4 fĂ©vrier 2013 1 04 /02 /fĂ©vrier /2013 2355 Je me demande si ce n'est pas la phrase la plus connue de la bible, et surtout par les personnes qui se disent non croyantes. Pourtant il y a plein de choses que nous sommes prĂȘts Ă croire sans preuve tangible croire en son horoscope, croire qu'on risque de gagner Ă l'euro million,ou croire parfois avec une grandecertitude dans des tas d'autre choses ; mais pour croire en Dieu,les choses deviennes plus compliquĂ©. C'est bien souvent quand on est acculer au mur, qu'il n'y a pas de solutions Ă nos problĂšmes,que la foi peut apparaĂźtre , aussi faible soit-elle. J'avais un proche qui Ă©tait atteint d'une leucĂ©mie, qui suivait une chimiothĂ©rapie, et qui n'avait pas une foi dĂ©bordante. Mais quand l'angoisse l'a envahit, il accepta de venir Ă l'Ă©glise en pleure pour que l'on prit pour lui. Quelques temps aprĂšs fini la chimio , requinquĂ© qu'il Ă©tait il m'a dĂ©clarĂ© que ce n'Ă©tait pas Dieu qui l'avait guĂ©rit, car ça maladie Ă©tait traitable mĂ©dicalement . Je crois que ne pas croire est un choix. MĂȘme devant l'Ă©vidence on peut dĂ©cider de nier une vĂ©ritĂ©. La bible dit HĂ©breux 111 1 Or, la foi est une ferme assurance des choses quâon espĂšre, une dĂ©monstration de celles quâon ne voit pas. Le vent Ă son influence dans nos vie alors que l'on ne le voit pas. Je pense que pour Dieu il en est de mĂȘme, Ă la diffĂ©rence prĂšs qu'il est une personnes qui nous veut du bien.
Re Ce que je crois Bonjour Islander, Merci pour cette belle lecture et surtout merci d'avoir repris cette sublime citation de Montaigne dont j'aime particuliĂšrement les Ă©crits, citation Ă laquelle j'eus l'occasion de faire aussi rĂ©fĂ©rence ici ( oĂč ailleurs), un jour de commentaire.Vous avez donc bien Ă©videmment vu les rayons UV pour affimer que ça existe ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu NapolĂ©on pour affirmer qu'il a existĂ© ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu les microbes pour affirmer qu'ils existent ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu votre arriĂšre-arriĂšrei-arriĂšre-arriĂšre-arriĂšre grand-mĂšre pour affimer qu'elle a existĂ© ? Le 24 juin 2018 Ă 163323 BlueBags a Ă©crit Vous avez donc bien Ă©videmment vu les rayons UV pour affimer que ça existe ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu NapolĂ©on pour affirmer qu'il a existĂ© ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu les microbes pour affirmer qu'ils existent ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu votre arriĂšre-arriĂšrei-arriĂšre-arriĂšre-arriĂšre grand-mĂšre pour affimer qu'elle a existĂ© ? oui Le 24 juin 2018 Ă 163347 JesuisBan65 a Ă©crit Le 24 juin 2018 Ă 163323 BlueBags a Ă©crit Vous avez donc bien Ă©videmment vu les rayons UV pour affimer que ça existe ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu NapolĂ©on pour affirmer qu'il a existĂ© ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu les microbes pour affirmer qu'ils existent ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu votre arriĂšre-arriĂšrei-arriĂšre-arriĂšre-arriĂšre grand-mĂšre pour affimer qu'elle a existĂ© ? ouiT'es nĂ© en quelle annĂ©e ? Le 24 juin 2018 Ă 163510 BlueBags a Ă©crit Le 24 juin 2018 Ă 163347 JesuisBan65 a Ă©crit Le 24 juin 2018 Ă 163323 BlueBags a Ă©crit Vous avez donc bien Ă©videmment vu les rayons UV pour affimer que ça existe ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu NapolĂ©on pour affirmer qu'il a existĂ© ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu les microbes pour affirmer qu'ils existent ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu votre arriĂšre-arriĂšrei-arriĂšre-arriĂšre-arriĂšre grand-mĂšre pour affimer qu'elle a existĂ© ? ouiT'es nĂ© en quelle annĂ©e ? 1768 Le 24 juin 2018 Ă 163550 JesuisBan65 a Ă©crit Le 24 juin 2018 Ă 163510 BlueBags a Ă©crit Le 24 juin 2018 Ă 163347 JesuisBan65 a Ă©crit Le 24 juin 2018 Ă 163323 BlueBags a Ă©crit Vous avez donc bien Ă©videmment vu les rayons UV pour affimer que ça existe ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu NapolĂ©on pour affirmer qu'il a existĂ© ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu les microbes pour affirmer qu'ils existent ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu votre arriĂšre-arriĂšrei-arriĂšre-arriĂšre-arriĂšre grand-mĂšre pour affimer qu'elle a existĂ© ? ouiT'es nĂ© en quelle annĂ©e ? 1768TrĂšs bien, tu peux entrer dans ma blacklist et retourner sur le -15 Le 24 juin 2018 Ă 163323 BlueBags a Ă©crit Vous avez donc bien Ă©videmment vu les rayons UV pour affimer que ça existe ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu NapolĂ©on pour affirmer qu'il a existĂ© ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu les microbes pour affirmer qu'ils existent ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu votre arriĂšre-arriĂšrei-arriĂšre-arriĂšre-arriĂšre grand-mĂšre pour affimer qu'elle a existĂ© ? C'est completement con ton raisonnement on peut aussi voir la preuve que ça existe Le 24 juin 2018 Ă 163550 JesuisBan65 a Ă©crit Le 24 juin 2018 Ă 163510 BlueBags a Ă©crit Le 24 juin 2018 Ă 163347 JesuisBan65 a Ă©crit Le 24 juin 2018 Ă 163323 BlueBags a Ă©crit Vous avez donc bien Ă©videmment vu les rayons UV pour affimer que ça existe ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu NapolĂ©on pour affirmer qu'il a existĂ© ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu les microbes pour affirmer qu'ils existent ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu votre arriĂšre-arriĂšrei-arriĂšre-arriĂšre-arriĂšre grand-mĂšre pour affimer qu'elle a existĂ© ? ouiT'es nĂ© en quelle annĂ©e ? 1768pourquoi j'ai ri Et pour le coup voir des bactĂ©ries ou autres champignons microscopiques est trĂšs simple avec un microscope Le 24 juin 2018 Ă 163642 GauloisVenere a Ă©crit Le 24 juin 2018 Ă 163323 BlueBags a Ă©crit Vous avez donc bien Ă©videmment vu les rayons UV pour affimer que ça existe ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu NapolĂ©on pour affirmer qu'il a existĂ© ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu les microbes pour affirmer qu'ils existent ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu votre arriĂšre-arriĂšrei-arriĂšre-arriĂšre-arriĂšre grand-mĂšre pour affimer qu'elle a existĂ© ? C'est completement con ton raisonnement on peut aussi voir la preuve que ça existeC'est le raisonnement "Je ne crois QUE ce que JE VOIS" qui est con Mec tu t'es jamais vu Ă part dans un miroir ? T'es sur que t'existe ? Le 24 juin 2018 Ă 163738 GauloisVenere a Ă©crit Et pour le coup voir des bactĂ©ries ou autres champignons microscopiques est trĂšs simple avec un microscope Et donc tu es allĂ© voir les Ă©lectrons de tes propres yeux avec ton microscope jouetclub ? Message Ă©ditĂ© le 24 juin 2018 Ă 163956 par Bluebags Le 24 juin 2018 Ă 163822 lebizuquipu a Ă©crit Mec tu t'es jamais vu Ă part dans un miroir ? T'es sur que t'existe ?C'est pas moi qui affirme que je ne crois que ce que je vois Je pense donc je suis Le 24 juin 2018 Ă 163738 GauloisVenere a Ă©crit Et pour le coup voir des bactĂ©ries ou autres champignons microscopiques est trĂšs simple avec un microscope +1, qui plus est que pour napoleon ont a des preuves historiques vois-tu Il y a aussi des choses que l'on voit mais qui n'existent plus, comme certaines Ă©toiles tu as dĂ©jĂ vu le vent ? Le 24 juin 2018 Ă 163944 Sambhogakaya a Ă©crit Il y a aussi des choses que l'on voit mais qui n'existent plus, comme certaines Ă©toileson se sent astronome Le 24 juin 2018 Ă 163802 BlueBags a Ă©crit Le 24 juin 2018 Ă 163642 GauloisVenere a Ă©crit Le 24 juin 2018 Ă 163323 BlueBags a Ă©crit Vous avez donc bien Ă©videmment vu les rayons UV pour affimer que ça existe ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu NapolĂ©on pour affirmer qu'il a existĂ© ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu les microbes pour affirmer qu'ils existent ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu votre arriĂšre-arriĂšrei-arriĂšre-arriĂšre-arriĂšre grand-mĂšre pour affimer qu'elle a existĂ© ? C'est completement con ton raisonnement on peut aussi voir la preuve que ça existeC'est le raisonnement "Je ne crois QUE ce que JE VOIS" qui est con Tout le monde sais que ce raisonnement est complĂštement con, inutile d'en faire un topics mon khey Le 24 juin 2018 Ă 164033 Auteur blacklistĂ© a Ă©crit Le 24 juin 2018 Ă 163802 BlueBags a Ă©crit Le 24 juin 2018 Ă 163642 GauloisVenere a Ă©crit Le 24 juin 2018 Ă 163323 BlueBags a Ă©crit Vous avez donc bien Ă©videmment vu les rayons UV pour affimer que ça existe ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu NapolĂ©on pour affirmer qu'il a existĂ© ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu les microbes pour affirmer qu'ils existent ? Vous avez donc bien Ă©videmment vu votre arriĂšre-arriĂšrei-arriĂšre-arriĂšre-arriĂšre grand-mĂšre pour affimer qu'elle a existĂ© ? C'est completement con ton raisonnement on peut aussi voir la preuve que ça existeC'est le raisonnement "Je ne crois QUE ce que JE VOIS" qui est con Tout le monde sais que ce raisonnement est complĂštement con, inutile d'en faire un topics mon kheyC'est pourtant le seul argument qu'apportent les athĂ©es concrĂštement Message Ă©ditĂ© le 24 juin 2018 Ă 164119 par Bluebags Le 24 juin 2018 Ă 164031 Lonsa a Ă©crit Le 24 juin 2018 Ă 163944 Sambhogakaya a Ă©crit Il y a aussi des choses que l'on voit mais qui n'existent plus, comme certaines Ă©toileson se sent astronome Je ne me sens rien du tout, je fais part d'une vĂ©ritĂ© Jean-ahuri Le 24 juin 2018 Ă 163858 BlueBags a Ă©crit Le 24 juin 2018 Ă 163738 GauloisVenere a Ă©crit Et pour le coup voir des bactĂ©ries ou autres champignons microscopiques est trĂšs simple avec un microscope Et donc tu es allĂ© voir les Ă©lectrons de tes propres yeux avec ton microscope jouetclub ? Mais en vrai les gens ils disent ça quand tu leur raconte une histoire personnelle invraisemblable pas sur des choses qui ont Ă©tĂ© prouvĂ©es maintes et maintes fois Message Ă©ditĂ© le 24 juin 2018 Ă 164213 par GauloisVenere Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ? DetrĂšs nombreux exemples de phrases traduites contenant "je crois ce que vois" â Dictionnaire anglais-français et moteur de recherche de traductions anglaises. Je ne crois que ce que je vois ! "je ne crois qu'en ce que je vois" est une expression souvent rĂ©pĂ©tĂ©e par les athĂ©es afin de justifier leur incroyance en Dieu , ainsi , ils jugent que Dieu relĂšve est un ĂȘtre mĂ©taphasique et que par consĂ©quent on ne peut rien dĂ©duire Ă son propos tant qu'on ne la pas encore vu, en d'autre termes ils affirment que tout ce qui est absent Ă nos yeux n'existe pas !! Entre la connaissance sensible et la connaissance intelligible La connaissance des choses se fait soit par la voie des sens vue, odorat ... on parlera ici de connaissance sensible , soit par la voie de la raison , il s'agit de la connaissance intelligible . Dans l'expression "je ne crois que ce que je vois" , notre interlocuteur dĂ©cide qu'il ne perçoit la rĂ©alitĂ© des choses qu'Ă travers une connaissance sensible , en maintenant cette position , il s'enferme dans la sphĂšre de ses 5 sens , et se dĂ©nue de son intelligence , car, la connaissance sensible des choses ne peut ĂȘtre que partielle ou incomplĂšte , nos yeux par exemple ne peuvent percevoir que ce qui se trouve en dessus de l'infrarouge et au dessous de l'ultraviolet , nos yeux ne peuvent percevoir le monde microscopique qui nous entoure Ă©lectrons, protons, microbes... , elles peuvent mĂȘme se tromper un bĂąton dans l'eau parait brisĂ©, la connaissance sensible nous dira qu'il est brisĂ© , alors que la connaissance intelligible dĂ©duit qu'il ne l'est pas et qu'il s'agit d'un phĂ©nomĂšne optique . L'intelligence humaine se base sur les 5 sens pour faire ses conclusions, s'arrĂȘter uniquement sur les observations sans faire de conclusions raisonnĂ©es nous fera descendre au rang des bĂȘtes, pour illustrer ceci , voici un exemple - Vous voyez des traces de pieds sur le sable , vous en dĂ©duisez qu'il s'agit de traces d'homme , ainsi vous savez qu'un homme est passĂ© par la sans mĂȘme l'avoir vu . - Un chien voit des traces de pieds sur le sable de la plage , il ne se pose aucune question , ne fait aucune dĂ©duction , et continue son chemin en remuant la queue . Ce sont deux attitudes opposĂ©es qui marquent la diffĂ©rence entre l'homme et l'animal, de mĂȘme pour la connaissance de Dieu ou de toute rĂ©alitĂ© non matĂ©rielle , c'est via l'intelligence que nous percevons l'existence du crĂ©ateur "Si jamais existait un ĂȘtre ou une rĂ©alitĂ© immatĂ©rielle, qui aurait tout de mĂȘme laissĂ© dans lâunivers des traces matĂ©rielles, sensibles, de son passage, alors lâintelligence, en cherchant les causes de ces indices, serait capable de remonter Ă la conclusion de lâexistence de cette cause immatĂ©rielle. Ceci sâexplique tout simplement parce que dâexistence en existence, lâintelligence serait capable de comprendre que pour expliquer tel phĂ©nomĂšne matĂ©riel, nous sommes obligĂ©s, Ă un certain moment, de poser lâexistence de rĂ©alitĂ©s immatĂ©rielles que nous ne pouvons percevoir, mais qui seules rendent ultimement raison du phĂ©nomĂšne. "CONVERSATIONS BITERROISES La Personne Humaine La rĂ©ponse du coran Le coran traite ceux qui posent cette question de manque de savoir , Dieu a exposĂ© suffisamment pour ceux qui dĂ©sirent puiser leur raison afin d'arriver Ă la vĂ©ritĂ© , voici ce que dit le coran Et ceux qui ne savent pas on dit "Pourquoi Dieu ne nous parle-t-Il pas [directement], ou pourquoi un signe ne nous vient-il pas» ? De mĂȘme, ceux d'avant eux disaient une parole semblable. Leurs coeurs se ressemblent. Nous avons clairement exposĂ© les signes pour des gens qui ont la foi ferme.»Coran Dieu nous explique dans un autre verset que ce genre de questions ne peut provenir que d'un cĆur arrogant et orgueilleux Et ceux qui n'espĂšrent pas Nous rencontrer disent Si seulement on avait fait descendre sur nous des Anges ou si nous pouvions voir notre Seigneur ! » En effet, ils se sont enflĂ©s d'orgueil en eux-mĂȘmes, et ont dĂ©passĂ© les limites de l'arrogance. 22. Le jour oĂč ils verront les Anges, ce ne sera pas une bonne nouvelle, ce jour-lĂ , pour les injustes, ils les Anges diront Barrage totalement dĂ©fendu» !» Coran Il n'est pas nouveau de voir des personnes demander de voir dieu avant de croire , bien avant , les enfants D'IsraĂ«l ont demandĂ© cela Ă leur prophĂšte mois Les gens du Livre te demandent de leur faire descendre du ciel un Livre. Ils ont dĂ©jĂ demandĂ© Ă MoĂŻse quelque chose de bien plus grave quand ils dirent Fais-nous voir Dieu Ă dĂ©couvert ! » Alors la foudre les frappa pour leur tort. Puis ils adoptĂšrent le Veau comme idole mĂȘme aprĂšs que les preuves leur furent venues. Nous leur pardonnĂąmes cela et donnĂąmes Ă MoĂŻse une autoritĂ© dĂ©clarĂ©e.» Coran Voir dieu dans ce bas monde signifie le limiter Il n'est pas possible de voir dieu dans ce bas monde car , le fait de le voir signifie que dieu sera cernĂ© » par nos yeux , ces mĂȘmes yeux qui n'arrivent mĂȘme pas Ă voir des microbes , comment l'athĂ©e veut il pouvoir cerner le crĂ©ateur avec . Les regards ne peuvent l'atteindre, cependant qu'il saisit tous les regards. » Coran Il est parmi les attributs divins d'ĂȘtre au dessus des lois du temps et de l'espace , il est donc insignifiant que dieu soit limitĂ© par notre champs visuel . Cette vie est une Ă©preuve La vie d'ici bas est un test pour l'homme , le coran affirme que dieu a créé les cieux et la terre afin d'Ă©prouver l'ĂȘtre humain Et c'est Lui qui a créé les cieux et la terre en six jours, - alors que Son TrĂŽne Ă©tait sur l'eau, - afin d'Ă©prouver lequel de vous agirait le mieux. » Coran Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous Ă©prouver et de savoir qui de vous est le meilleur en oeuvre, et c'est Lui le Puissant, le Pardonneur. »Coran Durant ce test , l'homme est requis de connaĂźtre dieu , reconnaĂźtre sa bienfaisance et sa misĂ©ricorde envers lui , et ce en utilisant les facultĂ©s que dieu lui a donnĂ© et en premier lieu la raison . Durant ce test , dieu a dĂ©cidĂ© de rester invisible des yeux de l'homme . En fait , une analyse plus proche montrera que c'est cette invisibilitĂ© de dieu qui permet Ă l'homme d'ĂȘtre testĂ© , en lui donnant la possibilitĂ© de dĂ©vier du droit chemin ou de choisir la bonne voie . Les hommes ne peuvent en gĂ©nĂ©ral briser une loi lors de la prĂ©sence physique des autoritĂ©s qui peut brĂ»ler le feu rouge avec un policier Ă cotĂ© , c'est pour cela , et afin de nous laisser le libre choix , dieu ne s'est pas montrĂ© aux hommes .Cela permettra aussi aux gens juste d'avoir une rĂ©tribution plus grande car ils ont obĂ©i Ă dieu sans le voir , dieu dit dans le coran de ceux qui le craignent sans le voir Ceux qui redoutent leur Seigneur bien qu'ils ne L'aient jamais vu auront un pardon et une grande rĂ©compense. » Coran On ne peut voir dieu mais sa manifestation Personne n'a vu l'amour, la colĂšre ou la bonheur, mais nous avons tous vu leurs manifestions. Quand un homme et une femme s'aiment, ils s'embrassent. Il est pourtant impossible de prouver leur amour. Seuls les manifestions de leur amour sont visibles. Nous voyons tous les manifestions de Dieu, tous les jours, Ă travers la crĂ©ation. Les athĂ©es ne peuvent pas expliquer l'origine de la crĂ©ation. Ils en sont incapables. Lorsqu'on leur demande des preuves de ce qu'ils affirment, certains d'entre-eux se bornent Ă rĂ©pĂ©ter qu'il n'est pas important de poser ce genre de question. Les athĂ©s ne peuvent pas prouver l'inexistence de Dieu. Cela est impossible. Les athĂ©es du temps des prophĂštes avaient aussi le mĂȘme discours Et ils dirent Il n'y a pour nous que la vie d'ici-bas nous mourons et nous vivons et seul le temps nous fait pĂ©rir». Ils n'ont de cela aucune connaissance ils ne font qu'Ă©mettre des conjectures. Le Coran [4524] L'athĂ©e qui croit en l'invisible La DeuxiĂšme contradiction dans cette question est que cet athĂ©e qui reproche au croyant de croire en l'invisible , de croire dieu , aux anges et Ă la rĂ©surrection , il reproche au croyant de croire Ă la crĂ©ation d'Adam qu'il n'a pas vue, il lui reproche de croire au djinns et Ă l'Ăąme .. mais cet athĂ©e ne se reproche pas lui mĂȘme de croire en l'invisible !!! Ne dis il pas que l'origine de la vie est une cellule qui apparut il y a 3,5 milliard d'annĂ©es ? Ne dit il pas cela ? As t il vu cela de ses propres yeux ? As t il rĂ©ussi Ă crĂ©er une cellule semblable dans ses laboratoires ? Comment peut il donc croire Ă cette idĂ©e et la dĂ©fendre ? Il est clair que l'athĂ©e croit trĂšs fermement en l'invisible , mais uniquement quand cette croyance justifie son athĂ©isme . Pour rĂ©sumer cela c'est comme si monsieur l'incroyant disait je crois en l'invisible quand cela justifie l'athĂ©isme , mais je n'y croit pas quand il s'agit de croire en dieu» une telle contradiction ne peut se trouver que dans l'esprit d'un athĂ©e. Exposition: Je ne crois que ce que je vois Mardi 22 fĂ©vrier 2022 - 10:00 - Jeudi 7 Avril 2022 - 18:00 Le message sâarticule autour de plusieurs grands poncifs massive- ment diffusĂ©s dans les mĂ©dias : la femme « cadeau », lâimage de soi, la « reine du foyer ».
Anonymous123052, le 7/20/2008que les hommes qui ne rĂ©ussisent pas Ă dĂ©conditionner, restent attachĂ©s aux anciennes valeurs, nous ralentissent. Ils se perdent en justifications et discours qui ,si nous les Ă©coutons, nous ralentissent dans nos avancĂ©es, toutes et tous. Ca fait du bien de le dire! $đAnonymous98384, le 7/21/2008Il faut voir dans quelle dĂ©crĂ©pitude est tombĂ©e le couple et la famille pour te demander de prĂ©ciser ce que tu entends par les "anciennes valeurs"?Qu'on leur coupe les couilles et qu'on en finisse!heliotrope14, le 7/21/2008tout de suite le truc reducteur et caricatural! Qui ne fait pas avancer les choses non plus...manichĂ©en et excessif! soi a raison...Anonymous1008261, le 7/21/2008Je comprends pas non plus ce qu'on entends par ancienne valeur et nouvelle valeur. Si fidĂ©litĂ© et engagement sont les anciennes valeurs alors vive les anciennes valeurs. Si je saute sur tout ce qui bouge et je pense qu'Ă ma gueule font partie des nouvelles valeurs alors vive les anciennes valeurs aussi... Alors si vous pouvez ĂȘtre plus claires entre les anciennes et les nouvelles, parce que lĂ , c'est trĂšs flou $đ€Ș $đ€ȘAnonymous123052, le 7/21/2008comme quoi le "neutre" du terme "homme" ne marche pas! $đ Preuve Ă©tablie! que les humains qui ne rĂ©ussissent pas Ă dĂ©conditionner, restent attachĂ©s aux anciennes valeurs, nous ralentissent. Ils se perdent en justifications et discours qui ,si nous les Ă©coutons, nous ralentissent dans nos avancĂ©es, toutes et tous. Ca fait du bien de le REdire! $đcomme quoi le "neutre" du terme "homme" ne marche pas! $đ Preuve Ă©tablie! $đque les humains qui ne rĂ©ussissent pas Ă dĂ©conditionner, restent attachĂ©s aux anciennes valeurs, nous ralentissent. Eh oui, hommes et femmes aussi. Ils se perdent en justifications et discours qui ,si nous les Ă©coutons, nous ralentissent dans nos avancĂ©es, toutes et tous. y'a de la rĂ©sistance ! les anciennes valeurs conviennent Ă certains, ils ne se reconnaissent pas dans les nouvelles. Mais moi je me reconnais mieux dans les nouvelles valeurs, c'est pourquoi je vais bien malgrĂ© tout car je sais que le monde change quand mĂȘme. Ca fait du bien de le REdire! $đ Je te reçois 5/5Anonymous1008261, le 7/22/2008Je comprends trĂšs bien la diffĂ©rence entre les deux. Je ne les dĂ©nome pas de la mĂȘme façon, c'est tout. Pour moi, il n'y a rien d'ancien et de nouveau la dedans. Mais oui les ĂȘtres autour de soi sont important. Oui la compĂ©tition est destructrice. Ces valeurs, je les porte depuis longtemps. Et probablement Ă cause de cela je ne me sens pas Ă laise dans ce monde. Haddock, cap'tain perdu en mer...Anonymous98384, le 7/21/2008Tu remplace "homme" par "juif" et tu peux t'appeler "Adolf". Non les hommes ne sont pas responsables de tous les pbs des femmes. La femme est un loup pour la le 7/21/2008bon, tu prends un dico et tu regardes Ă "humain".Anonymous1008261, le 7/22/2008Vive les nouvelles valeurs alors. Mais est-ce vraiment une question d'Ă©poque? Je ne crois pas qu'on prĂŽne beaucoup plus cela aujourd'hui qu'hier, puisque qu'aujourd'hui il me semble que c'est plutĂŽt l'ego que l'on cherche Ă flatter. Merci en tout cas pour la clartĂ© de ton explication. $đ[quoteJe comprends trĂšs bien la diffĂ©rence entre les deux. Je ne les dĂ©nome pas de la mĂȘme façon, c'est tout. Pour moi, il n'y a rien d'ancien et de nouveau la dedans. C'est peut-ĂȘtre le new-Ăąge avec son nouveau paradigme qui a introduit une notion d'ancien et de nouveau. Ce qui serait nouveau ce serait de changer la sociĂ©tĂ© avec des valeurs humaines. Maintenant, y'a des jours je me demande si on va dans le bon oui les ĂȘtres autour de soi sont important. Oui la compĂ©tition est destructrice. $âșïž Les gens qui n'ont pas envie de jouer Ă la compĂ©tition sont mis sur la touche de plus en plus, ce qui me fait dire qu'on ne sait plus ce qui est effectivement valeurs anciennes et valeurs nouvelles. Ces valeurs, je les porte depuis longtemps. Et probablement Ă cause de cela je ne me sens pas Ă laise dans ce monde. Mais Haddock, tu te sens Ă l'aise au moins avec les gens qui portent aussi ces valeurs. Salut Capt'ain Haddock, $đAnonymous1008261, le 7/23/2008vi vi bien sĂ»r. $đ Mais bien obligĂ© de se faire une petite place dans ce monde ou "chacun pour sa gueule" semble ĂȘtre devenu le leitmotiv de tout le monde. $đ $đ12
Résumé: Les sujets voient un film de cinq minutes dans lequel deux femmes discutent. Ils n'entendent pas ce qu'elles disent. à certains sujets (groupe contrÎle), on dit que ce sont deux amies qui discutent.
Quefaut-il penser de la formule « je suis comme saint thomas, je ne crois que ce que je vois » ? Analyse des termes du sujet âą Champ conceptuel Ce sujet relĂšve de la philosophie des sciences, de lâĂ©pistĂ©mologie, c'est-Ă -dire de la rĂ©flexion qui se donne pour domaine la connaissance. Dans ce sujet, la notion principalement en jeu est la notion de perception, dans la formule de saint
15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 1433 Par peur dâĂȘtre trompĂ©, ou de se tromper, il peut nous arriver dâadopter lâattitude de Saint Thomas, lâapĂŽtre qui ne voulait croire en la rĂ©surrection du Christ que lorsquâil aurait vu et touchĂ© lui-mĂȘme ses plaies. La vision, la perception sensible en gĂ©nĂ©ral, ne nous met-elle pas devant la rĂ©alitĂ© elle-mĂȘme, telle quâelle est ? Sâil faut se mĂ©fier de ce qui nous vient dâautrui, ou de ce que notre imagination peut fabriquer, la perception semble ĂȘtre une source de connaissance fiable, et peut-ĂȘtre devrions-nous donc ne nous appuyer que sur elle, afin dâĂ©viter tout risque dâerreur. Peut-ĂȘtre ne faudrait-il croire que ce que lâon voit. Mais deux problĂšmes, Ă©troitement liĂ©s, se posent alors. Nâavons-nous pas besoin de croire en des affirmations qui ne sont pas issues de notre propre expĂ©rience perceptive ? Et cette perception est-elle au-dessus de toute critique ? Autrement dit lâexpĂ©rience sensible est-elle la seule source de connaissance que nous pouvons admettre comme vĂ©ritable ? Pour le savoir, nous devons dâabord analyser les diffĂ©rentes formes de croyance puis dĂ©terminer celles qui sont considĂ©rĂ©es comme des connaissances. Nous devrons ensuite savoir dâoĂč nous viennent nos connaissances, puis examiner si la perception est vraiment fiable, si elle est bien la seule Ă nous donner des connaissances indubitables, et si nous pouvons nous en contenter. Si tel est le cas, alors nous pourrons en conclure quâen effet il vaudrait mieux ne croire que ce que lâon voit. Mais si nous constatons que la perception ne nous donne pas forcĂ©ment la vĂ©ritĂ©, ou si elle nâest pas la seule Ă nous la donner, et si nous avons besoin de recourir Ă des croyances qui ne reposent pas sur elle, alors nous pouvons lĂ©gitimement croire, du moins en partie, en ce qui nâest pas perçu. Commençons par nous arrĂȘter sur cette notion de croyance. Quâest-ce que croire ? Croire câest tenir une proposition pour vraie. Mais il y a plusieurs maniĂšres de tenir une proposition pour vraie. Ou bien cette proposition est considĂ©rĂ©e par moi comme une connaissance, ou bien ce nâest quâune simple supposition, ou bien il sâagit dâune confiance trĂšs forte mais qui nâest pas du mĂȘme ordre quâune connaissance au sens courant du terme. Donnons quelques exemples. Je crois que deux plus deux font quatre. Je peux mĂȘme dire que je le sais, câest une connaissance. Par contre lorsque je dis que je crois quâil fera beau demain, câest une supposition. A vrai dire, je nâen sais rien. MĂȘme si jâai de bonnes raisons de le croire jâai Ă©coutĂ© le bulletin mĂ©tĂ©o, je nâen suis pas sĂ»r. Enfin, je peux dire que je crois que telle personne mâaime. Je peux le croire intensĂ©ment, au point que je nâen doute pas. Mais je ne peux dire que je le sais. La mĂȘme remarque sâappliquerait sans doute Ă celui qui croit en Dieu. Quelle est la diffĂ©rence entre ces croyances ? Lorsque je sais, jâai une expĂ©rience directe de la chose. Lorsque jâajoute deux allumettes Ă deux allumettes, le rĂ©sultat est toujours quatre, je le vois. Lorsque je crois quâil fera beau, je ne vois pas le temps quâil fera demain, je me contente de lâimaginer. Et lorsque je crois en lâamour dâune personne, ou en Dieu, je vais au-delĂ de ce qui mâest donnĂ© dans une expĂ©rience sensible puisque je ne vois pas lâamour, je ne vois pas Dieu, en tout cas pas de la mĂȘme maniĂšre dont je vois une allumette. Je vois des signes de cet amour, ou je ressens son existence, mais cela reste des manifestations indirectes ou subjectives et il nâest pas du tout exclu que je me trompe, ou que je sois trompĂ©. Que pouvons-nous retirer de ce premier examen ? Quâil y a plusieurs façons de croire, mais quâil y en a une qui semble plus solide, câest celle qui sâappelle connaissance. Quand je crois parce que je sais, alors cette croyance est solide. Et je sais lorsque jâai une perception directe de la chose que je me reprĂ©sente. LĂ je suis sĂ»r de ne pas ĂȘtre trompĂ©. On pourrait donc avancer, Ă ce stade de notre Ă©tude, que celui qui veut Ă©viter lâerreur, câest-Ă -dire la croyance en des propositions inexactes, doit se contenter des croyances qui sont des connaissances, câest-Ă -dire des reprĂ©sentations vraies, en accord avec la rĂ©alitĂ©. Et comme câest la perception sensible qui nous met en prĂ©sence de la rĂ©alitĂ© telle quâelle est, alors celui qui veut avoir des croyances vraies doit se limiter Ă ce que lui fournit cette perception. Il ne devrait croire que ce quâil voit. Pourtant cette solution ne nous paraĂźt pas satisfaisante. Dâune part nous avons vite accordĂ© que seule la perception sensible nous donnait une connaissance de la rĂ©alitĂ©. Nous nâavons pas vraiment analysĂ© la maniĂšre dont nous sommes censĂ©s acquĂ©rir des connaissances. Et sommes-nous sĂ»rs que cette perception soit aussi solide que ce que nous avons affirmĂ© ? Dâautre part, nous avons fait comme si lâhomme pouvait se contenter de ce quâil sait. Mais il se pourrait fort bien que ce ne soit pas le cas. On peut avoir besoin de croire en lâamour de certains ĂȘtres, mĂȘme si lâon ne peut avoir de savoir certain Ă ce sujet. Et certains hommes, au moins, ont besoin de croire en une rĂ©alitĂ© transcendante qui donne du sens Ă la vie, mĂȘme sâils accorderaient bien volontiers quâils nâont pas une perception sensible de cette rĂ©alitĂ©. Et puis nous croyons tous, dans la vie courante et pour les besoins de notre Ă©ducation, Ă des affirmations qui nous viennent dâautrui, sans que nous ayons nous-mĂȘmes fait lâexpĂ©rience de ce dont elles parlent. Il nous faut donc reprendre cette recherche. Revenons dâabord sur la connaissance. Nous pouvons ici nous appuyer sur le travail de rĂ©flexion accompli par un grand philosophe, Ă la fois mathĂ©maticien et physicien, Descartes. Car il a consacrĂ© une grande partie de son Ćuvre Ă se poser la question de la fiabilitĂ© de notre connaissance, ce qui rejoint tout Ă fait notre propos. On sait dâailleurs que le nom de ce philosophe a donnĂ© naissance Ă un adjectif, cartĂ©sien, qui dans le langage courant renvoie Ă une attitude trĂšs semblable Ă celle de lâhomme qui nâadmet comme vrai que ce quâil peut constater. Et en effet Descartes a voulu combattre lâerreur en sâefforçant de ne retenir comme bases de la connaissance que ce qui est certain. Mais comment savoir ce qui est certain et ce qui ne lâest pas ? Pour faire cette distinction, Descartes propose une voie originale celle du doute. Non pas le doute de celui qui hĂ©site entre plusieurs possibilitĂ©s, ou le doute de celui qui, déçu par de mauvaises expĂ©riences, ne veut plus croire en rien. Non, il sâagit au contraire du doute systĂ©matique et mĂ©thodique de celui qui veut atteindre la vĂ©ritĂ©. En effet le doute peut ĂȘtre une arme au service de la connaissance. Il suffit pour cela de faire porter le doute sur les sources mĂȘmes de la connaissance et de le rendre le plus exigeant possible. Il faut soumettre nos prĂ©tendues certitudes fondamentales au doute de façon Ă dĂ©couvrir celles qui rĂ©sistent et celles qui succombent. Peut-ĂȘtre dâailleurs rien ne passera lâĂ©preuve avec succĂšs. Mais au moins dans ce cas saurons-nous quâil nây a rien de certain, et que je ne peux mĂȘme pas croire en ce que je vois. Descartes commence donc par relever quâil y a trois sources de connaissances. La plus Ă©vidente, câest la perception sensible, ce quâon voit ». Par exemple je nâai quâĂ ouvrir les yeux pour me rendre compte de ce qui mâentoure et je peux mĂȘme me voir moi-mĂȘme, y compris en me mettant devant un miroir. Il y a aussi ce que je sais parce quâautrui me lâa dit. Depuis ma famille jusquâaux moyens dâinformation que sont les journaux, les livres aujourdâhui la radio, la tĂ©lĂ©vision, internet⊠en passant bien sĂ»r par lâĂ©cole. Enfin, il y a une autre source de connaissance, Ă laquelle on ne pense pas dâordinaire, câest la raison. La raison peut permet de comprendre que deux plus deux font quatre. Nous avons dit tout Ă lâheure que nous voyons quâil en est ainsi. Mais il ne sâagit pas Ă proprement parler dâune perception sensible. Ce nâest pas parce que je rassemble des allumettes que je connais la notion dâaddition. Câest plutĂŽt parce que je comprends lâaddition que je peux additionner des allumettes. De mĂȘme que je sais que deux quantitĂ©s chacune Ă©gale Ă une troisiĂšme sont Ă©gales entre elles. Je nâai pas besoin de vĂ©rifier ces affirmations par des expĂ©riences rĂ©pĂ©tĂ©es, je sais a priori quâil en est ainsi parce quâil y a une nĂ©cessitĂ© logique, rationnelle, quâil en soit ainsi et pas autrement. Quelle est la fiabilitĂ© de ces sources de connaissance ? Ce qui vient dâautrui est Ă©videmment sujet Ă caution. Certes je suis bien obligĂ©, dans la vie courante oĂč il sâagit dâĂȘtre efficace et adaptĂ© Ă la sociĂ©tĂ©, de faire confiance Ă ceux qui paraissent avoir des connaissances que je nâai pas. Je ferai confiance Ă mes enseignants, Ă mon mĂ©decin, au journaliste. Mais ce sera toujours une confiance conditionnelle et non totale. Relative, et non absolue. Ils peuvent se tromper, ou mĂȘme, dans certains cas, vouloir me tromper. Descartes a appris Ă lâĂ©cole, de la part de maĂźtres compĂ©tents et honnĂȘtes, des choses quâil a ensuite reconnues comme erronĂ©es. Certes je ne dois pas adopter dans la vie quotidienne lâattitude de doute radical que Descartes utilise pour trouver les fondements indubitables du savoir. Et lui-mĂȘme insiste bien sur ce que ce comportement a dâartificiel et dâimpraticable lorsquâil sâagit dâaction. Mais la leçon que nous pouvons tirer de cette critique de la connaissance venant dâautrui, câest que nous ne devons pas nous fier aveuglĂ©ment Ă ce qui est, par principe, douteux. Nous ne devons pas confondre la confiance que nous accordons Ă ce que nous disent les autres et la certitude qui dans ce cas manque visiblement. Mais alors, cette certitude que nous dĂ©sirons, faut-il la chercher dans la perception immĂ©diate, dans lâexpĂ©rience sensible ? Descartes nous montre quâelle ne saurait sây trouver. Non seulement il existe des erreurs de perception mais nous devons prendre conscience de la subjectivitĂ© de notre expĂ©rience perceptive. Ce que nous percevons, câest en nous que nous le percevons. LâexpĂ©rience du rĂȘve nous le rĂ©vĂšle de façon lumineuse, pour peu que nous soyons capables dây faire attention. Lorsque nous rĂȘvons, nous croyons avoir affaire Ă un monde extĂ©rieur, voir des gens, leur parler, agir⊠Et lorsque nous nous rĂ©veillons, nous rĂ©alisons que tout ceci a eu lieu en nous, dans notre esprit. LĂ encore, on se gardera bien de croire que Descartes voudrait que nous adoptions une sorte de scepticisme permanent. Dans la vie courante, nous croyons que nous ne rĂȘvons pas, et nous faisons comme si les perceptions que nous recevons venaient dâun monde extĂ©rieur. Nous avons bien raison dâagir ainsi. Mais nous aurions tort de penser que ce que nous voyons est la rĂ©alitĂ©. Ce que nous voyons, câest notre maniĂšre de nous reprĂ©senter une rĂ©alitĂ© qui, en toute rigueur, est hypothĂ©tique. Les choses existent-elles comme je les vois ? Existent-elles tout court, au sens oĂč elles subsisteraient dans un monde spatial et temporel indĂ©pendant de ma pensĂ©e ? On peut, et on doit, se poser la question. Lâerreur ne vient-elle pas justement de ce que nous assimilons trop vite notre vision de la rĂ©alitĂ© et la rĂ©alitĂ© elle-mĂȘme ? Sur la Terre, nous voyons trĂšs distinctement le mouvement du soleil dans le ciel. Mais il se pourrait que dans la rĂ©alitĂ©, ce soit plutĂŽt la Terre qui se dĂ©place, sans que nous nous en rendions immĂ©diatement compte. Descartes va radicaliser cette remise en cause de lâexpĂ©rience immĂ©diate en faisant lâhypothĂšse dâun malin gĂ©nie, sorte dâentitĂ© trĂšs puissante et mal intentionnĂ©e qui serait capable de nous faire croire en lâexistence dâun monde extĂ©rieur, de notre propre corps, simplement en nous envoyant des reprĂ©sentations qui nous paraissent tellement vraies », que nous acquiesçons Ă leur suggestion. Cet ĂȘtre imaginaire a une fonction conceptuelle trĂšs prĂ©cise il nous rappelle quâil y a une diffĂ©rence de principe entre percevoir un monde extĂ©rieur et ĂȘtre sĂ»r que ce monde existe. Passer de la pensĂ©e je perçois un monde » Ă la pensĂ©e je sais quâil y a un monde » suppose que lâon ait dâabord fait la preuve que ma pensĂ©e peut atteindre la rĂ©alitĂ© extĂ©rieure. Il faudrait montrer que le malin gĂ©nie nâexiste pas. Il faudrait ĂȘtre sĂ»r que notre perception nâest pas uniquement subjective. Mais il reste la raison. La raison est Ă la base de toutes les affirmations purement logiques. Elle produit aussi les affirmations concernant les nombres et les figures. En effet, il ne sâagit pas ici dâĂȘtres rĂ©els », au sens physique du terme. Le mathĂ©maticien ne dĂ©montre pas un thĂ©orĂšme en allant mesurer des objets. Que la somme des angles dâun triangle soit Ă©gale Ă 180 °, ce nâest pas une affirmation qui est fondĂ©e sur la mesure des angles dâun grand nombre de triangles. Câest une affirmation qui dĂ©coule de la dĂ©finition du triangle selon Euclide. Ici, nous serions enfin arrivĂ©s Ă la certitude. Ici la croyance ne risquerait plus dâĂȘtre confrontĂ©e Ă la dĂ©ception. Il y a des Ă©vidences rationnelles auxquelles nous avons raison de croire puisquâil nây aucune raison dâen douter. Cependant Descartes va trouver un moyen de remettre cette certitude » en question. Ce qui signifie dâabord et avant tout que la raison peut ĂȘtre critique dâelle-mĂȘme. Que la raison nâest pas un simple fonctionnement, mais une puissance de rĂ©flexion qui peut sâinterroger elle-mĂȘme et douter du rĂ©sultat de ses opĂ©rations particuliĂšres. La seule chose, dâabord, que cette raison rĂ©flĂ©chissante ne peut rĂ©cuser, câest elle-mĂȘme, le je pense » le Cogito » qui est prĂ©sent dans chaque pensĂ©e comme ce qui justement ne se contente pas de recevoir passivement un contenu, mais le pense, câest-Ă -dire peut le nier, le remettre en question, refuser dây croire. Cela ne rĂ©vĂšle rien moins que la libertĂ© dans sa dimension la plus fondamentale. Mais dĂšs lors que la rĂ©flexion porte sur un contenu dont elle veut assumer la prĂ©tention Ă la vĂ©ritĂ©, lâĂ©vidence rationnelle doit elle-mĂȘme ĂȘtre fondĂ©e. Si je veux ĂȘtre absolument certain que deux plus deux font quatre, mĂȘme quand je nâĂ©prouve plus dans lâinstant la vĂ©ritĂ© de cette affirmation, alors il faut que je sois sĂ»r de la consistance de ma raison. Et je ne peux assurer sa consistance que si je sais dâoĂč vient ma raison, sa cause ultime. On sait comment Descartes prĂ©tend fonder la raison. Si Dieu existe, alors il ne peut ĂȘtre trompeur et il a fait lâhomme dotĂ© dâune raison qui lui garantit de ne pas se tromper lorsquâil procĂšde avec ordre et prĂ©caution. Or Dieu existe, puisque nous avons une idĂ©e de lâĂȘtre infini, Dieu, que seul lâĂȘtre infini a pu mettre en notre esprit. Si la raison est une source fiable de connaissances, ce nâest quâĂ cette condition que nous puissions la fonder dans la vĂ©racitĂ© de lâauteur de notre ĂȘtre. RĂ©capitulons donc ce que nous apporte cet examen loin dâĂȘtre la plus fiable de nos sources de connaissances, la perception est en position subordonnĂ©e. Pour croire en notre perception, il faut dâabord croire en lâexistence dâun mode extĂ©rieur, et pour croire en lâexistence dâun monde extĂ©rieur, il faut croire en lâexistence de Dieu, ĂȘtre infiniment parfait qui nous a créé et ne peut souhaiter nous tromper. Nous avons dit croire », alors que Descartes aurait Ă©crit savoir ». Mais nous entendons ici par croyance le terme gĂ©nĂ©ral qui englobe toutes les affirmations que nous tenons pour vraies, quel que soit leur degrĂ© de certitude. En ce sens, nous pouvons dire que Descartes entend fonder la croyance certaine, le savoir, sur une premiĂšre certitude apodictique, le cogito, qui lui permet dâaboutir Ă une seconde croyance certaine, lâexistence de Dieu, jusquâĂ sâassurer ainsi dâun ensemble de connaissances » fondĂ©es. On peut bien sĂ»r ne pas ĂȘtre convaincu par la fondation du savoir proposĂ©e Descartes. Les preuves de lâexistence de Dieu quâil expose nâont pas emportĂ© la conviction de tous ses lecteurs. Mais il nâen reste pas moins quâil a bien montrĂ© que la connaissance du monde extĂ©rieur supposait des concepts et un travail intellectuel qui nâĂ©taient pas directement produits par la vision » de ce monde. La perception nâatteint une valeur objective que par son inscription dans un cadre rationnel. Câest parce que nous pensons ce que nous voyons que nous pouvons lĂ©gitimement y croire. La perception seulement passive ne serait que subjective. Elle ne commence Ă recevoir un contenu objectif que parce que la raison la structure par ses concepts. Comme le montre Descartes dans sa cĂ©lĂšbre analyse dâun morceau de cire deuxiĂšme mĂ©ditation, câest notre entendement » qui fait que nous voyons le mĂȘme objet en dĂ©pit des changements des sensations. Et câest le secret de la science moderne que Descartes a contribuĂ© Ă construire que dâappliquer systĂ©matiquement des concepts rationnels, au sens oĂč ils peuvent se prĂȘter Ă une mesure et donc Ă une mathĂ©matisation, Ă lâexpĂ©rience. De cette façon on ne se contente pas de percevoir, mais on entend parvenir Ă connaĂźtre, au sens objectif du terme. Une perception isolĂ©e nâaurait guĂšre de sens si on ne pouvait la rattacher Ă dâautres, la comprendre comme le moment dâune objectivitĂ© que notre raison essaie de construire, notamment en soumettant au test de lâexpĂ©rimentation les consĂ©quences tirĂ©es de ses hypothĂšses. Ainsi lorsque Torricelli parvient Ă peser lâair pour la premiĂšre fois, il dĂ©passe ce qui est directement vu pour atteindre une rĂ©alitĂ© qui nâĂ©tait pas immĂ©diatement Ă©vidente. Est-ce Ă dire que nous ne pouvons croire que ce que la science nous permet de voir », en ce sens quâelle nous conduit Ă accorder notre confiance en des concepts quâelle peut rĂ©fĂ©rer, de façon plus ou moins indirecte, Ă des observations objectives ? Ce serait oublier le caractĂšre irrĂ©mĂ©diablement relatif de lâobjectivitĂ© scientifique. Câest ce nous rappelle Einstein dans un texte cĂ©lĂšbre oĂč il compare le scientifique Ă un homme essayant de comprendre le mĂ©canisme dâune montre dont il ne pourra jamais ouvrir le boĂźtier. Le scientifique ne peut se contenter de ce quâil voit, il invente des concepts pour comprendre ce quâil observe. Ces concepts doivent ĂȘtre confrontĂ©s Ă lâexpĂ©rience. Si cette confrontation est rĂ©ussie, si la thĂ©orie qui utilise ces concepts est validĂ©e, le scientifique est parvenu Ă son but. Mais il ne peut Ă©liminer la possibilitĂ© que dâautres concepts, porteurs dâune autre thĂ©orie, ne puissent expliquer tout aussi bien les phĂ©nomĂšnes observĂ©s. Pas plus quâil ne peut ĂȘtre sĂ»r que de nouvelles observations ne vont pas infirmer sa thĂ©orie. Par principe, le scientifique ne peut comparer sa thĂ©orie Ă la rĂ©alitĂ© au sens absolu du terme. Il ne peut la comparer quâĂ ce quâil observe. Et ce quâil observe dĂ©pend dans une grande mesure de la thĂ©orie quâil utilise. Si lâon rejette le fondement mĂ©taphysique que Descartes entendait donner Ă la physique, Ă la connaissance de la rĂ©alitĂ© extĂ©rieure, il ne reste que la confiance limitĂ©e que nous pouvons accorder Ă la dĂ©marche scientifique, qui procĂšde par hypothĂšses et expĂ©rimentations. Alors, ne faut-il croire que ce que nous voyons ? La rĂ©ponse est rĂ©solument nĂ©gative. Nous ne pouvons nous limiter Ă notre perception si nous voulons tenir pour vraies certaines affirmations. Et nous avons vu que pour les besoins de notre vie pratique, pour nous en tenir Ă ce qui est le moins discutable, nous ne pouvions faire autrement que de dâaccorder une certaine confiance Ă des affirmations quâaucune expĂ©rience directe ne vient corroborer. Certes, il faut garder un esprit critique et bien distinguer entre les diverses affirmations que nous sommes portĂ©s Ă tenir pour vraies, Ă croire. Il y a celles qui sont vĂ©rifiĂ©es, ou vĂ©rifiables, dans le sens oĂč elles peuvent ĂȘtre confrontĂ©es Ă une expĂ©rience objective. Il y a celles qui sont simplement plausibles, parce quâelles ne sâopposent Ă aucune observation objective. Et il y a celles qui demanderaient une plus grande investigation, car elles ne rentrent pas dans le cadre des affirmations vĂ©rifiĂ©es, tout en Ă©tant difficilement rĂ©fĂ©rables Ă une expĂ©rimentation. Cet esprit critique doit nous servir Ă remettre en question nos croyances, nos convictions, et mĂȘme nos certitudes. La perception sensible, cette expĂ©rience directe et vĂ©cue qui a certes la force irrĂ©cusable de la prĂ©sence nâa pas pour autant le privilĂšge de la vĂ©ritĂ© et elle nâest mĂȘme pas le critĂšre indispensable de celle-ci. Nous avons besoin de croire au-delĂ de ce que nous voyons, et nous avons le devoir de douter, si nous cherchons la vĂ©ritĂ©, de ce qui nous apparaĂźt comme le plus Ă©vident. Published by Clavier - dans La vĂ©ritĂ©Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt Ă la place des clous, et si je ne mets pas ma main dans son cĂŽtĂ©, je ne croirai point. » (Jean 20.25) Vous, comme moi, avons souvent entendu certaines personnes nous dire : « Moi, je suis comme Saint-Thomas, je ne crois que ce que je vois » !
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