Maisle gĂ©nie nâest que lâenfance retrouvĂ©e Ă volontĂ©, lâenfance douĂ©e maintenant, pour sâexprimer, dâorganes virils et de lâesprit analytique qui lui permet dâordonner la somme de matĂ©riaux involontairement amassĂ©e. Câest Ă cette curiositĂ© profonde et joyeuse quâil faut attribuer lâĆil fixe et animalement extatique des enfants devant le nouveau, quel quâil soit
ï»żTexte Barnett Newman Au-delĂ du Beau, le Sublime Nous rĂ©affirmons le dĂ©sir naturel de l'homme pour l'exaltation, pour un souci de notre rapport aux Ă©motionsabsolues. Nous n'avons nul besoin des accessoires dĂ©suets d'une lĂ©gende dĂ©modĂ©e et caduque. Nous crĂ©ons desimages dont la rĂ©alitĂ© est Ă©vidente d'elle-mĂȘme, et dĂ©lestĂ©es de ces accessoires, de ces bĂ©quilles Ă©voquant uneparentĂ© Ă l'imagerie dĂ©modĂ©e du sublime ou du beau. » 3. TRANSITION Le gĂ©nie est la vie de l'art Ă l'oeuvre dans les oeuvres d'art. Elle est effectivement liĂ©e Ă l'enfance retrouvĂ©e Ă volontĂ© elle est semblable Ă une ivresse infinie et bienheureuse. III. Art, enfance et Ivresse 1. L'ivresse comme condition psychologique requise dans l'art Texte Nietzsche Le CrĂ©puscule des idoles 1888, FlĂąneries inactuelles», § 8, traduction Henri Albert SociĂ©tĂ© du Mercure de France, 1899. Pour qu'il y ait de l'art, pour qu'il y ait une action ou une contemplation esthĂ©tique quelconque, une conditionphysiologique prĂ©liminaire est indispensable l'ivresse . Il faut d'abord que l'ivresse ait haussĂ© l'irritabilitĂ© de toute la machine autrement l'art est impossible. Toutes les espĂšces d'ivresses, fussent-elles conditionnĂ©es le plusdiversement possible, ont puissance d'art avant tout l'ivresse de l'excitation sexuelle, cette forme de l'ivresse laplus ancienne et la plus primitive. De mĂȘme l'ivresse qui accompagne tous les grands dĂ©sirs, toutes les grandesĂ©motions; l'ivresse de la fĂȘte, de la lutte, de l'acte de bravoure, de la victoire, de tous les mouvements extrĂȘmes;l'ivresse de la cruautĂ©; l'ivresse dans la destruction; l'ivresse sous certaines influences mĂ©tĂ©orologiques, par exemplel'ivresse du printemps, ou bien sous l'influence des narcotiques; enfin l'ivresse de la volontĂ©, l'ivresse d'une volontĂ©accumulĂ©e et dilatĂ©e. â L'essentiel dans l'ivresse, c'est le sentiment de la force accrue et de la plĂ©nitude. Sousl'empire de ce sentiment on s'abandonne aux choses, on les force Ă prendre de nous, on les violente, â on appellece processus idĂ©aliser . DĂ©barrassons-nous ici d'un prĂ©jugĂ© idĂ©aliser ne consiste pas, comme on le croit gĂ©nĂ©ralement, en une dĂ©duction, et une soustraction de ce qui est petit et accessoire. Ce qu'il y a de dĂ©cisif c'est,au contraire, une formidable Ă©rosion des traits principaux, en sorte que les autres traits disparaissent. 2. Dans le gĂ©nie, l'artiste dĂ©tient une double existence Texte F. Borel Le ModĂšle ou l'artiste sĂ©duit , Skira Le crĂ©ateur dĂ©tient une double existence dans sa chair et dans son oeuvre. Il se retourne comme une tuniquede Nessos tunique trempĂ©e de sang et de poison, qui fit mourir HĂ©raclĂšs et s'enfante Ă l'image d'un nouveau corpsmaternel. Son sang, son sperme se rĂ©pandent dans l'oeuvre et fĂ©condent, Ă tel point d'ailleurs qu'Ă plusieursreprises des peintres cĂ©lĂšbres pour la qualitĂ© exceptionnelle du rendu des carnations comme Le Titien par exemplefurent soupçonnĂ©s de mĂȘler rĂ©ellement Ă leurs pigments sang ou sperme, c'est-Ă -dire les substances vitales de leurĂȘtre. » CONCLUSION Le gĂ©nie a ceci de semblable avec le monde et l'esprit de l'enfance ,il est ouverture et explosion sans limite vers lacrĂ©ativitĂ©. Le gĂ©nie est une ivresse crĂ©atrice qui s'exprime Ă volontĂ© et sans contrainte. Le gĂ©nie n'est pascommandĂ©, il est libre et ouvre les portes de l'esprit nous faisant dĂ©couvrir des mondes insolites, magiques Ă l'instardes paradis perdus de l'enfance.. »
Cest le temps tout entier qui emprisonne la volontĂ©. MĂȘme emprisonnĂ©, « vouloir dĂ©livre », rappelle toutefois Nietzsche. Incapable de « briser le temps », la volontĂ© nâen demeure pas moins volontĂ© de puissance, exigence de toujours pouvoir vouloir. Elle ne saurait dĂ©truire son cachot, elle peut au moins le « narguer », comme
Cette citation de Charles BAUDELAIRE Le génie, c'est l'enfance retrouvée à volonté. , fait partie des plus belles citations et pensées que nous vous proposons de Charles BAUDELAIRE. Partager cette citation Vous trouverez ci-dessous des illustrations de cette citation de Charles BAUDELAIRE que vous pouvez facilement télécharger ou publier directement sur vos réseaux sociaux préférés tels que Facebook, Twitter, Instagram ou Pinterest. Citations similaires Dans les citations ci-dessous vous trouverez des citations similaires à la citation de Charles BAUDELAIRE Le génie, c'est l'enfance retrouvée à volonté. , contenant les termes génie, enfance et retrouvée. Voir d'autres citations d'auteurs Découvrez des centaines d'auteurs célÚbres et toutes leurs citations célÚbres. Aldous HUXLEY Alfred Hitchcock Baltasar GRACIAN Diane DE BEAUSACQ Gérard DEPARDIEU Jean-Pierre Florian Ovide Paul AUSTER Pierre-Auguste Renoir Pindare Sören Kierkegaard Stephen King Rechercher une citation
QuĂȘtedâoriginalitĂ©, volontĂ© dâexpression, recherche dâun idĂ©al, souci de la mise en scĂšne : tous ces traits qui caractĂ©risent la crĂ©ation artistique se retrouvent dans le processus de crĂ©ation de soi quâest, pour Philippe Gutton, lâadolescence. Comprendre ce besoin qui pousse Ă essayer, innover, crĂ©er, câest comprendre ce qui fait la spĂ©cificitĂ© dâun Ăąge Ă nul
vPWOP. 8lb27tzh6k.pages.dev/188lb27tzh6k.pages.dev/208lb27tzh6k.pages.dev/768lb27tzh6k.pages.dev/1488lb27tzh6k.pages.dev/2368lb27tzh6k.pages.dev/2448lb27tzh6k.pages.dev/68lb27tzh6k.pages.dev/2468lb27tzh6k.pages.dev/118
le génie c est l enfance retrouvée à volonté