Quelle porte un amour à fond, comme une lame. Torse, qu’on n’ôte plus du cœur sans briser l’âme ; Si c’est alors qu’on peut la laisser, comme un vieux. Soulier qui n’est plus bon à rien. Rafael. Soulier qui n’est plus bon à rien. Ah ! les beaux yeux ! Quand vous vous échauffez ainsi, comme vous êtes. 2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 0102 C'est un Monde Féerique qui s'est dévoilé aux premières heures de l'aurore en ce premier jour Nous avions en cette nuit de Réveillon, franchi l'Espace Temps, sans y prendre garde, pour nous retrouver dans le monde de Narnia Tout y était plus vrai que nature. Le mimosa emprisonné méthodiquement par le givre s'était endormi figé dans sa gangue, plus d'odeur... Mais en croquant les fleurs bonbons, leur parfum éclatait généreusement en bouche. Les branches squelettiques, crochues, du mirabellier, prennent par instant, un aspect presque inquiétant. Ce qui n'est pas le cas du rustique chèvrefeuille, qui se prend fièrement pour du corail Quant au palmier, même si ce n'est pas sa tasse de thé, il support bien le moins 4°, il joue même à la mariée avec la complicité des toiles d'araignée Le laurier thym, indestructible, a encore la coquetterie de franger ses feuilles d'argent. Le Désespoir du Peintre en rajoute une couche ! Le noisetier, protège ses chatons comme il peut. Concours de dentelles entre les chaises oubliées et le portail d'entrée. Belle rivalité ! Boule de buis glacée, échevelée, cassante comme du verre se perd dans une brume légère Ce soir, le ciel reprend des couleurs pour border le Soleil Aujourd'hui les cieux étaient de la Fête en cette première journée de la nouvelle année.... Présage de bonnes augures pour 2015 ? Je ne sais, mais Grand Merci pour le fabuleux spectacle... Bonne journée Published by Mamigoz - dans Jardin-bricolage-écologie

Jesouhaite que 2023 t'apporte le réconfort que tu mérites." 3 - "Je te souhaite, en cette année difficile, de l'espoir pour te guider et beaucoup d'amour pour t'entourer." 4 - "Dans cette épreuve que tu traverses,

Hors ligne 12 Novembre 2018 Reposons-nous et écoutons la pluie Oui, je le répète, absorbons ce bruit N’est-il pas aussi beau que la douce folie Qui parcoure mon sang et ma tête endormie Lorsque je m’allonge et ouvre les yeux Je la vois qui s’écoule et transforme le bleu Du ciel, de la nuit et les nuages feu Du soleil couchant, et le gris est heureux Reposons-nous et écoutons la pluie Elle nous dit qu’il est temps de garder ainsi Une écoute symphonique quand elle chante et crie Tout comme l’orage dont elle se nourrit Mais qu’elle est avare dit la vie Là ou justement elle ne sait pas tomber Et j’enrage de celle qui inonde mes prés Comme je prie pour celui qui l’attend à midi. Hors ligne 12 Novembre 2018 Ecouter la pluie est bien mélancolique, mais parfois elle est utile et quand il a fait chaud on l'attend avec plaisir. Le son de la pluie peut laisser imaginer des instants de solitude, de tristesse..je n'aime pas la pluie.. mais nous ne sommes pas maitre du temps qu'il fait donc sommes bien obligés de s'y soumettre avec allégresse, enfin c'est ce que je me dis dans ma bretagne pluvieuse. Hors ligne 12 Novembre 2018 Moi aussi j'aime écouter la pluie, comme j'ai aimé lire ton poème.... et même si elle tombe trop ou pas assez, là ou ailleurs Belle soirée Maune Hors ligne 12 Novembre 2018 j'envie Loulette qui habite près de Toulon dans le sud ,quelle belle région ...là il pleut mais peu ouais mais y'a des vents terribles toute l'année Hors ligne 12 Novembre 2018 Moi aussi j'aime écouter la pluie, comme j'ai aimé lire ton poème.... et même si elle tombe trop ou pas assez, là ou ailleurs Belle soirée Maune merci maune, une pluie sur le chemin, sur les carreaux, c'est un chant symphonique de la nature Hors ligne 12 Novembre 2018 J'aime ta pluie qui chante une belle mélodie. Bravo pour ce joli poème qui est en accord avec notre journée pluvieuse. Bonne soirée Personne o Maître poète Hors ligne 12 Novembre 2018 coucou Gand Loup Michel, j'aime la pluie ... même si elle dure ... elle fait boucler mes cheveux encore plus et je ne pense jamais à prendre mon parapluie mdr la pluie est une chanson a mon oreille ... mais en ce moment ... la terre se dessèche un peu partout hélas ! Bien à toi Rose *** Hors ligne 12 Novembre 2018 J'aime ta pluie qui chante une belle mélodie. Bravo pour ce joli poème qui est en accord avec notre journée pluvieuse. Bonne soirée Personne merci personne de me rejoindre sous la tempête... o Maître poète Hors ligne 12 Novembre 2018 Tiens ! Tiens ! Tu te connectes à cette heure indue lol Rose *** Hors ligne 12 Novembre 2018 coucou Gand Loup Michel, j'aime la pluie ... même si elle dure ... elle fait boucler mes cheveux encore plus et je ne pense jamais à prendre mon parapluie mdr la pluie est une chanson a mon oreille ... mais en ce moment ... la terre se dessèche un peu partout hélas ! Bien à toi Rose *** la pluie , c'est la vie, alors pourquoi devrait je la maudire. tout se transforme sous la pluie, et les tempêtes apaisent nos nerfs. Crois moi, c'est une vérité de chez moi. la pluie est une saleté salvatrice. Hors ligne 12 Novembre 2018 Tiens ! Tiens ! Tu te connectes à cette heure indue lol Rose *** je suis très prolifique ce soir dans mes lectures o Maître poète Hors ligne 12 Novembre 2018 la pluie , c'est la vie, alors pourquoi devrait je la maudire. tout se transforme sous la pluie, et les tempêtes apaisent nos nerfs. Crois moi, c'est une vérité de chez moi. la pluie est une saleté salvatrice. Oh ! Tu as sûrement raison Michel ... la pluie m'apaise aussi et puis ... tout semble passé au verni ... ça brille ! Rose *** o Maître poète Hors ligne 12 Novembre 2018 je suis très prolifique ce soir dans mes lectures surtout qu'il y a beaucoup à lire SUPER ! je ne dis pas ça pour les bouchons prévus pour le 17 ; moi aussi je vais bloquer avec ma ptite bagnole NA ! Hors ligne 12 Novembre 2018 surtout qu'il y a beaucoup à lire SUPER ! je ne dis pas ça pour les bouchons prévus pour le 17 ; moi aussi je vais bloquer avec ma ptite bagnole NA ! surtout qu'il y a beaucoup à lire SUPER ! je ne dis pas ça pour les bouchons prévus pour le 17 ; moi aussi je vais bloquer avec ma ptite bagnole NA ! moi je n'ai pas de bagnole alors comme ca c'est réglé o Maître poète Hors ligne 12 Novembre 2018 moi je n'ai pas de bagnole alors comme ca c'est réglé Bah ! Je ferai comme si tu étais là, sur le siège passager ! Tu m'apporteras du café chaud et très sucré ... par la voie de l'imagination " sourire" Rose ** Hors ligne 12 Novembre 2018 Bah ! Je ferai comme si tu étais là, sur le siège passager ! Tu m'apporteras du café chaud et très sucré ... par la voie de l'imagination " sourire" Rose ** je te suivrai plutot avec mon vélo et ma caisse en bois sur le porte bagage Hors ligne 12 Novembre 2018 Il est bien doux le chant de la pluie La tienne a une jolie mélodie ♫♪♫ Sous les tropiques, j'aimais bien l'écouter Lorsqu'elle tabourinnait sur les taules ondulées Merci pour ce partage. Amicalement Hors ligne 13 Novembre 2018 Bonjour Michel, Très beau poème, j'aime les derniers vers! La pluie ne me dérange pas, sauf quand elle fait des ravages à son passage autrement, je fais comme Gene Kelly je chante "Singin' in the rain" ou la chanson de Jane Birkin... Allez, je partage pour le plaisir d'entendre la pluie! Belle journée, merci de ce beau partage! Amitiés Isabelle Dernière édition 13 Novembre 2018 Hors ligne 13 Novembre 2018 Trop ... trop peu La pluie fait ce qu'elle pleut Et nous donne la vie Nous pleurons ses lavis sourire Un beau texte Michel Belle journée ☀️☀️☀️ Pierre Nosvœux pour pour tout le monde : 2022 Une Bonne Année de Paix ! 🎀. Meilleurs vœux de bonheur, de santé, prospérité, Toutes les meilleures choses que vous aimez, A l’occasion de la nouvelle Année

Imprimer la poésie ♦ Bonne année A4 ♦ Bonne année 2 par page ♦ Bonne année 4 par page Bonne annéeBonne année à toutes les choses, Au monde, à la mer, aux forêts, Bonne année à toutes les roses, Que l’hiver prépare en secret. Bonne année à tous ceux qui m’aiment, Et qui m’entendent ici-bas, Et bonne année aussi, quand même, A tous ceux qui ne m’aiment pas. Rosemonde Gérard 1871-1953

PLATONET LA POÉSIE 5. pie, pour Tynnichos de Ghalcis et son péan (1) ; le poète n'a donc de génie que si un dieu parle par sa bouche. De même, comment expliquer rémotion intense qu'un bon rhapsode éprouve aux passages pathétiques de ses récitations, et qu'il fait d'ailleurs ressentir à son auditoire? le souille divin remplit le poète, le poète inspire le

Reminder of your requestDownloading format TextView 1 to 363 on 363Number of pages 363Full noticeTitle L'Année des poètes avec six pages d'autographes, deux poésies inédites d'Alfred de Musset et une préface de Frédéric Mistral / morceaux choisis, réunis par Charles FusterPublisher ParisPublication date 1892Contributor Fuster, Charles 1866-1929. Éditeur scientifiqueRelationship textType printed serialLanguage frenchLanguage FrenchFormat Nombre total de vues 3329Description 1892Description 1892 VOL3.Rights Consultable en ligneRights Public domainIdentifier ark/12148/bpt6k5440715xSource Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-YE-2682Provenance Bibliothèque nationale de FranceOnline date 23/09/2008The text displayed may contain some errors. The text of this document has been generated automatically by an optical character recognition OCR program. The estimated recognition rate for this document is 100%.Troisième Volume, L'Année des Poètes MORCEAUX CHOISIS REUNIS PAR CHARLES FUSTER Avec quatre pages d'autographes, des dessins, des portraits et des notices bibliographiques. AU " SEMEUR " 92, BOULEVARD DE PORT-ROYAL, 92 PARIS L'ANNÉE DES POÈTES Pour tous renseignements concernant l'Année des Poètes, les ouvrages de ses collaborateurs, etc., s'adresser à M. CHARLES FUSTER, boulevard de Port-Royal, 92, à Paris. OUVRAGES DE M. CHARLES FUSTER POÉSIE L'AME PENSIVE 2e édition . 3 frsLES frsLES 2e édition 4 » POÈMES 2e édition 4 » L'AME DES CHOSES 40 édition 4 » LE SIÈCLE FORT » 50 LA DENTELLIÈRE DE BRUGES » 50 LE COEUR 4° édition 4 » PROSE CONTES SANS PRÉTENTION 250 ESSAIS DE CRITIQUE 3e édition. 3 5° ART ET PATRIOTISME 50 LES POÈTES DU CLOCHER [édition de luxe 10 » — — 4e édition , 6 » L'AMOUR DE JACQUES 7e édition 3 » L'ANNÉE DES POÈTES PREMIER VOLUME 1890 Avec six pages d'autographes, deux poésies inédites d1 ALFRED DE MUSSET et une préface de FRÉDÉRIC MISTRAL. PRIX 10 FRANCS Il ne reste plus que quelques exemplaires. L'ANNÉE DES POÈTES DEUXIÈME VOLUME 1891 Avec six bages d'autographes, une page dé dessins, et des notices biographiquenés. PRIX 10 FRANCS Troisième Volume. L'Année des Poètes MORCEAUX CHOISIS RÉUNIS PAR CHARLES FUSTER Avec quatre pages d'autographes, des dessins, des portraits et des notices bibliographiques. AU " SEMEUR " 92, BOULEVARD DE PORT-ROYAL, 92 PARIS DESSIN DE SOULARY DESSIN DE SOULARY ecteur et ami, voici notre troisième voA voA comme aux précédents, — comme aux suivants sans doute, — on reprochera de n'être pas complet. Nous n'avons guère pu ni voulu puiser dans les oeuvres de certaines écoles, auxquelles s*appliquent trop bien ces vers-, écrits il y a trois siècles, par le poète Maynard Ce que ta plume produit Est couvert de trop de voiles ; Tes discours sont une nuit, Veuve de lune et d'étoiles. Mon ami, chasse bien loin Cette noire rhétorique Tes ouvrages ont besoin D'un devin qui les explique. Si ton esprit veut cacher Les belles choses qu'il pense, Dis-moi, qui peut t'empêcher De te servir du silence ? 6 L'ANNÉE DES POÈTES. A cette époque de trouble intellectuel, nous tenons pour un devoir de mettre surtout en lumière les auteurs, peu prisés de leurs contemporains, qui parlent encore français, et n'abandonnent pas les thèmes éternels, les sources vives de lapoésie. Nous rappelons d'ailleurs, une fois encore, que /'ANNÉE DES POÈTES n'a nullement la prétention d'être une anthologie, un recueil de chefs-d'oeuvre, mais bien un choix de matériaux pour l'anthologie future, et un moyen de tenir ses lecteurs au courant de la production actuelle. Moins que jamais nous y devions renoncer, alors que 1892 a vu le succès retentissant d'un drame romantique, un retour toujours plus marqué vers des poètes comme Lamartine, et, à propos de la statue Baudelaire, des luttes d'idées, des polémiques dont le ton même attestait la vitalité de notre amour des lettres. En lisant l'ANNÉE DES POÈTES de 1892, on y remarquera quelques améliorations. Nous y avons fait la part plus large aux notices, aux citations que ces notices renferment; quelques dessins, — dus au crayon de deux poètes, Soulary et fos Parker, — et deux portraits complètent le recueil. Nous y avons mis, également, des vers, inédits ou peu connus, de poètes morls dans Vannée, et de deux autres plus anciens, mais remarquables à des titres divers, Hippolyte Lucas et Louis Bouilhet. UN TOÈTE DE CHEVET Les jeunes hommes de ma génération, qui naissaient quand Sully Prudhomme publia ses premiers vers, se sont habitués à voir en lui, plus encore qu'en Musset, le poète de l'amour. Amour moins passionné, mais plus tendre; moins orageux, mais tout en nuances ; amour un peu malade, amour exquis, et au charme duquel aucun de nous ne s'est soustrait. Plus d'un, adolescent, a imité Sully Prudhomme en des vers où il exagérait sa manière rimeurs ou non, Sully Prudhomme nous a tous initiés à la vie sentimentale, telle qu'il l'eut ou la rêva, et — nous l'avons compris depuis, —telle que l'ont fort peu d'hommes. On a beaucoup accusé notre génération de se complaire dans les raffinements moraux. L'influence de Sully Prudhomme y est pour plus qu'on ne le croit. Chacun de nous, vers seize ans, recherchait les jeunes filles aux yeux fatigués, les femmes pâlies; malgré les troubles de l'âge ardent, peut-être à cause de ces troubles, chacun exagérait encore les scrupules et les jalousies d'amitié, les extases de l'amour platonique. Que la jeune fille se mariât, que la jeune femme allât dans les bras d'un autre, nous nous en consolions, — après combien de larmes, au petit jour, dans l'étroite couchette de fer! — en répétant l'adorable piécette Si je pouvais aller lui dire. Nous ne voulions pas des caresses Les caresses ne sont que d'inquiets transports... Parfois, même, nous préférions les liaisons plus lointaines encore, les lettres intimes qu'on échange avec un être mystérieux, dont la féminité se trahit à peine par l'odeur discrète de la verveine embaumant le papier. Qui sait? peut-être, tout au fond, les grands garçons que nous fûmes, auraient-ils préféré mener le dialogue 8 L ANNEE DES POETES. de plus prés; mais ils se rappelaient le prologue des Vaines Tendresses Le vrai de Vamitié, c'est de sentir ensemble; Le reste en est fragile épargnons-nous l'adieu. J'ai l'air de plaisanter, de railler n'est plus loin de ma pensée. Je suis fâché contre moi-même, fâché de ne plus retrouver en moi tant de pensées, de sentiments, de principes même que nous eûmes, et qui étaient délicats, purs exquisement. Devinant combien elle est fragile à caresser, l'épousée au front diaphane », nous tenions pour un devoir d'adopter le célibat; nous osions la rêver à peine, comme la dernière volupté de toutes, cette solitude où voltige un baiser »; et quel infini dans nos regards, au milieu du cercle d'amis, au crépuscule, quand les jeunes filles frissonnaient un peu sous la nuit imprévue, qu'elles se prenaient à soupirer, — pour d'autres que nous, — et que nous leur récitions, à voix rythmique et monotone Mais, fidèle, toujours l'attendre, Toujours l'aimer l Hélas! la vie est venue. Celles qui nous inspiraient une dévotion si respectueuse, la vie leur a fait connaître, — souvent avec brutalité, — des réalités peu romanesques elles sont devenues femmes, sont devenues mères, et ont pu constater qu'après la cérémonie nuptiale, dans l'existence à deux, même après la naissance de Bébé, dans l'existence à trois, cela ne se passe pas précisément comme chez les poètes élégiaques. Nous avons fait les mêmes constatations, et elles ont été plus pénibles, car elles nous ont forcés à en faire d'autres sur nous-mêmes. Nous avons dû reconnaître, avec la déroute dans le coeur, et je ne sais quoi de fuyant dans les yeux, que nous n'étions pas dignes de notre idéal. Peu d'années ont passé; tout a changé de ce qui fut nous ; je ne dis pas que nous souffrions davantage, car jamais nous n'eûmes tant de mélancolie qu'en errant sous une saulaie, à seize ans, avec les demoiselles » de vingt ou L'ANNÉE DES POÈTES. 9 de vingt-deux, et en leur parlant d'amour pur... Ah ! le bon temps où nous étions si malheureux! C'est de ne plus savoir l'être, — l'être ainsi, — que nous avons ce je ne sais quoi, cette petite honte dans le regard. Et je n'osais plus relire mon Sully Prudhomme. J'ai lu depuis, sur l'amour, bien des pages qui étaient tout juste le contraire des siennes. Si vous m'en demandez mon avis sincère, je crois qu'elles ne sont pas plus vraies. Ni bête, ni ange » le proverbe a raison. Ange, — j'aimerais mieux cela que bête. Et, franchement, la bête seule parle dans cinq cents de nos livres. Cela fait cinq cents livres de trop. J'en cherchais un, — un livre de poète, — qui me donnât la vérité de la vie amoureuse. J'y aurais voulu trouver tant de sensations et de sentiments mêlés, tant de nuances ou de grands éclats, les tressaillements pour une main qui vous frôle, le souvenir persécutant d'une étoffe ou d'un parfum, l'exquise pression, sur vos lèvres, de doigts qui vous disent Silence », — les causeries ou les ivresses, la veilleuse discrète, qui semble une amie protégeant votre bonheur sans le regarder, et ce je ne sais quoi de grave, presque de religieux, qu'inspire la félicité suprême. Que d'autres choses encore ! Tout ce qui fait une vie à deux, je le cherchais de page en page; et j'en ai beaucoup trouvé dans les Heures d'amour. L'auteur des Heures d'amour ? Il naquit à Rennes, en 1807, mourut à Paris, en 1878, fut critique, dramaturge, historien, conteur, bibliothécaire de l'Arsenal, et, sa vie durant, fit oublier, oublia lui-même qu'il était un poète. Il popularisa les vers d'autrui, et négligea de publier les meilleurs d'entre ses propres vers. Lorsqu'il disparut, on le pleura, parce qu'il était bon, et quelques-uns le relurent, parce qu'en cinquante ans de vie littéraire, il avait dit cinquante mille choses intéressantes. Mais ses Heures d'amour, déjà bien anciennes, demeuraient dans la pénombre; quant aux poésies posthumes, griffonnées çà et là, sur quelque coin de carnet, elles eussent péri, si le fils d'Hippolyte Lucas n'avait été un bon fils, surtout 1 10 L'ANNÉE DES POETES. un délicat lettré. Car, bon fils, il eût pu encore, même par piété, faire de mauvaise besogne; lettré délicat, il a mis du tact dans l'admiration, et bien mérité de nous tous. Il reprit les Heures d'amour, qui dataient du romantisme ; il leur adjoignit les plus remarquables d'entre les poésies posthumes; il mena, pour le succès de ce recueil, une véritable croisade; il put conquérir le suffrage des meilleurs esprits savez-vous ce que je lui souhaite ? D'arriver à tant répandre ce petit livre, que désormais, amants satisfaits ou amoureux repoussés, tous le lisent et toutes, pour apprendre que la grande chose d'ici-bas est encore l'amour. Repoussé, leur dira-t-il, on doit conserver précieusement son amour, parce que la souffrance d'aimer est douce ; satisfait, on doit le conserver plus précieusement, en entretenir le feu, parce que son départ vous laisserait sans raison d'être, avec l'effarement de l'irréparable. Et cette leçon d'amour, qui, n'en déplaise à quelques-uns, est une leçon très morale, très noble, le recueil d'Hippolyte Lucas a encore ce mérite de la donner en des vers mi-païens, mi-chrétiens, un peu sensuels, un peu éthérés, alternant entre la passion et la tendresse, comme nous tous, et vrais comme la vie. Pas une note de l'amour qui n'ait vibré ; qu'une de ces notes manquât, la gamme tout entière eût été fausse ; vous pouvez y toucher, — vous verrez qu'elle est juste. Un poème, — car, au moins autant que la Marie de Brizeux, les Heures d'amour forment un poème suivi, — un poème de ce genre, disions-nous, renferme bien des nuances intermédiaires, mais surtout deux étapes sentimentales, deux notes auxquelles les autres peuvent se ramener. Chacune de ces notes ayant été, depuis que le monde est monde, touchée déjà par un poète principal, les Heures d'amour, avec leur contraste entre la molle volupté et l'intimité méditative, devraient donc éveiller en nous le souvenir de deux poètes. C'est Sully Prudhomme, et c'est Chénier. L'ANNÉE DES POÈTES. II Pour Chénier, cela saute aux yeux ». Lisez des pièces comme Noire Musée vous retrouverez, dans Hippolyte Lucas, quelque chose du précurseur des poètes modernes. Ce qui me frappe davantage, c'est de voir, en Hippolyte Lucas lui-même, un précurseur visà-vis de Sully Prudhomme. Ils n'ont, certes, pas le même tempérament. Nous devinons combien Sully Prudhomme a travaillé ses moindres strophes. Beaucoup de ses vers parlent de la lime, sentent l'huile ; les plus aisés ont encore exigé un effort persistant, minutieux, auquel nous devons des oeuvres parfaites, mais nullement spontanées. Hippolyte Lucas, au contraire, eut le sens de la mélodie facile. Il a écrit, à mille reprises, des vers pour la musique; le livret de Lalla-Rouck, par exemple, est de lui. A tout instant il trouve des vers comme celui-ci Vous partez, et tout va mourir... J'ai cité ce vers, et je ne sais trop pourquoi. Il a, par centaines, ses pareils, — jaillis tout simplement, sans trace d'effort, et nous donnant ce plaisir de l'admiration, — non, — du charme sans fatigue. Admiration est un trop gros mot; c'est plutôt le charme que nous subissons, quand nous lisons des pièces comme celle-ci. Tâchez de l'apprendre par coeur; je la tiens pour inimitable, car elle a été écrite par un amant qui se souvenait, et qui ne songeait même plus à être artiste, tant il restait amant OH ! COMME TU SAVAIS AIMER ! le souvient-il du laurier-rose ? Oh ! comme tu savais aimer ! Ma lèvre était près d'exprimer Le suc de la fleur fraîche éclose Oh! comme tu savais aimer! C'est la mort que ta lèvre touche. » Oh ! comme tu savais aimer ! La mort ! » et, prompte à t' alarmer, 12 L'ANNÉE DES POÈTES. Tu ravis la fleur sur ma bouche. Oh! comme tu savais aimer ! J'entends encor ta voix qui tremble Oh ! comme tu savais aimer ! Même tombe doit enfermer, Disais-tu, nos deux coeurs ensemble. » Oh ! comme tu savais aimer ! Ailleurs, — dans O mon amour ! par exemple, — vous trouverez tel distique mauvais, tel vers fait trop vite, mais aussi cette sincérité dans l'émotion, cette pénétration d'une caresse douloureuse, cette pureté par lesquelles le poète des Heures d'amour est le frère de Sully Prudhomme. Or, à ce moment-là, Sully Prudhomme n'avait rien publié, rien écrit; lorsqu'il écrivit et publia, il n'avait point lu Hippolyte Lucas; et c'est hier, seulement, que nous lui avons découvert ce précurseur. J'ai dit en quoi ils différaient je ne prétends pas, non plus, les mettre à égalité. Sully Prudhomme sera considéré, dans un siècle, comme un des quatre ou cinq, sinon des deux ou trois grands poètes du nôtre; Hippolyte Lucas, dans une existence dispersée, fut poète, mais ne se laissa l'être que de temps à autre, en distillant une simple goutte, et en ne l'enchâssant pas toujours, — sauf à la fin de sa vie, — dans l'or solide d'une forme sans alliage. La gloire de Sully Prudhomme ne peut prendre ombrage de cette réputation ressuscitée. Cela ne fait qu'un poète de plus pour enrichir notre histoire littéraire, et un ami, un livreconfident à garder au chevet de notre lit. Nous lui resterons fidèles, parce qu'il ne fut point un abstracteur de quintessence. Il n'a pas, comme on le fait aujourd'hui, reculé devant les motifs éternels lisez Encore le Printemps, par exemple, et vous verrez que ce n'est pas neuf; seulement, comme c'est la vérité même, c'est tout juste ce qu'il fallait dire. Ainsi lorsque notre poète regarde les choses et les interroge l' oeillet de la falaise, le chêne, la luciole lui sont prétextes à L'ANNÉE DES POÈTES. 13 comparaisons, lui donnent des leçons, mais pas subtiles, et que nous comprenons fort bien. Toujours vis-à-vis des choses, à propos d'elles, il va, dans Mon Jardin, dans La Vengeance des Arbres, jusqu'à l'extrême de la délicatesse sans mièvrerie. Sa pensée, fort haute, se fait accessible à tous par le pittoresque. Ainsi dans La Tour Ecoutez bien mon dernier rêve Une tour montait jusqu'aux deux. Des hommes se pressaient, sans trêve, Sur ces degrés audacieux. Mais, à chaque pas de la foule, O phénomène singulier! Chaque degré soudain s'écroule Pour descendre, plus d'escalier ! Il fallait, la marche ravie, Monter sans espoir de retour Frappante image de la vie, Je te connais, ô sombre tour ! La dernière strophe de la Tour avait un peu faibli. Voici dans le même genre,, -mi-aphorisme, mi-image, — un morceau sans tare, à la fois poétique, et, comment dirai-je ? logique dans la comparaison. C'est le Cimetière des Marins Marins portés par tant d'orages A tous les points de V horizon, Vous qui dormei sous ces ombrages, Parmi ces vagues de gazon ; Marins, auprès de vous j'envie Vimmobiliiê de ces flots; Las des tempêtes de la vie, J'aspire aux douceurs du repos. Pour vous, plus de lame perfide Ni de vent toujours agité; La croix est le mât qui vous guide Vers le port de V éternité ! 14 L'ANNÉE DES POÈTES. Notre vie entière, avec ses noblesses, ses déchéances, ses attendrissements, se retrouve à quelque page du livre. Lisez Les Larmes; une ou deux expressions ont vieilli; les tendres douleurs » rimant avec les douces fleurs » sont insuffisantes ; la bergère » est un peu surannée ; mais, comme vérité d'observation, comme psychologie, si vous aimez le mot, a-t-on jamais fait mieux ? Je transcris sans suppression aucune. Incontestables défauts, qualités exquises, tout Hippolyte Lucas est dans ces neuf strophes LES LARMES Larmes, qu'êtes-vous devenues, Larmes si promptes à couler ? Je pleurais rien qu'à voir les nues Vers le nord tristement aller. Je pleurais quand la tourterelle Roucoulait ses tendres douleurs ; Je pleurais lorsque, d'un coup d'aile, Le vent brisait les douces fleurs. Je pleurais lorsqu'aux jours d'automne, Dans les bois errant triste et seul, Je voyais leur pâle couronne Couvrir le sol comme un linceul. Tout ce qui se fane ou s'effeuille, Le lys, la rose ou l'amitié, Tout ce que la sombre mort cueille, Avait sa part de ma pitié. Sans pleurs je ne pouvais entendre Un mot héroïque ou touchant, Et combien n'en a fait répandre La bergère avec un vieux chant! Oiseaux de la mélancolie, Vous vous abattiez sur mon sein, Comme sur un roseau qui plie, Le soir, tombe un nocturne essaim. L'ANNÉE DES POÈTES. 15 A toute image fugitive Un soupir sortait de mon coeur, Et mon émotion craintive Se cachait au monde moqueur. Maintenant, dans la solitude, On ne m'entend plus soupirer ; Brisé par tant d'ingratitude, Pourquoi ne puis-je plus pleurer ? Tristesses encore inconnues, Que je voudrais vous exhaler ! Larmes, qu'êtes-vous devenues, Larmes si promptes à couler ? Oui, on les versait sans savoir pourquoi, ces larmes d'enfant. Plus tard, quand on aime, on pleure en sachant pourquoi. C'est qu'on la connaît, cette Différence entre l'amie rieuse, l'ami sombre; en souriant pour étouffer le sanglot, on a pu dire je sais mieux aimer que plaire, Et vous, mieux plaire qu'aimer ! On a redouté l'Absence De deux coeurs séparés par une loi fatale L'amour subtil s'en va comme un parfum s'exhale D'un flacon qu'on vient de briser ; Si l'on a peur de voir son essence envolée Il faut donc qu'elle soit à tout moment scellée Sur la bouche par un baiser ! On a maudit cette sombre écouteuse, » la jalousie; on en regrettera ensuite le départ je vivais, et je ne vis plus. En attendant, on évoque les divins souvenirs VOTRE NOM Dans mon coeur reste voire nom, Gravé d'une empreinte si forte Qu'en dépit de votre abandon Avec moi toujours je le porte, 16 L'ANNÉE DES POÈTES. Les lettres vont croissant, hélas ! Comme les chiffres que l'enfance Incruste, en riant aux éclats, Sur un arbuste sans défense. Ne s'occupant plus de son sort, On voit partir la troupe folle... Mais quelque jour, dans l'arbre mort, On trouve l'empreinte frivole. Et puis on revient à la nature pour lui demander L'oubli; on y trouve, par surcroît, je ne sais quoi de grave, de large, d'indulgent, qui est beau comme du meilleur Lamartine Oui, ton esprit fécond, création immense, Dans l'oeuvre qui finit et soudain recommence, Toujours pétille et bout; Tu rattaches le lierre à chaque toit qui tombe, Tu revêts de gazon ce qui fut une tombe, Tu renouvelles tout. Dès que l'aube verdit sous une ardente sève, Au fond des bois épais je m'assieds et je rêve, Dans l'ombre enseveli. Je me dis A quoi bon la vengeance et la haine ? Débris des jours passés, refleurissez sans peine, Couronnez-vous d'oubli ! » De façon plus précieuse, — et qui, cette fois-ci, évoque la comparaison avec les plus modernes d'entre nos modernes, — on dit le pourquoi des Pleurs d'amour que versa le poète Pourquoi donc, penché sur ta lyre, Regretter, comme un vain délire, Les pleurs qui tombent de tes yeux? Les pleurs à'un amoureux martyre Sont comme des gouttes de cire Pleines d'un ambre précieux. Tout, autour d'elles, se parfume ; Elles perdent leur amertume L'ANNÉE DES POÈTES. 17 Sous le feu brûlant qui les fond ; Et, pour toujours, la poésie Y met son empreinte choisie, Son cachet divin et profond ! On en avait fini avec l'amour, non avec les larmes. On en trouve pour le frère jumeau qui est mort avant vous; on en a pour le pays natal; on en a surtout... Mais lisez le Remords; cela vaudra mieux que mon commentaire Un jour j'étais couché sur mon lit de repos, Je lisais au hasard, et, jetant là l'ouvrage, J'aurais pu, comme Hamlet, dire Des mots, des mots I » L'enfant vint, sur le mien il posa son visage. Il voulut, — c'était là gentillesse de l'âge, — Faire semblant de lire, et moi, d'un dur propos, Je rudoyai Venfant, et, lui tournant le dos, De l' éloigner de moi j'eus le triste courage. Pauvre enfant que m'a pris le destin inconnu. Cet amer souvenir m'est depuis revenu, Je vois ta grosse larme et ta petite moue; Et j' éprouve un remords. Comme je donnerais Mon futile savoir, et mes livres après, Pour sentir, de nouveau, ton souffle sur ma jouet Je ne crois pas. d'ailleurs, — comme on l'affirme fréquemment, — que ce soit là le chef-d'oeuvre d'Hippolyte Lucas. Je relirai plus souvent, pour ma part, ses larmes si promptes à couler », et surtout ce rien, cette piécette venue toute seule, ce soupir de reconnaissance et de regret Oh I comme tu savais aimer ! Et je relirai tout le reste, parce que, dans ce successeur d'André Chénier,dans ce précurseur de Sully Prudhomme, je trouve ce que notre âge viril demande à un poète de l'amour l'amour. Non pas la sensualité grossière, ni surtout les belles phrases d'un Narcisse psychologue, — l'amour tout simplement, sans épithéte, c'est-à-dire le désir, la possession d'un être par un autre, la souffrance 18 L'ANNÉE DES POÈTES. de l'un par l'autre, et, une fois tout fini, l'effroyable supplice de ne plus souffrir par cet être. Tout cela, avec les baisers, les odeurs, la vibration des voix, les soins à l'amie malade, les tristesses de l'éloignement, les doutes, les jalousies, lés élans de confiance éperdue, ce poète me le donne, ou m'en rappelle quelque chose. Comme il est humain et complet, je puis le relire sans qu'il fasse honte à l'homme actuel en lui rappelant l'adolescent d'autrefois. Ce livre, c'est un ami délicat, indulgent parce qu'il a traversé l'existence entière, et vu le pourquoi de tout, même d'un idéal qui rabat un peu ses ailes pour les briser moins sûrement. Lu il y a huit ans, je l'eusse moins goûté; je l'ai connu à l'heure exacte où je pouvais le comprendre, et où j'ai eu la joie de le sentir pareil à moi, lui qui renferme toute la vie d'un homme sincère, c'est-à-dire toute la pauvre sagesse de l'humanité. CHARLES FUSTER. DESSIN DE SOULARY LA MORT INÉDIT Je sais bien qu'il faut que l'on meure, Je sais bien que sonne à toute heure La sombre horloge du trépas. Oui, je sais bien que tout succombe, Et que l'on rencontre une tombe Sur son chemin, à chaque pas. Quand tout renaît sur cette terre, Quand les beaux jours sont revenus, Je vais dans le bois solitaire, Pensant à ceux qui ne sont plus. Le soleil darde en vain sa flamme, Le ciel montre en vain ses trésors Tout rayonne, excepté mon âme, Moins fidèle aux vivants qu'aux morts. Mais, en voyant briller la rose, Je dis, par la nature instruit La vie est une fleur éclose, La mort en est le fruit. » HIPPGLYTE LUCAS. LES PERSÉCUTIONS

Avantla tombée de la nuit, tu as parcouru le monde , Tu nous apportes l’écho des horizons de la vie. De toutes ses mains usées par le travail , des luttes et des victoires. Ton appel semblable à la lumière sans entrave. des rayons de l’aube. Transi et fouetté par la tempête , tu es le feu qui nous réchauffe.

CONTRAT POESIE CM1 P3 Bonne Année Le CONTRAT POESIE CM1 P3 Bonne Année Le Père Noël a rangé son tablier Champagne et cotillons, la nouvelle année est arrivée ! Roule Galette, nous allons te manger Les petits rois et les petites reines fêtent la nouvelle année Elle est arrivée dans le froid et les gelées Pour les plus chanceux, elle a revêtu son manteau immaculé Pour cette nouvelle année, je te souhaite une bonne santé et je t'envoie mille baisers. Annick Detailleur Nouvelle Année Nouvelle année, que nous apporteras-tu ? Du bonheur pour réchauffer nos cœurs ? De la joie pour être heureux chaque mois ? De la gaieté pour jouer et chanter ? De la réussite pour travailler vite ? Nouvelle année, que nous apporteras-tu ? Dès l’instant où tu choisis d’être joyeux, Appelle tes amis et joue avec eux. Ouvre-leur ton cœur et toute l’année Je te promets que vous serez heureux. Fabienne Berthomier La ronde des mois Janvier grelottant, neigeux et morose, Commande la ronde éternellement ; Déjà Février sourit par moment ; Mars cueille frileux une fleur éclose. Avril est en blanc, tout ruché de rose Et Mai, pour les nids, tresse un dais clément ; Dans les foins coupés, Juin s'ébat gaîment, Sur les gerbes d'or, Juillet se repose. Derrière Août qui baille au grand ciel de feu Se voile Septembre en un rêve bleu ; Le pampre couronne Octobre en démence. Novembre, foulant du feuillage mort, Fuit l'âpre Décembre au souffle qui mord. Et le tour fini - sans fin recommence. Édouard Tavan La galette des rois C’est la galette des rois, Des trois rois que l’on voit S’en aller en voyage Sur de belles images. Les rois sont retournés Mais la galette est là Toute ronde et dorée, Avec sa grosse fève Soigneusement cachée! Avec sa grosse fève Dont chacun de nous rêve! Ah! Serai-je le roi? Oui, dit mon petit doigt Oui, dit mon rire heureux D’ailleurs on voit déjà L’étoile dans mes yeux. La galette La galette est préparée Une fève dissimulée Dans la pâte bien dorée Nous allons la partager. Le plus jeune est désigné Sous la table il est caché Et une part sera donnée À celui qu'il va nommer. La galette distribuée Chacun aime la savourer Quand la fève est trouvée Quel convive est couronné ? Qui sera la reine ? Est-ce toi Hélène ? Ou bien toi Karen ? Qui sera le roi ? Est-ce toi Benoît ? Ou bien toi Éloi ? Et pourquoi pas moi ? Le premier jour de l'an Les sept jours frappent à la porte. Chacun d'eux vous dit lève-toi ! Soufflant le chaud, soufflant le froid, Soufflant des temps de toutes sortes, Quatre saisons et leur escorte Se partagent les douze mois. Au bout de l'an, le vieux portier Ouvre toute grande la porte Et d'une voix beaucoup plus forte Crie à tous vents Premier Janvier ! Pierre Menanteau
Nouvelle année, que nous apporteras-tu ? Dès l’instant où tu choisis d’être joyeux, A ppelle tes amis et joue avec eux. Ouvre-leur ton cœur et toute l’année Je te promets que vous serez heureux. Fabienne Berthomier annee N ouvelle année, année nouvelle, Dis-nous, qu'as-tu sous ton bonnet ?
Bonne année à tous ! * Pour suite… * Voilà que le temps passe encore et que sa fuite Qui jamais n’interrompt sa course, son orbite, Précipitant les gens toujours à sa poursuite Loin de leurs traditions, des usages, des rites… * Fidèles à des principes en ligne de conduite, À chacun nous souhaitons deux mille et dix huit Bonheurs sans la grippe courant de site en site Dans vos révolutions l’amour en satellite… * En ces moments de messe où les hommes s’invitent, De labeur et de peines quelques jours enfin quittes ! Que nos vœux en promesses se fortifient, écrites Ces paroles et reviennent à ceux qui les éditent ! * Oublions les augures que l’époque débite Les carottes trop cuites et les pommes de terre frites?… En sachant que bien mûrs les vers rongent les mythes… Changeant la déconfite cerise en réussite. * Quand soudain comme au ciel où les astres gravitent Aux joies d’être sur terre notre âme aussi lévite, Que lui dire à Noël Ô sinistre hypocrite ! », Tous les jours sont chers à ceux qui les héritent ! » * Et nous vous remercions de vos nombreux post-it, Attentions que l’année dans vos cœurs a produites, Des sourires à foison, du bien-être à la suite, Parce qu’à vos côtés, le temps passe…si vite ! * Pat et toute l’équipe de Roomanies. Un petit coup de pouce ?Vous pouvez participer au développement de notre site en nous versant une petite somme. €
\n \n\n\npoésie bonne année que nous apporteras tu
Afinde se souhaiter une bonne année, les CP se sont lancés dans l’apprentissage d’une nouvelle poésie, que voici ! Bonne Année. Bonne année à toutes les choses : Au monde ! A la mer ! Aux forêts ! Bonne année à toutes les roses. Que l’hiver prépare en secret. Bonne année à tous ceux qui m’aiment. Et qui m’entendent ici Je vous fais parvenir cette lettre d'amour de ma main poster à l'adresse de votre cœur À l'intérieur vous trouverez, ce que vous y avez fait naître Tous mes sourires et mon amour et puis surtout mon bonheur… A vous d'en prendre le plus grand soin avec votre délicatesse Car elle contient le plus précieux parfum de toutes mes caresses Pour vous dire Ô combien je pense à vous au clair de ma plume A votre étoile qui se balance s'anime sur ma feuille et s'allume Et je vous joins à cette lettre, en moi le plus petit secret Et vous la signe de volupté, de sentiments sur mes baisers Que je viens suspendre tendrement de mes doigts au bout de vos lèvres Pour vous emporter avec moi vers des voyages que personne ne rêve... Ecrire une lettre d'amour pour mon amour Vous cherchez comment écrire une lettre d'amour à une fille ou un mec? nous vous offrons une belle liste des meilleurs 160 Lettres d'amour avec multitudes façon pour dire à votre copine combien je t'aime. Lettre d'amour .Quand on est amoureux, des étoiles brillent dans nos yeux, le monde nous paraît merveilleux, on sourit sans arrêt, on pense sans cesse à l'être aimé, notre rêve devient réalité, au revoir solitude, au revoir habitudes, bonjour certitude. .Quand on est amoureux, c'est rêver à deux et devenir heureux, c'est de la douceur dans les yeux, beaucoup de tendresse dans nos gestes. .Etre amoureux c'est délicieux !P'tite lettre d'amour pour lui Quand on aime on devient tous un peu poète , les mots sortent du coeur et vont se poser sur le clavier , on pense à la personne aimé et tout devient facile , c'est un peu comme moi quand je pense à toi Dans mon rêve ....... Dans mon rêve il fait nuit et j'allume un bon feu de cheminée , Je t'attends dans un petit chalet , Ou j'ai tout préparé , Pour que tu passes une belle soirée , Qui te fasse oublier tous les soucis de la journée , A ton cou je me jette et sur tes lèvres je dépose un bisou , Brûlant , gourmand , Ce soir nous seront emportés , Dans un monde fait pour s'aimer ! Écrits une lettre pour toi Je te sens près de moi Et je ressens ton émoi Sentir c'est que peau aime Ressentir poésie suprême Et si vers un loin Ce point commun Cette sensation qui vibre Et qui a besoin des livres Écrits, lus et bien ressentis Pour n'être pas un tel oubli... Même si je dors, tu es là Dans mon cœur qui bat.... Lettre d'amour cette nuit J'ai passé cette nuit dans le creux de tes bras, Malgré la nuit, le froid tout au fond de ce bois, Tu m'as conté l'amour, et osé me le faire,, Encore au petit jour je ne peux m'en défaire. Tu m'as dit Ma chérie, écris, écris encore Parle moi de ta vie, écris, écris pour moi, Avant que je comprenne, le jour avait éteint, La vision de ton corps, me laissant seule sans toi. Ce n'était là qu'un rêve, mais Dieu qu'il était beau, La douceur de tes mains, tes baisers sur ma peau, Et soudain disparue cette magie étrange, Qui m'a faite devenir, fragile tel un ange. Pourtant il est resté au fond de ma mémoire, Ce désir dans tes yeux, et là sur mon grimoire, Je viens combler tes vœux, t'écrire des mots secrets, Que je viendrai te lire au fond de la forêt. Et voilà, un moment de tendresse avec toi, Je fais partir vers toi mes larmes et mes émois, Je te décris l'amour que je ressens pour toi, Et je te les envole, ils sont rien que pour toi. Je t'envoie mes baisers, sur la carte du tendre, Les arbres ouvrent leurs bras pour les laisser passer, Ils vont s'évaporer, je n'ai plus qu'à attendre, De te voir apparaître, et te savoir comblé ! Mais c'ette nuit encore, blottie tout contre toi J'écouterai ton cœur battre contre le mien Même si c'est un rêve, j'y reviendrai sans fin Et je resterai là, jusqu'au petit matin ! lettre d'amour pour la dernière nuit, Je me souviens de toi, de ma dernière nuit, La douceur de tes doigts, Ô passion infinie, Lettre d'amour à mon amour, chéri, mon homme que j'aime En cette fin d'automne, où les feuilles tombaient Par la fenêtre ouverte, le vent les dispersait. J'aurais voulu lutter et te garder encore, On s'était tant aimés, l'amour était si fort, Je savais cependant qu'il te faudrait partir, Mon corps dans le silence, souffrait tel un martyr. Souvent j'ai espéré sortir victorieuse De ce triste dessein qui alors se jouait, A chaque fois que tu me rendais bienheureuse, Sachant au fond de toi, qu'un jour ça cesserait. Et ce jour est venu, je ne voulais y croire, Qui donc m'enlèverait à tes sens généreux, A ces moments divins qui furent notre histoire, Mais qui en cet instant, faisaient pleurer mes yeux. Dernière nuit d'amour, d'échange et de tendresse, La douceur de ta peau, la chaleur de ton corps, Qui sur moi dispensait d'indicibles caresses, J'aurais voulu t'aimer combien de fois encore. Lové tout contre moi, ta main dans mes cheveux, Comme dans un écrin enfermés tous les deux, Avec pour seul ami ce mystérieux silence, Qui fit taire le vent et fit stopper sa danse. Nos corps se firent sages, refrénant nos élans, Ma tête contre toi, je perdais mon allant, Le sommeil doucement endormit mes paupières, Je me souviens de toi, mon amour éphémère. Lettre d'amour à ma chérie Dans la nuit j’ai senti ta douceur sur ma peau Effleurer l’épiderme bien glacé sans tes doigts Et soudain sans pensées la tentation des mots A décrire cette envie de me ​lover en toi De toucher cet instant ou mon cœur dans l’émoi S’éveille sous ta chevelure qui remonte sur moi Restant là dans le noir à espérer la foi D’être celui qui te donne une fièvre sans effroi ​​​​Un tremblement m’assaille lorsque mon rêve s’enfuit Je te vois t’éloigner tristement dans la nuit Murmurant mon prénom et mon envie surgit ! J’embarque dans ton sommeille, dans tes pas je te suis Dans la pénombre je tombe, dans tes bras je revis Mon corps lui se réveille et parcourt ton chemin Pénétrant toute ton âme l’intimité qui crie Ton plaisir d’être une femme dans mes yeux qui ont faim ​​De tes courbes sensuelles associées à ta vague A nos soupires cruels dessinant notre amour Mes mains sur ta poitrine caressant, je divague Le plus longtemps possible jusqu’au levé du jour … Croyez-moi chérie que cette simple lettre d'amour, n'est que pourrait être, que mon coin d'euphorie. a travers tes mots d'amour, a travers les photos, je trouve ta sincérité, je trouve la pure beauté. mais... dites-moi chérie, si je voudrais te partager, la couleur de l'aube, le fond marin lunaire...petit oiseau enchanté, au branche d'une rose.......L’étoile en clarté veux-tu bien chérie ? je t’écrirais en lettre je t’écrirai en poème d'amour je t’écrirai mon être... te montrer simplement O combien je t'aime LETTRES D'AMOUR Le plus beau verbe de la langue française C'est, je vous l'affirme à l'aise, Le verbe aimer Sans doute vous le savez... Toutes ses lettres d'amour nous guident vers l'amour et l'amitié Je vais vous le démontrer A l'impératif, je dis AIME Et si on prend la peine De les mélanger On trouve AMIE, AMI Tiens c'est singulier Si je retire le I Et oui, eh oui J'écris Le mot âme et puis Pour montrer sa dignité Sur le A je mets un chapeau, tenez, tenez. La lettre est bientôt terminée Si je retire le â que va-t-il rester? Il reste le "me" Voilà c'est terminé ................................ Si vous voulez vraiment aimer Aimez-vous pour commencer Et puis aimez les proches, les amis et les amies De toute votre âme c'est dit. Les lettres d' amour, c'est pas compliqué Il suffit de jouer avec coeur avec un mot et le tour est joué... .................................... Ô mon amour pour toi je me suis apprêtée J'ai mis ma robe, la plus belle, me suis maquillé Mes grands yeux marrons d'un trait noir d'elyner Je n'attends plus qu'enfin que ton soleil en moi libère Ses rayons d'or sur les grains de ma peau assoiffée ......................................... Je veux me régaler de voir tes yeux me déshabiller Deviner ces bas qui se cachent en dessous de la soie Qui m'effleurent la chair, à te laisser jaloux et en émoi Jusqu'à ce que ton âme soit prête à faire fondre La neige, au souffle chaud de ses envies d'y confondre Le plus exquis des sourires coquins, épousant la silhouette De mon corps dessiné , par cette robe à faire perdre ta tête Je veux que ton cœur jubile de plaisir, d'amour et supplie Quand tu glisseras ici ta main sur ma cuisse sans répit Sous l'impatience de monter plus haut là où sommeil Ces secrets qui mettent tes sens le plus Fou en éveil... ................................................. Viens, je t'apprendrai la tendresse, Je te montrerai comment son cocon Tout doucement efface ta tristesse Je me ferai papillon, Je volerai de fleur en fleur Pour t'apporter le bonheur. Viens, je vais t'apprendre la tendresse Je te prendrai dans mes bras 16 lettre d'amour Et je les ferai forteresse Qui te protégeront de tous les tracas. Viens prends mes mains Elles te montreront le doux chemin Des caresses et des câlins, Mes yeux t'envelopperont de leur douceur Et te caresseront jusqu'au fond du coeur. Viens je te ferai tendresse Et tu connaîtras le bonheur. Viens je vais t'apprendre la tendresse Cette douce caresse Qui vient du coeur. Viens, suis-moi, je suis la tendresse Qui, pour toujours, te dénouera le coeur ... La fréquences de mon amour envers toi dépasse celle de mon Coeur et pourtant je survie encore pour pouvoir t’aimer jusqu’au seuil. Lettre d'amour court Hier, je t’ai envoyé un ange pour te garder, mais il est revenue un peu plus tard pour me direles anges ne se gardent pas entre eux, je t’embrasse fort ..................................... Bonui mon p’tit cœur, tu me manques terriblement et j l’intime envie d’être prés de toi, dominée par tes bras, te sentir charnellement, 4 baisers . ..................................... incessamment je pense a toi mon tresor chéri, ceci ne fait qu’attiser mon desir d’être a tes cotes, cajolee par tes mains reines de la caresse , princesse de tes rêves . ..................................... j'ai envie de gouter tes lèvres plus bonnes que des cerises, si délicieuses comme des fraises aussi sucrées comme des raisins . ..................................... Mon destin est d'être avec toi pour te servir éveiller sur tes jours et tes nuits, ma vie est en toi où que tu ailles quoi que tu fasses, je serais toujours là même si je n'apparais pas physiquement tu es mon homme et je suis ta femme . ..................................... je voulais te dire que malgré tout je t'aime, mon coeur ne bat que pour toi et je veux passer ma vie à tes côtés ..................................... naitre c'est vivre, vivre c'est aimer, aimer c'est souffrir, souffrir c'est mourir, alors pourquoi vivre ? j'ai tout sauf toi, donc rien car tu es tout ..................................... depuis X ans je vis une véritable histoire d'amour, celle dont j'ai toujours rêvé, tu m'apporteras chaque jour la sourire, le bonheur, la tendresse. 16 Lettres d'amour Lettre d'amour français ..................................... Lettre d'amour Viens avec moi Ma tite gueule d'ange Viens, suis - moi Nous allons faire les vendanges, Les vendanges de l'amour. Nous cueillerons tous les jours Les raisons de la tendresse, Viens, viens il me presse De goûter le doux vin caresse Qui coulera sur nos peaux sans cesse, Dans nos coeurs et dans nos veines. Viens sur les coteaux, dans les pleines Nos coupes d'amour seront pleines Et nous goûterons la liesse De ce doux vin Qui coulera sans cesse Tout le jour, du soir au matin. Viens, allons faire les vendanges Nous ferons de notre vie la louange La louange de l'amour. Viens mon ange, C'est les vendanges ... ........................................ Lettre d'amour 11 J'aimerai être une de tes larmes, pour naitre dans tes yeux, vivre sur tes joues et mourir sur tes lèvres ..................................... Je te payerai un million de baisers en $ US, en dirhams ça fait 10 millions de battement de cœur éperdument amoureuse, l'offre t’intéresse ? ..................................... Ton regard encre de Chine Me fait courber l’échine Dans la profondeur de ses douces murailles Et tout doucement, mon cœur défaille. Il écrit des mots tendres Que seul mon cœur peut entendre, Il m’emmène dans de doux paysages Où l’amour fleurit sans orage. Ton regard écrit les pages De notre amour naissant Amour sans nuage Sur mon cœur d’adolescent. Ton regard, encre de Chine Me fait fondre et s’échine A me rendre heureux. Tes yeux deviennent mes yeux Mon regard, encre de chine Se fait muraille et s’échine A t’écrire tout son amour Sur la plage de tes yeux…. Ton regard … Mon regard … ..................................... Tu sais mon docteur a trouvé mon taux de sucre très bas, alors il m'a prescris de diluer mes boissons avec tes doigts. sauve moi mon amour Tu sais, la foudre de ton amour à atteint mon cœur à la force d'un coup de point d'un boxeur ne gagnant que en KO Tu sais chéri, si chaque grain de sable était un mot d'amour il me faudrait des plages pour te dire combien je t'aime !! ..................................... Lettre d'amour En souvenir de toi, Voilà qu'en ce jour de Novembre Tu viens bouleverse mes pensées Ô mon grand-père au cœur si tendre Rien ne pourra nous séparer ! Tu as été ma Madeleine Tu as été mon pain béni Tu m'as donné tant de je t'aime Toi ma lumière, toi mon génie Tu m'as offert tout l'or du monde Tu as oublié d'exister Pour toi je veux faire une ronde Avec mon cœur et mes baisers. Pour moi tu as été si tendre Quand chaque jour tu m'as aidée A me sortir de ces méandres Où la vie m'avait enfermée. Tu es revenu de la guerre Mais jamais tu n'en as parlé Tu as connu tant de misère Dans le tréfond de ces tranchées Pourtant tu as eu du mérite Ma grand-mère m'en a parlé Tu étais de ceux qui évitent De trop falloir se glorifier. Pourtant le soir à la veillée Tu me contais quelques histoires Il me semblait t'accompagner Sur le chemin du désespoir. Aujourd'hui j'ai une pensée Pour ta bravoure et ton courage A toi qui m'a toujours aidée Malgré en toi tous les ravages, Que cette guerre a pu laisser Mais que tu as gardés secrets. Je t'aime tu sais ô mon papé Pour tout ce que tu m'as donné. A chaque heure de ma vie Sais-tu qu'à toi je pense Et combien je suis triste aussi Depuis cette terrible absence. Je redeviens petite-fille Mes yeux s'embrument et je m'ennuie Dis-moi là haut, y'a-t-il une île Où tu viendras bercer mes nuits ? Dans ton royaume de lumière Je t'envoie toutes mes pensées Toi qui a remplacé mon père Toi le papé que j'ai aimé ! ..................................... Lettre d'amour 16 Tu m'a ouvert ton cœur et tu me donne confiance en moi pour chaque étape de ma vie. Reste mon petit ange très longtemps et sois l'homme de ma vie. Mille bisous . ..................................... A la nuit descendue les yeux levés au ciel Je suivrai ton étoile pour rejoindre tes pensées Pour revivre nos moments qu'on voudrait éternels Et aussi partager un merveilleux baiser Dehors le froid pourra venir friser nos peaux Nous aurons en nos corps la chaleur de nos mots Et aussi cet amour qui nous rend libres et beaux A briller comme l'or ou de vieux oripeaux Mais je reste ici bas fidèlement triste et seul Car pour moi diviser ne serait ce qu'un instant pour te faire voyager comme tes secondes le veulent Me devient difficile de rejoindre maintenant L'espace de te bras qui se meurt je le sais Quand tes yeux se larmoient à m'attendre toujours Pour toi je ne suis plus ce poète que j'étais Je ne suis plus qu'un homme qui se manque d'amour... ..................................... Lettre d'amour "Vieillir n'est pas mourir" J'en appelle à la tendresse qui se dessine au fil des ans Un petit peu plus de sagesse, qu'on a apprise avec le temps S'aimer autant et sans complexe, à la mesure de nos élans Savoir donner dans les caresses, même si on n'a plus vingt ans. S'aimer d'amour quel que soit l'âge, oui mais pouvoir s'aimer vraiment Et faire mentir certains adages qui voudraient qu'on soit abstinents. On peut le lire dans les yeux, dans un regard parfois brillant Sur les lèvres instant fabuleux, caché dans un baiser brûlant. C'est une main dans les cheveux, une caresse sur la joue, Quelque mots au creux de l'oreille, un sourire qui émerveille, Une balade improvisée, l'un contre l'autre bien serrés, Ou simplement dans la nuitée, moment d'amour sur l'oreiller. S'il est fini l'instant moins sage, des folies, des batifolages, L'amour lui est intemporel qui ne demande pas notre âge, S'il y a de l'envie, du désir, on se doit de s'y investir Et se donner dans le partage, preuve d'amour, malgré notre âge. lettre d'amour pour une femme Ne m’accompagnez pas, je pars me consumer Notre amour tel l'enfer m'a soudain enflammé Ma passion pour vos yeux en mon cœur a laissé Votre sourire étincelant à mon corps accroché Ils ont donner la vie à mon enveloppe charnelle Comme votre voix si belle sur toute ma citadelle Dont l'écho qui résonne me fit naître des ailes Et écrire des poèmes d'amour et de dentelle Mon paradis perdu dans votre jardin d'Eden S'est ouvert à nouveau sur ma vie Baudelairienne Tous vos parfums secrets avec votre ADN Ont pénétré mon âme traversant ma persienne Atteignant l'épicentre de tous mes sentiments Un tremblement de cœur qui fait battre sous le vent Mon esprit et ma peau qui s'écaillent dans le temps Ce temps même qui nous fit oublier le néant ! Je vous aime c'est certain et l'écris de ma main Vos cheveux doux si fins flottent encore chaque matin Sur mon visage peint de vos je t'aime vains Illuminant mon teint à en faire mon festin Les immortelles fleurs irriguées de mon sang Reprennent mille couleurs au degré de l’instant Ou sentant le bonheur je m’envole doucement Ô vers vous mon âme sœur je revis à présent… Lettre pour Âme sœur Je voudrais te louer toi ma tendre complice, Mon âme sœur, l'amie ô combien salvatrice, Qui m'a aidée du temps où mon corps était las, Où j'ai bien cru passer, de la vie à trépas. Grâce à toi tant de fois, j'en ai empli des pages, J'ai noirci le papier, fait s'envoler les mots, Certains étaient très doux, d'autres plus ou moins sages, J'aérais mon esprit, il me semblait moins sot. J'ai hésité souvent, faisant face au blocage, Ne sachant trop comment le lecteur captiver, Et je faisais en sorte de laisser un message, Qui partait de mon cœur pour tous ceux qui liraient. J'ai versé quelques larmes en contant des histoires, Qui me sont arrivées et qui m'ont tant meurtrie, Relisant haut et fort, comme dans un prétoire, Jamais trop satisfaite, de tout ce que j'écris. Certains jours cependant, j'ai dû baisser les armes, En fonction du contexte dans lequel je vivais, Il y a des douleurs qui parfois vous désarment, Laissant un grand silence, au fond de nos pensées. Au hasard d'un écho, d'une image sans doute, Je repartais soudain, je ne pouvais céder, Au cahot qui alors avait barré ma route, Et les mots s'alignaient sur le papier glacé. Tu m'es restée fidèle toi qui d'un bout de plume Viens musicaliser l'ensemble de mes mots Je poétise alors sur un croissant de lune, Et de ma poésie fais que tout semble beau. Merci à toi ma Muse, à ta complicité, A tes rimes qui naissent au fond de mes pensées, Qui te noies dans mon encre comme autrefois l'école, Puis t'enfuies gentiment sur les ailes d'Eole. Tu composes avec moi dès que mes yeux s'entrouvrent Au hasard des saisons tu viens batifoler, Dans le chaud, dans le froid, et ma plume t'approuve, Toi ma Muse qui aimes à me faire rêver. Lettre d'amour sensuel Réveille-moi si je m'endors Ne reste pas pas sans rien me dire, Embrasse-moi plus fort encore, Inonde moi de ton sourire. ..................................... Souviens-toi de nos nuits tendresse Quand tous les deux corps contre corps En appelions à nos caresses, A la mesure de nos accords. Refais-moi vivre quelque instant Cette passion, cette enivrante, Et ce plaisir dans les fragrances De ton parfum in ébranlé. Redonne-moi cette chaleur, Qui se mêlait à mes frissons, Lorsque s'effaçait ma pudeur, Et que nous perdions la raison. Envole-moi dans tes délires, Dans le vent de la volupté, Jusqu'à ce que mon cœur expire, Dans la saveur de tes baisers. En cette St Valentin ,une lettre si doux tendre et câlin.. Avec toutes ma tendresse.. Bisous. ..................................... Le cœur est la raison qui fait parler l'être aimé.. L'amour est là devant soi, On ne le voit pas il vol bien bas vol vers toi , Il est à deux pas vers soi attrape , attrape le! Il n'attend que toi Un seul bonheur ,un seul baiser apporter d'une main au fond de ton coeur trace ce chemin. vol ,vol ouvre lui ta porte laisse rentrer cette lumière qui brûle pour toi L'instant est précieux ,ne le laisse pas filer ,il est l'ensemble de la vie un souffle nouveau à vivre et aimer .. ..................................... Avant que ma tète explose je vais jouer le jeu... Mon coeur résonne quand je suis contre toi, J'aimais personne ne pourra m'aimer autant que toi. Tu sais combler mon coeur. J'ai goutter au bonheur. J'ai su quand tu m'a pris la main qu'ensemble on irai toujours plus loin, Il a suffit d'un regard... C'est avec toi que je vole, J'espere que le vent nous portera... ..................................... Je veux faire l'amour avec toi Je veux faire l'amour avec toi, pas d'une façon quelconque, d'une manière inoubliable qui ne connaît pas de temps, non, de façon charnelle, mais peau contre peau, avec le sang qui coule dans les veines en partant du cœur. Lèvres contre lèvres, coeur contre coeur, âme à l'intérieur de l'âme. Avec ton soupir qui s'entrelace au mien et se confond en moi. ..................................... Je ne veux pas de promesses ou de certitudes, mais seulement de t'aimer, de sentir que tes lèvres me font aimer et sentir tes mains qui me découvrent, qui m'envahissent. Sentir sur ma peau tes battements et la mélodie de ton cœur. Et moi ? Moi, je t'aimerai comme jamais auparavant, ..................................... Je t'aimerai pour un long moment qui vaudra l'éternité. Je t'aimerai comme je n'aurais jamais pu pouvoir aimer ; je t'aimerai avec une âme pleine, une âme à l'intérieur de l'âme et tu me sentiras sous la peau, et indélébile dans le coeur. Je te toucherai de l'intérieur et je savourerez chaque millimètre de toi, et puis ? ..................................... Et puis ça ne durera pas, je le sais, parce que les belles choses ne sont jamais éternelles, mais la magie de ce moment-là, la magie de moi, la magie de nous, tu la garderas ancrées à l'intérieur de toi. ..................................... Il te suffira de mélanger les souvenirs, et surgiront les frissons du cœur et nos plus beaux moments te laisseront une caresse dans le temps comme c'est le cas avec les plus belles choses. ..................................... Parce que si c'est vrai que de se laisser peut faire mal, il n'y a rien de plus douloureux que le regret de ne pas nous être appartenu et le doute en la manière dont on se serait aimés .... 7ZPd.
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  • poésie bonne année que nous apporteras tu