Dansce genre de domaines, nous devons faire confiance à ce que nos expériences nous ont appris et nous sommes en quelque sorte dans le registre des croyances ou des certitudes Il ne nous viendrait pas à l’idée de nier de telles évidences sous prétexte qu’elles sont invisibles.
15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 1433 Par peur d’être trompé, ou de se tromper, il peut nous arriver d’adopter l’attitude de Saint Thomas, l’apôtre qui ne voulait croire en la résurrection du Christ que lorsqu’il aurait vu et touché lui-même ses plaies. La vision, la perception sensible en général, ne nous met-elle pas devant la réalité elle-même, telle qu’elle est ? S’il faut se méfier de ce qui nous vient d’autrui, ou de ce que notre imagination peut fabriquer, la perception semble être une source de connaissance fiable, et peut-être devrions-nous donc ne nous appuyer que sur elle, afin d’éviter tout risque d’erreur. Peut-être ne faudrait-il croire que ce que l’on voit. Mais deux problèmes, étroitement liés, se posent alors. N’avons-nous pas besoin de croire en des affirmations qui ne sont pas issues de notre propre expérience perceptive ? Et cette perception est-elle au-dessus de toute critique ? Autrement dit l’expérience sensible est-elle la seule source de connaissance que nous pouvons admettre comme véritable ? Pour le savoir, nous devons d’abord analyser les différentes formes de croyance puis déterminer celles qui sont considérées comme des connaissances. Nous devrons ensuite savoir d’où nous viennent nos connaissances, puis examiner si la perception est vraiment fiable, si elle est bien la seule à nous donner des connaissances indubitables, et si nous pouvons nous en contenter. Si tel est le cas, alors nous pourrons en conclure qu’en effet il vaudrait mieux ne croire que ce que l’on voit. Mais si nous constatons que la perception ne nous donne pas forcément la vérité, ou si elle n’est pas la seule à nous la donner, et si nous avons besoin de recourir à des croyances qui ne reposent pas sur elle, alors nous pouvons légitimement croire, du moins en partie, en ce qui n’est pas perçu. Commençons par nous arrêter sur cette notion de croyance. Qu’est-ce que croire ? Croire c’est tenir une proposition pour vraie. Mais il y a plusieurs manières de tenir une proposition pour vraie. Ou bien cette proposition est considérée par moi comme une connaissance, ou bien ce n’est qu’une simple supposition, ou bien il s’agit d’une confiance très forte mais qui n’est pas du même ordre qu’une connaissance au sens courant du terme. Donnons quelques exemples. Je crois que deux plus deux font quatre. Je peux même dire que je le sais, c’est une connaissance. Par contre lorsque je dis que je crois qu’il fera beau demain, c’est une supposition. A vrai dire, je n’en sais rien. Même si j’ai de bonnes raisons de le croire j’ai écouté le bulletin météo, je n’en suis pas sûr. Enfin, je peux dire que je crois que telle personne m’aime. Je peux le croire intensément, au point que je n’en doute pas. Mais je ne peux dire que je le sais. La même remarque s’appliquerait sans doute à celui qui croit en Dieu. Quelle est la différence entre ces croyances ? Lorsque je sais, j’ai une expérience directe de la chose. Lorsque j’ajoute deux allumettes à deux allumettes, le résultat est toujours quatre, je le vois. Lorsque je crois qu’il fera beau, je ne vois pas le temps qu’il fera demain, je me contente de l’imaginer. Et lorsque je crois en l’amour d’une personne, ou en Dieu, je vais au-delà de ce qui m’est donné dans une expérience sensible puisque je ne vois pas l’amour, je ne vois pas Dieu, en tout cas pas de la même manière dont je vois une allumette. Je vois des signes de cet amour, ou je ressens son existence, mais cela reste des manifestations indirectes ou subjectives et il n’est pas du tout exclu que je me trompe, ou que je sois trompé. Que pouvons-nous retirer de ce premier examen ? Qu’il y a plusieurs façons de croire, mais qu’il y en a une qui semble plus solide, c’est celle qui s’appelle connaissance. Quand je crois parce que je sais, alors cette croyance est solide. Et je sais lorsque j’ai une perception directe de la chose que je me représente. Là je suis sûr de ne pas être trompé. On pourrait donc avancer, à ce stade de notre étude, que celui qui veut éviter l’erreur, c’est-à-dire la croyance en des propositions inexactes, doit se contenter des croyances qui sont des connaissances, c’est-à-dire des représentations vraies, en accord avec la réalité. Et comme c’est la perception sensible qui nous met en présence de la réalité telle qu’elle est, alors celui qui veut avoir des croyances vraies doit se limiter à ce que lui fournit cette perception. Il ne devrait croire que ce qu’il voit. Pourtant cette solution ne nous paraît pas satisfaisante. D’une part nous avons vite accordé que seule la perception sensible nous donnait une connaissance de la réalité. Nous n’avons pas vraiment analysé la manière dont nous sommes censés acquérir des connaissances. Et sommes-nous sûrs que cette perception soit aussi solide que ce que nous avons affirmé ? D’autre part, nous avons fait comme si l’homme pouvait se contenter de ce qu’il sait. Mais il se pourrait fort bien que ce ne soit pas le cas. On peut avoir besoin de croire en l’amour de certains êtres, même si l’on ne peut avoir de savoir certain à ce sujet. Et certains hommes, au moins, ont besoin de croire en une réalité transcendante qui donne du sens à la vie, même s’ils accorderaient bien volontiers qu’ils n’ont pas une perception sensible de cette réalité. Et puis nous croyons tous, dans la vie courante et pour les besoins de notre éducation, à des affirmations qui nous viennent d’autrui, sans que nous ayons nous-mêmes fait l’expérience de ce dont elles parlent. Il nous faut donc reprendre cette recherche. Revenons d’abord sur la connaissance. Nous pouvons ici nous appuyer sur le travail de réflexion accompli par un grand philosophe, à la fois mathématicien et physicien, Descartes. Car il a consacré une grande partie de son œuvre à se poser la question de la fiabilité de notre connaissance, ce qui rejoint tout à fait notre propos. On sait d’ailleurs que le nom de ce philosophe a donné naissance à un adjectif, cartésien, qui dans le langage courant renvoie à une attitude très semblable à celle de l’homme qui n’admet comme vrai que ce qu’il peut constater. Et en effet Descartes a voulu combattre l’erreur en s’efforçant de ne retenir comme bases de la connaissance que ce qui est certain. Mais comment savoir ce qui est certain et ce qui ne l’est pas ? Pour faire cette distinction, Descartes propose une voie originale celle du doute. Non pas le doute de celui qui hésite entre plusieurs possibilités, ou le doute de celui qui, déçu par de mauvaises expériences, ne veut plus croire en rien. Non, il s’agit au contraire du doute systématique et méthodique de celui qui veut atteindre la vérité. En effet le doute peut être une arme au service de la connaissance. Il suffit pour cela de faire porter le doute sur les sources mêmes de la connaissance et de le rendre le plus exigeant possible. Il faut soumettre nos prétendues certitudes fondamentales au doute de façon à découvrir celles qui résistent et celles qui succombent. Peut-être d’ailleurs rien ne passera l’épreuve avec succès. Mais au moins dans ce cas saurons-nous qu’il n’y a rien de certain, et que je ne peux même pas croire en ce que je vois. Descartes commence donc par relever qu’il y a trois sources de connaissances. La plus évidente, c’est la perception sensible, ce qu’on voit ». Par exemple je n’ai qu’à ouvrir les yeux pour me rendre compte de ce qui m’entoure et je peux même me voir moi-même, y compris en me mettant devant un miroir. Il y a aussi ce que je sais parce qu’autrui me l’a dit. Depuis ma famille jusqu’aux moyens d’information que sont les journaux, les livres aujourd’hui la radio, la télévision, internet… en passant bien sûr par l’école. Enfin, il y a une autre source de connaissance, à laquelle on ne pense pas d’ordinaire, c’est la raison. La raison peut permet de comprendre que deux plus deux font quatre. Nous avons dit tout à l’heure que nous voyons qu’il en est ainsi. Mais il ne s’agit pas à proprement parler d’une perception sensible. Ce n’est pas parce que je rassemble des allumettes que je connais la notion d’addition. C’est plutôt parce que je comprends l’addition que je peux additionner des allumettes. De même que je sais que deux quantités chacune égale à une troisième sont égales entre elles. Je n’ai pas besoin de vérifier ces affirmations par des expériences répétées, je sais a priori qu’il en est ainsi parce qu’il y a une nécessité logique, rationnelle, qu’il en soit ainsi et pas autrement. Quelle est la fiabilité de ces sources de connaissance ? Ce qui vient d’autrui est évidemment sujet à caution. Certes je suis bien obligé, dans la vie courante où il s’agit d’être efficace et adapté à la société, de faire confiance à ceux qui paraissent avoir des connaissances que je n’ai pas. Je ferai confiance à mes enseignants, à mon médecin, au journaliste. Mais ce sera toujours une confiance conditionnelle et non totale. Relative, et non absolue. Ils peuvent se tromper, ou même, dans certains cas, vouloir me tromper. Descartes a appris à l’école, de la part de maîtres compétents et honnêtes, des choses qu’il a ensuite reconnues comme erronées. Certes je ne dois pas adopter dans la vie quotidienne l’attitude de doute radical que Descartes utilise pour trouver les fondements indubitables du savoir. Et lui-même insiste bien sur ce que ce comportement a d’artificiel et d’impraticable lorsqu’il s’agit d’action. Mais la leçon que nous pouvons tirer de cette critique de la connaissance venant d’autrui, c’est que nous ne devons pas nous fier aveuglément à ce qui est, par principe, douteux. Nous ne devons pas confondre la confiance que nous accordons à ce que nous disent les autres et la certitude qui dans ce cas manque visiblement. Mais alors, cette certitude que nous désirons, faut-il la chercher dans la perception immédiate, dans l’expérience sensible ? Descartes nous montre qu’elle ne saurait s’y trouver. Non seulement il existe des erreurs de perception mais nous devons prendre conscience de la subjectivité de notre expérience perceptive. Ce que nous percevons, c’est en nous que nous le percevons. L’expérience du rêve nous le révèle de façon lumineuse, pour peu que nous soyons capables d’y faire attention. Lorsque nous rêvons, nous croyons avoir affaire à un monde extérieur, voir des gens, leur parler, agir… Et lorsque nous nous réveillons, nous réalisons que tout ceci a eu lieu en nous, dans notre esprit. Là encore, on se gardera bien de croire que Descartes voudrait que nous adoptions une sorte de scepticisme permanent. Dans la vie courante, nous croyons que nous ne rêvons pas, et nous faisons comme si les perceptions que nous recevons venaient d’un monde extérieur. Nous avons bien raison d’agir ainsi. Mais nous aurions tort de penser que ce que nous voyons est la réalité. Ce que nous voyons, c’est notre manière de nous représenter une réalité qui, en toute rigueur, est hypothétique. Les choses existent-elles comme je les vois ? Existent-elles tout court, au sens où elles subsisteraient dans un monde spatial et temporel indépendant de ma pensée ? On peut, et on doit, se poser la question. L’erreur ne vient-elle pas justement de ce que nous assimilons trop vite notre vision de la réalité et la réalité elle-même ? Sur la Terre, nous voyons très distinctement le mouvement du soleil dans le ciel. Mais il se pourrait que dans la réalité, ce soit plutôt la Terre qui se déplace, sans que nous nous en rendions immédiatement compte. Descartes va radicaliser cette remise en cause de l’expérience immédiate en faisant l’hypothèse d’un malin génie, sorte d’entité très puissante et mal intentionnée qui serait capable de nous faire croire en l’existence d’un monde extérieur, de notre propre corps, simplement en nous envoyant des représentations qui nous paraissent tellement vraies », que nous acquiesçons à leur suggestion. Cet être imaginaire a une fonction conceptuelle très précise il nous rappelle qu’il y a une différence de principe entre percevoir un monde extérieur et être sûr que ce monde existe. Passer de la pensée je perçois un monde » à la pensée je sais qu’il y a un monde » suppose que l’on ait d’abord fait la preuve que ma pensée peut atteindre la réalité extérieure. Il faudrait montrer que le malin génie n’existe pas. Il faudrait être sûr que notre perception n’est pas uniquement subjective. Mais il reste la raison. La raison est à la base de toutes les affirmations purement logiques. Elle produit aussi les affirmations concernant les nombres et les figures. En effet, il ne s’agit pas ici d’êtres réels », au sens physique du terme. Le mathématicien ne démontre pas un théorème en allant mesurer des objets. Que la somme des angles d’un triangle soit égale à 180 °, ce n’est pas une affirmation qui est fondée sur la mesure des angles d’un grand nombre de triangles. C’est une affirmation qui découle de la définition du triangle selon Euclide. Ici, nous serions enfin arrivés à la certitude. Ici la croyance ne risquerait plus d’être confrontée à la déception. Il y a des évidences rationnelles auxquelles nous avons raison de croire puisqu’il n’y aucune raison d’en douter. Cependant Descartes va trouver un moyen de remettre cette certitude » en question. Ce qui signifie d’abord et avant tout que la raison peut être critique d’elle-même. Que la raison n’est pas un simple fonctionnement, mais une puissance de réflexion qui peut s’interroger elle-même et douter du résultat de ses opérations particulières. La seule chose, d’abord, que cette raison réfléchissante ne peut récuser, c’est elle-même, le je pense » le Cogito » qui est présent dans chaque pensée comme ce qui justement ne se contente pas de recevoir passivement un contenu, mais le pense, c’est-à-dire peut le nier, le remettre en question, refuser d’y croire. Cela ne révèle rien moins que la liberté dans sa dimension la plus fondamentale. Mais dès lors que la réflexion porte sur un contenu dont elle veut assumer la prétention à la vérité, l’évidence rationnelle doit elle-même être fondée. Si je veux être absolument certain que deux plus deux font quatre, même quand je n’éprouve plus dans l’instant la vérité de cette affirmation, alors il faut que je sois sûr de la consistance de ma raison. Et je ne peux assurer sa consistance que si je sais d’où vient ma raison, sa cause ultime. On sait comment Descartes prétend fonder la raison. Si Dieu existe, alors il ne peut être trompeur et il a fait l’homme doté d’une raison qui lui garantit de ne pas se tromper lorsqu’il procède avec ordre et précaution. Or Dieu existe, puisque nous avons une idée de l’être infini, Dieu, que seul l’être infini a pu mettre en notre esprit. Si la raison est une source fiable de connaissances, ce n’est qu’à cette condition que nous puissions la fonder dans la véracité de l’auteur de notre être. Récapitulons donc ce que nous apporte cet examen loin d’être la plus fiable de nos sources de connaissances, la perception est en position subordonnée. Pour croire en notre perception, il faut d’abord croire en l’existence d’un mode extérieur, et pour croire en l’existence d’un monde extérieur, il faut croire en l’existence de Dieu, être infiniment parfait qui nous a créé et ne peut souhaiter nous tromper. Nous avons dit croire », alors que Descartes aurait écrit savoir ». Mais nous entendons ici par croyance le terme général qui englobe toutes les affirmations que nous tenons pour vraies, quel que soit leur degré de certitude. En ce sens, nous pouvons dire que Descartes entend fonder la croyance certaine, le savoir, sur une première certitude apodictique, le cogito, qui lui permet d’aboutir à une seconde croyance certaine, l’existence de Dieu, jusqu’à s’assurer ainsi d’un ensemble de connaissances » fondées. On peut bien sûr ne pas être convaincu par la fondation du savoir proposée Descartes. Les preuves de l’existence de Dieu qu’il expose n’ont pas emporté la conviction de tous ses lecteurs. Mais il n’en reste pas moins qu’il a bien montré que la connaissance du monde extérieur supposait des concepts et un travail intellectuel qui n’étaient pas directement produits par la vision » de ce monde. La perception n’atteint une valeur objective que par son inscription dans un cadre rationnel. C’est parce que nous pensons ce que nous voyons que nous pouvons légitimement y croire. La perception seulement passive ne serait que subjective. Elle ne commence à recevoir un contenu objectif que parce que la raison la structure par ses concepts. Comme le montre Descartes dans sa célèbre analyse d’un morceau de cire deuxième méditation, c’est notre entendement » qui fait que nous voyons le même objet en dépit des changements des sensations. Et c’est le secret de la science moderne que Descartes a contribué à construire que d’appliquer systématiquement des concepts rationnels, au sens où ils peuvent se prêter à une mesure et donc à une mathématisation, à l’expérience. De cette façon on ne se contente pas de percevoir, mais on entend parvenir à connaître, au sens objectif du terme. Une perception isolée n’aurait guère de sens si on ne pouvait la rattacher à d’autres, la comprendre comme le moment d’une objectivité que notre raison essaie de construire, notamment en soumettant au test de l’expérimentation les conséquences tirées de ses hypothèses. Ainsi lorsque Torricelli parvient à peser l’air pour la première fois, il dépasse ce qui est directement vu pour atteindre une réalité qui n’était pas immédiatement évidente. Est-ce à dire que nous ne pouvons croire que ce que la science nous permet de voir », en ce sens qu’elle nous conduit à accorder notre confiance en des concepts qu’elle peut référer, de façon plus ou moins indirecte, à des observations objectives ? Ce serait oublier le caractère irrémédiablement relatif de l’objectivité scientifique. C’est ce nous rappelle Einstein dans un texte célèbre où il compare le scientifique à un homme essayant de comprendre le mécanisme d’une montre dont il ne pourra jamais ouvrir le boîtier. Le scientifique ne peut se contenter de ce qu’il voit, il invente des concepts pour comprendre ce qu’il observe. Ces concepts doivent être confrontés à l’expérience. Si cette confrontation est réussie, si la théorie qui utilise ces concepts est validée, le scientifique est parvenu à son but. Mais il ne peut éliminer la possibilité que d’autres concepts, porteurs d’une autre théorie, ne puissent expliquer tout aussi bien les phénomènes observés. Pas plus qu’il ne peut être sûr que de nouvelles observations ne vont pas infirmer sa théorie. Par principe, le scientifique ne peut comparer sa théorie à la réalité au sens absolu du terme. Il ne peut la comparer qu’à ce qu’il observe. Et ce qu’il observe dépend dans une grande mesure de la théorie qu’il utilise. Si l’on rejette le fondement métaphysique que Descartes entendait donner à la physique, à la connaissance de la réalité extérieure, il ne reste que la confiance limitée que nous pouvons accorder à la démarche scientifique, qui procède par hypothèses et expérimentations. Alors, ne faut-il croire que ce que nous voyons ? La réponse est résolument négative. Nous ne pouvons nous limiter à notre perception si nous voulons tenir pour vraies certaines affirmations. Et nous avons vu que pour les besoins de notre vie pratique, pour nous en tenir à ce qui est le moins discutable, nous ne pouvions faire autrement que de d’accorder une certaine confiance à des affirmations qu’aucune expérience directe ne vient corroborer. Certes, il faut garder un esprit critique et bien distinguer entre les diverses affirmations que nous sommes portés à tenir pour vraies, à croire. Il y a celles qui sont vérifiées, ou vérifiables, dans le sens où elles peuvent être confrontées à une expérience objective. Il y a celles qui sont simplement plausibles, parce qu’elles ne s’opposent à aucune observation objective. Et il y a celles qui demanderaient une plus grande investigation, car elles ne rentrent pas dans le cadre des affirmations vérifiées, tout en étant difficilement référables à une expérimentation. Cet esprit critique doit nous servir à remettre en question nos croyances, nos convictions, et même nos certitudes. La perception sensible, cette expérience directe et vécue qui a certes la force irrécusable de la présence n’a pas pour autant le privilège de la vérité et elle n’est même pas le critère indispensable de celle-ci. Nous avons besoin de croire au-delà de ce que nous voyons, et nous avons le devoir de douter, si nous cherchons la vérité, de ce qui nous apparaît comme le plus évident. Published by Clavier - dans La vérité
Etpourtant, je sais que cet univers existe au-delà de ce que je perçois. Cet univers, cette horloge qui a un Horloger Cet univers, cette horloge qui a un Horloger En pensant à cette rentrée, aux nombreuses activités que je vais affronter, je voudrais bien voir au-delà de ma perception limitée (quoique je me demande si j’en ai bien envie).
Le deal à ne pas rater Cartes Pokémon Japon le display Pokémon Go de retour en stock sur ... Voir le deal Les Cinq qui dominent Pthian, la Nouvelle Jungle 3 participantsAuteurMessageMikaeusMessages 30Date d'inscription 15/08/2013Sujet Je crois que tout nous oppose. Dim 25 Aoû - 1507 Le centaure compte sur la forêt, la forêt compte sur le centaure. Tu te l'étais dit, ta prochaine destination serait Pthian. On t'en a parlé comme étant un plan majoritairement inconnu qui regorge de mystères et attire les curieux. Mais toi si tu veux y aller, ce n'est pas vraiment pour prouver ta force ou quoi que ce soit dans ce genre là. Toi, c'est pour retrouver la nature, la végétation. Pour sortir de l'entre-monde et prendre un peu l'air. On t'a également parler du danger que représentait ce plan. Mais avec ces nouveaux pouvoirs tu te crois pour le moment invincible. Du moins, tu n'en as pas peur. On dirait ces gosses en pleine adolescence qui se croient intuables, immortels. Tu as eu de la chance la première fois, quand tu étais aux portes de la mort, tu ne devrais pas oublier qu'avant tout tu restes un simple Centaure, un simple mortel. Quelqu'un qui est capable de mourir. Tu le comprendras bien assez vite. Mais pour le moment tu te concentres. Maintenant tu as connaissances des conditions requises pour te transplaner correctement. Il faut rassembler tous les détails que tu connais de Pthian et imaginer l'endroit. La concentration est de mise pour cet exercice et tu t'y appliques correctement. Pour le faire tu t'es d'ailleurs mis à l'écart des autres, dans ta résidence privée. Tu n'aimerais pas que les gens te voient si tu ratais ton coup. Ce n'est pas le cas, tu quittes enfin cet endroit. Quand tu rouvres les yeux, le paysage est tout autre. Tu es entouré d'un vert radieux. Cette couleur te rassure. Le bruit des animaux sauvages et du feuillage caressé par le vent te bercent. Un cours d'eau se trouve également à proximité. C'est vraiment un très bel endroit et tu te sens apaisé. Tu entames alors une marche lente, contemplant la nature, regardant sans arrêt à droite à gauche pour observer un animal ou un paysage. Tu en oublies carrément le danger puisque tu as baissé ta garde. Quand même, la transplanation ça t'ouvre de très nombreuses portes. Combien d'endroits magnifiques comme celui-là tu vas pouvoir voir ? Au fond de toi d'ailleurs, sommeille cette hâte de combattre, d'utiliser tes récents pouvoirs. Tu t'imagines tellement fort. Mais tu n'as pas encore vu les pouvoirs des autres arpenteurs n'est-ce pas ? Tu devrais t'en en parlant d'arpenteur... Suliam SolarisMessages 7Date d'inscription 26/07/2013Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Dim 25 Aoû - 2154 "Couple terrible La vie tremble, la mort rit" Un monde grouillant de millier d'âmes, une ville où l'insouciance des passants détournant le regard des yeux ambrés pleins de haine de la jeune centaure, faisait monter la rage à la gorge de celle-ci. Des mois d'errance à travers les sombres rues de l'Entre-Monde, observant la foule dans l'ombre où perçait la lueur de ses pupilles. Elle cherchait chaque jour ce sentiment, cette sensation de plénitude et de paix intérieure qui lui avait permit d’atterrir dans cette cité. Elle méditait intensément, jusqu'aux limites de la transe, sans jamais y parvenir. Ses efforts vains, elle se mit un jour à repenser à son passé, à sa terre d'origine, à la douceur de l'herbe sur ses membres, à l'odeur d'un bouton de rose, celle de la menthe fraîche, à la rosée du matin... La nature lui était d'un réel réconfort, il y a longtemps. Un souffle, une vague, un soupçon d'irréel, la voici transportée en pleine jungle. Et quelle jungle ! Même à ses yeux, la beauté de ce lieu ne faisait aucun doute. La verdure et le bruit de l'eau étaient d'une harmonie presque parfaite.. Seule tâche dans ce paysage verdoyant, celles qui s'étendaient sous ses sabots. Ses premiers pas laissèrent une traînée noire derrière elle, détruisit la terre sur son chemin. Quel dommage de détruire la flore ainsi, mais quelle importance pour elle. Cette forêt paraissait interminable, et au milieu de ces immenses arbres, elle se sentait réduite à la taille d'une fourmi. Les bruits de la faune lui obligeait à garder ses sens aux aguets, qui sait quels genres de créatures se cachaient dans l'infinité des broussailles. Sur ses pensées, devant-elle, apparut un autre centaure, aussi imposant par sa taille que par sa carrure. Au début trop intriguée par son environnement, elle ne le remarqua que quand son odeur lui parvint, c'est à dire quand il fut à une dizaine de mètres d'elle. Surprise, elle recula brusquement d'un écart des flancs, puis de quelques pas en arrière. Suliam passa son arc qu'elle tenait en bandoulière par dessus sa tête, sortit une flèche de son carquois pour tenir en joug l'inconnu. Son sang commençait déjà à bouillonner dans ses veines, au premier geste de l'homme, elle le clouerait sur place. Elle le défia sur ces paroles - Qui que vous soyez, mourir sera votre seule issue au premier de vos gestes. MikaeusMessages 30Date d'inscription 15/08/2013Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Lun 26 Aoû - 1511 "Trouverez-vous le courage ?" Elle ne t'a pas tout de suite remarqué. Toi, si. Tu la regardes s'approcher doucement à moitié sur tes gardes et à moitié fasciné de voir un autre membre de ta race. Tu gardes le silence car tu veux attendre qu'elle te remarque. Mais avant que ce soit le cas, quelque chose te fait tilter. Cette trace derrière elle, ce chemin noir où la végétation semble avoir été détruite. Et le phénomène continue sous ses sabots. C'est elle qui fait ça, elle détruit la végétation, la vie disparaît à son passage. Le fait-elle volontairement ? C'est le genre de pouvoir que peuvent avoir les arpenteurs ? Un sentiment de dégoût commence à monter en toi. Quel est l'intérêt de faire une telle chose si ce n'est de renier la nature elle-même ? Pour toi qui fut protecteur d'une forêt, symbole de nature et de vie sur ton plan, ton rôle originel refait surface. Tu commences à dégainer ta Hache... - Qui que vous soyez, mourir sera votre seule issue au premier de vos gestes. » Trop tard. Ta main s'arrête brusquement sur le pommeau de ton arme. Ce n'est pas une menace en l'air, elle t'a en joug. Elle a l'avantage alors tu abandonnes l'idée de sortir ton arme. Si ce n'avait pas été un membre de ton espèce, tu l'aurais certainement découpé de ta hache pour l'affront qu'elle fait à la Nature. Mais à la colère se mêle toujours cette fascination, tu admires son physique. C'est cette hésitation qui t'a valu ta situation actuelle. Comment vas-tu désamorcer ça ? En vérité d'ailleurs tu n'as pas tellement envie de calmer le jeu, juste de t'éviter la mort par cette flèche. Tu la fixes ardemment dans les yeux sans bouger, sans prononcer un seul mot. Mais d'un coup tu te risques à t'avancer de quelques pas, sans faire de mouvements brusques pour autant. Tu peux alors bien l'observer. Un pelage rayé, une chevelure noire, des yeux étranges et jaunes. Deux cornes s'élevaient aussi de son crâne. Et ses formes, plaisantes. Mais alors, calmer la situation ou l’envenimer ? Pourquoi pas les deux ? Alors mieux vaudrait pour vous de ne pas rater votre coup. »Tu attends quelques secondes. Confiant. Qu'est-ce que vous faites ici ? Je crois pas que vous soyez dans votre élément" Tu ajoutes cela tout en regardant la tache qui s'étant sous ses pas. Suliam SolarisMessages 7Date d'inscription 26/07/2013Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Sam 31 Aoû - 1312 "Le cœur a des raisons que la raison ignore"L'inconnu voulu la toiser, il s'approcha de façon totalement insouciante de quelques pas. Suliam voulu à cet instant décocher sa flèche, mais quelque chose au fond d'elle, l'en empêcha. Le mâle, même sous la domination et la menace de l'arme, prit de longues minutes pour examiner son assaillante. Il avait auparavant tiqué sur les deux pupilles de la jeune centaure, c'était maintenant au tour de son halo de saccage. Bien que toujours sur ses gardes, Suliam pu profiter de ce moment d'imprudence de sa victime pour l'observer elle aussi. Désormais plus proche d'elle, il paraissait bien plus grand que la normale, c'était même un colosse qui la dépassait d'au moins vingt centimètres. Des bras aussi larges que le tronc d'un pommier qui pourrait assommer un bœuf, un torse trois fois plus large que celui de Suliam, et ses quatre pattes semblait pouvoir transporter le double de leur poids. L'archère se félicita de s'être accaparé l'avantage, car le moindre coup qu'il lui aurait porté l'aurait sans doute bien trop affaiblie pour remporter ce combat, elle tira encore plus la corde de son arc sur cette pensée. Alors mieux vaudrait pour vous de ne pas rater votre coup. » la provoquait ouvertement, il ne tenait donc pas à la vie, cet inconnu. Il renchérit en lui demandant la raison de sa présence, puisque apparemment il ne croyait pas qu'elle était dans son élément ». Il l'avait touché en plein cœur juste par ses mots et son regard. Il était comme les autres, cette mort qu'elle traînait sous ses pas obnubilait les gens et attisait leur peur, personne ne cherchait à comprendre ni à la connaître, ils étaient tous retranchés dans leurs convictions sur son pouvoir et ne lui accordait jamais une occasion de prouver sa bonne fois. C'était à cause de centaures comme celui-ci qu'elle était devenue une machine nourrit de haine. Elle ne se retenait plus, l'aura destructeur se répandit sur le mur de végétation jusque sous les pieds de son adversaire. Elle changea l’orientation de sa flèche qui vint briser ce qui servait à retenir son arme qui glissa dans l'herbe morte. Elle décocha une seconde flèche dans l'épaule puis recula de quelque mètres encore, la troisième et dernière flèche prête à l'abattre. Mais toujours ce sentiment, un étrange pincement au cœur qui la rendait incapable d’ôter cette vie. Elle baissa sa garde, ce poids au fond d'elle la perturbait, l'angle de tir s'abaissa. Elle commençait à perdre son sang-froid, la peur remplaçait l'excitation de tuer. Maître de l'ÆtherMaître du JeuMessages 171Date d'inscription 06/06/2011Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Sam 31 Aoû - 1611 Phtian n’a rien d’un environnement poli et courtois. Ainsi, bien que votre différend ne semble pas résolu, sa nature sauvage n’hésitera pas un instant pour intervenir au moment le plus propice maintenant. Vous n’étiez jusque-là qu’observés par trois paires d’yeux globuleux, mais l’heure du repas a sonné. C’est donc sans bruit que ce nouveau prédateur s’avance vers vous. Jusqu’à barrer la route de la centaure guivre d’une douzaine de mètres de long se dresse devant vous. Une peau dont les nuances s’associent facilement aux couleurs locales, un corps long et souple et une gueule ouverte ornée de cinq crocs comparables à des épieux particulièrement mortels. Elle crache sur vous un nuage noir sécrété depuis des glandes en évidence dans ce qui lui sert de mâchoire. Ce gaz, bien que rendant la respiration et la visibilité difficiles, ne semble pas empoisonné. Une fois cette couche épaisse en place, elle rôde autour de son piège, attendant simplement de voir un de vos mouvements pour de la guivre MikaeusMessages 30Date d'inscription 15/08/2013Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Dim 8 Sep - 1410 Goliath Tu es le premier à savoir qu'il ne faut pas jouer avec le feu. Et pourtant guidé par ce sentiment de puissance que te procure ton étincelle, tu te la joues. Tu ne cèdes pas sous la menace, tu veux faire le fier, celui qui n'a pas peur. Tu n'as peut-être pas peur, mais c'est une erreur. Tu l'as vu, n'est-ce pas ? Ce changement dans son regard lorsque que tu as parlé du phénomène présent sous ses pieds ? Ta réplique était affreusement maladroite. La blesser ou l'offenser n'était pas du tout ce que tu voulais. Tu espérais seulement qu'elle baisse son arme et aussi comprendre, car ta question était sincère, qu'est-ce qu'elle venait faire ici. Tu as aperçu le mépris sur son visage, elle n'est pas fière de ce qu'elle fait. Tu finis même par te demander si c'est de sa volonté ou non. Tu comprends finalement que peut-être pas, lorsque la tache s'étend jusque sous tes pieds. Toute vie meurt autour de toi, tu vois la nature périr sous tes sabots. Que fait-elle ? En tout cas elle le souhaite cette fois. Et cette colère que tu aperçois, tu devines que tu es dans le pétrin, qu'elle est prête à t' aurais dû agir autrement, tu es capable de mieux. Avant même que tu n'aies le temps d'agripper ton arme, elle décoche une flèche vers ta direction qui vient rompre l'attache de ton étui. Dans un réflexe venu de nulle part tu arrives à récupérer ta hache avant qu'elle ne tombe. Mais quand tu relèves la tête, prêt à te défendre, quelque chose vient se loger dans ton épaule. Tu recules de quelques pas, ton visage exprime la surprise et tes yeux sont ébahis. Tu n'as pas eu le temps de comprendre ce qui s'est passé, tu pensais seulement qu'elle voulait te rendre la pareille mais non, elle t'a attaqué. Ton épaule à une nouvelle colocatrice, cette flèche puissante que ton adversaire t'a décochée. Tu lâches ton arme au passage et recule encore un peu. Tu en as certes vu des plus dures mais celle-ci, tu ne t'y attendais pas. Tu vois ? Tu n'es pas invincible, tu ressens la douleur tout comme avant, tout comme n'importe quel être vivant. Et toi aussi, tu es capable de saigner. Les quelques gouttes qui s’échappent de ta blessure te le prouvent. Et la douleur commence également à s'inviter. Mais il faut que tu fasses quelque es fort. Tu commences à te ressaisir quand tu vois qu'elle est prête à t'achever d'une dernière flèche. Tu te stoppes net. Si tu veux te sortir de cette situation il va falloir user de ton étincelle. Si cette flèche est décochée, tu es prêt à croître pour augmenter ta résistance et tu contre-attaqueras, à contre-coeur cela dit puisque tu n'as vraiment pas envie de tuer un autre de tes congénères, surtout d'une beauté pareille. Elle va tirer oui ou non ? Cette attente semble interminable, tu n'as pas envie de ré-attaquer le premier. Tu dois en savoir plus sur elle, tu dois calmer le jeu. Mais elle a pris cette décision d'elle même puisqu'elle baisse son arme. Alors tu te redresses, doucement, sans faire de geste brusque. A quoi elle s'attend ? Baisser sa garde comme cela, croit-elle que tu ne vas pas réagir ? Comment peut-elle être sûre que tu ne vas pas tenter quelque chose ? De toute façon tu n'auras pas le temps. On t'avait prévenu, cette jungle n'est pas un endroit où traîner. Une créature géante qui vous observait depuis le début se tient maintenant entre toi et ton assaillante. Tu n'as jamais vu pareille chose. Cette guivre est géante et tu te demandes si tu peux vraiment rivaliser contre elle. De plus tu as encore cette flèche dans l'épaule. Le rythme de ton cœur s’accélère et l'adrénaline commence à te remplir. L'adrénaline, tu as toujours aimé ça, même dans les moments de danger cela reste une sensation extrêmement plaisante. Mais là il va falloir tout donner, et sûrement t'allier à ta congénère si tu veux ramasses ta hache en vitesse et te met en position de combat. C'est l'occasion de tester à nouveau tes pouvoirs. Dernière édition par Mikaeus le Jeu 24 Oct - 1552, édité 1 fois Suliam SolarisMessages 7Date d'inscription 26/07/2013Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Jeu 24 Oct - 1542 "Un chasseur sachant chasser …"En pleine confusion intérieure, elle ne réalisa pas tout de suite ce qui lui arrivait. Elle avait vu la gigantesque bestiole qui s'était dressée entre elle et son congénère à quatre pattes, seulement elle n'eut aucune réaction. Elle était déboussolée, jamais elle n'avait ressentie ce doute, elle savait qu'elle allait regretter d'avoir tué ce peu à peu ses esprits, elle se rendit enfin compte de l'ampleur de sa situation. Enfin, l'épais brouillard l'alarmait. C'était en fait un gaz, il s'engouffra dans ses poumons et lui provoqua une toux grasse et lui brûla la gorge. Sa vision se flouta elle aussi, le gaz lui piquait les yeux. Elle cala son nez dans le pli de son coude, et chercha à sortir de ce nuage toxique. De l'air. Prenant une grande inspiration, ses bronches la firent souffrir une dernière fois avant d'apprécier brise. Sa respiration était celle d'un asthmatique en pleine crise, et sa vision était encore trouble, mais Suliam était maintenant sur la trace de l'énorme bête qui venait de faire fuir sa proie. Un flèche encochée à son arc bandé, elle prit un trot actif à travers les fougères que se mouraient à son passage. Elle scrutait chaque centimètre carré de végétation, elle s'enfonçait de plus en plus profondément dans la jungle, suivant les odeurs et les traces. Elle se retrouva ainsi derrière l'immense bête, espérant que celle ci ne l'ait pas repéré avant. Elle se dissimula derrière les broussailles, attendant le meilleur moment pour lancer une attaque, et étudier sa proie. Mais elle remarqua que cette chose étaient déjà occupée ailleurs, en effet, ses deux gibiers jouaient ensemble... Elle leva son arc, mais une fois de plus, son cœur se serra...Spoiler MikaeusMessages 30Date d'inscription 15/08/2013Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Ven 25 Oct - 1226 ... doit savoir chasser sans son t'apprêtes à attaquer lorsque la créature se met à sécréter un gaz qui sort de sa mâchoire. Ton cœur s'accélère, tu as peur que celui-ci soit empoisonné. Finalement, il ne te fait que tousser et t'empêche d'avoir un champ de vision acceptable, tu ne vois plus que cette guivre géante se dresser devant toi, comme si l'autre centaure était partie. D'ailleurs, tu ne sens plus sa présence ; est-elle toujours là ? Après t'avoir tiré une flèche dans l'épaule elle te laissait face à ce monstre ? C'est peut-être pour ça qu'elle n'a pas décoché sa deuxième, elle aurait pu avoir senti la présence de ce mastodonte et vouloir faire en sorte qu'il t'achève lui-même, ça n'en serait sûrement que plus douloureux. Mais tu ne t'attardes pas en conjecture, tu n'as pas le temps. La créature entame une manœuvre pour te foncer dessus, la gueule grande ouverte. Mais avant qu'elle n'arrive, tu ressens cette même sensation qui est apparue dans ta forêt natale, ce sentiment de puissance qui grimpe en toi. Tu grandis. Tes muscles et ta hache aussi. Et tu fais maintenant le double de ta taille originale, dépassant dorénavant les quatre mètres. Deux mastodonte l'un contre l'autre. Au moment où la guivre s'apprêtait à refermer ses crocs » sur toi, tu lui décoches l'un de tes plus beaux revers de hache dans son crâne non sans un accroissement de ta douleur à l'épaule, la faisant virer de direction et hurler. Ne te méprends pas, tu l'as à peine éraflée. Et maintenant elle semble plus en colère que ce gaz. Il commence vraiment à te brûler les poumons et les yeux, cela en devient très difficile de se repérer dans l'espace et si cela continue le prochain assaut de la guivre sera le bon. Pendant que celle-ci se remet en position, tu essaies de t'éloigner un peu, pour te mettre hors de portée de cet air irrespirable. Elle te suit et malheureusement, elle recommence à sécréter ce même gaz, ce qui te laisse un peu de temps pour une tentative d'assaut. Tu cours vers elle le plus vite possible et concentre toutes tes forces dans ton coup. Mais c'est comme si elle portait une amure, tu ne vois qu'une pauvre entaille là où ta hache a frappé. Alors sans même t'en rendre compte tu t'acharnes, redonnant toujours des coups en ce même endroit, jusqu'à enfin voir ce qui lui servait de sang sortir de ses veines. Dans ton acharnement, tu n'as pas fait attention à son second assaut, et tu n'as pas eu le temps d'esquiver toute l'attaque, elle attrape ton bras déjà meurtri dans sa gueule. Tu hurles, tu cris, de toutes tes forces tandis qu'elle essaie de te l'arracher. Et après des secondes qui t'ont paru être des heures, tu finis par te libérer grâce à un énième coup de hache dans son crâne. Elle aussi hurle, mais toi tu commences à perdre de grandes quantités de sang. Tu te dis que c'est fini, quand tu la vois se diriger vers toi pour un assaut final, mais c'est alors que tu te souviens de ce qui t'a sauvé la vie en te cabres, et du haut de tes quatre mètres et quelques, tu cognes le sol de toutes tes forces. Le sol se fissure en direction de la guivre, et il commence à s'ouvrir. En espérant que ça lui serve de tombeau, sinon, c'en est fini de toi. Contenu sponsoriséSujet Re Je crois que tout nous oppose. Je crois que tout nous oppose. Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Les Cinq qui dominent Pthian, la Nouvelle JungleSauter vers
Detrès nombreux exemples de phrases traduites contenant "je crois ce que vois" – Dictionnaire anglais-français et moteur de recherche de traductions anglaises. Un truc de fragile je sais mais je retarde autours de moi et plus je me dis "mais putain c'est quoi le but de tout ça ? ". Je vois des prolos rouler dans une voiture de merde avec dernier un riche, avec ses lunettes de soleil de marque et une grosse BMW....Je vois des affiches même pas propres de magasins qui vendent de la merde avec à côté un magasin de vêtements très propre et où le t-shirt coûte minimum 50 balles...Je vois des gens heureux et déprimés. Des gens qui réussissent tout et d'autres qui ratent tout. Je vois de la monotonie dans leur regard. Temps en temps je vois une petite grosse, fatiguée de travailler qui se dirige vers un magasin de produits de beauté pour acheter une bonne crème solaire car sa semaine de vacance annuelle, cette vieille dame, elle en rêve depuis plus de 320 jours...Je vois des jeunes paumés dans la vie. Des drogués mais aussi des gens simples. Je vois des fils à papa tout gérer mais également le petit "Jean", fils de maçon, qui est heureux d'avoir chopé un Bac+5. Dans peu de temps on dira de lui qu'il sait ce que c'est la "méritocratie". Je vois des produits dans les magasins qui ont voyagé plus que moi. Le téléphone portable qui a visité la Chine, la Corée, Taïwan, etc...Avant de venir dans les mains d'un autre afin qu'il puisse aller sur Facebook au chiotte. J'adore la vie hein Mais j'ai de plus en plus l'impression d'être blasé alors qu'au final on ira tous dans la même tombe certains auront juste une pierre plus belle car même après la mort ils continuent de consommer. J'aimerais bien visiter le monde, faire un saut en parachute, rencontrer des gens, etc... Mais je me demande vraiment ce qu'on fout sur cette planète bleue à la con perdue dans un système solaire à la con perdu lui aussi dans un univers à la con dont on ne sait rien finalement...

Jem'appelle Thalya Deidre Pia Burton je suis né le 1er janvier 1992 à Augusta, dans le Maine, aux USA. J'exerce le métier de d étudiante en licence métier du. Forum NC-16 optimisé pour Chrome et Firefox. Avatar réel 200x320, contexte fantastique. Pas de minimum de lignes. Mickaïl. Voir le scénario. Enyo. Voir le scénario. Deimos. Voir le scénario. Minthé. Voir le

Cas cliniques Un patient de 40 ans connu pour plusieurs épisodes de colique néphrétique se présente aux urgences pour des douleurs du flanc gauche en colique. La loge rénale gauche est sensible à la palpation et la bandelette urinaire montre une micro-hématurie le diagnostic est quasiment posé ! En attendant l’effet des antalgiques IV et le résultat de la créatinine, on jette un petit coup d’écho pour voir si on peut se passer d’uroscanner. Voici tout d’abord le rein gauche qui montre une dilatation calicielle évidente mais modérée. On essaie ensuite de visualiser un jet urétéral en déplaçant la sonde au niveau vésical et en allumant la couleur. Voilà ce que l’on voit à la place du jet urétéral et en longitudinal Vous pouvez visualiser le calcul entouré d’un scintillement twinkling pour les anglo-saxons au doppler qui est à quelques millimètres de la vessie. Son diamètre est mesuré à mm. Dans ce contexte le doppler augmente la sensibilité de l’examen pour détecter un calcul grâce à cet artefact de scintillement. Vu la taille du calcul, sa localisation et la dilatation modérée des voies urinaires on décide de ne pas réaliser d’uroscanner dans l’immédiat et d’aider la nature avec un traitement d’AINS et antalgique avec un rendez-vous fixé à 48h. En 24h le calcul est expulsé et le patient vient à la consultation soulagé après avoir récupéré son calcul. Voici en comparaison le rein gauche après expulsion du calcul et le fameux jet ureteral gauche Une histoire qui se finit bien où grâce à l’échographie on a pu se passer d’irradier ce patient qui n’en est probablement pas à son dernier passage de calcul urinaire. Re Ce que je crois Bonjour Islander, Merci pour cette belle lecture et surtout merci d'avoir repris cette sublime citation de Montaigne dont j'aime particulièrement les écrits, citation à laquelle j'eus l'occasion de faire aussi référence ici ( où ailleurs), un jour de commentaire. Cette expression, que nous avons tous entendu ou prononcé, est-elle vraiment appropriée ? Consultons le dictionnaire Croire penser que quelque chose est véritable, réel, vraisemblable, probable Voir percevoir quelque chose par le sens de la vue Qu’est-ce qu’une croyance ? Selon moi, une croyance se construit sur la base d’événements que l’on a vécus ou sur ce que l’on nous raconte. Pour le deuxième cas, elle peut être infirmée ou confirmée selon nos propres expériences, cependant c’est notre perception de la réalité qui va poser une conclusion. Lorsque nous regardons quelque chose, le sens de la vue fait remonter l’information au cerveau. Nous nous trouvons dans l’observation neutre et objective, sans jugement. C’est ensuite nos croyances personnelles qui prennent le relais. En tant qu’interprètes de l’information, ce sont elles qui émettront un jugement et qui décideront donc de notre réaction. Sachant que tout cela repose sur notre système de pensées, puisque celui-ci est généré par nos croyances et influence nos actions, chaque personne va donc réagir à sa façon selon son propre système de croyances. Croyons-nous réellement ce que nous voyons ou voyons-nous ce que nous croyons ? Petit exercice Tu as rendez-vous avec une amie et celle-ci annule sans en préciser la raison. Quelle supposition vas-tu faire ? Quelle est la croyance qui t’amène à cette supposition ?Quelle est l’origine de cette croyance ? D’où vient-elle ? Tu peux demander l’avis d’une autre personne et si celui-ci est différent du tien, interrogez-vous toutes les deux sur vos différences de croyances ainsi que leur origine. Traductionsen contexte de "Je crois que je sais ce que" en français-anglais avec Reverso Context : Je crois que je sais ce que prépare Savage. Traduction Context Correcteur Synonymes Conjugaison. Conjugaison Documents Dictionnaire Dictionnaire Collaboratif Grammaire Expressio Reverso Corporate. Télécharger pour Windows . Connexion. Inscription Connexion Se
Cette confession de foi est certainement l’une des plus proclamée, en tout cas dans le monde occidental. Elle est la pierre angulaire de la première des religions par le nombre de ses adeptes. On en attribue volontiers la paternité à Thomas qui douta lorsque ses condisciples lui annoncèrent la résurrection de Jésus. Pauvre Thomas ! S’il savait combien ses interrogations d’un moment hors du commun ont été transformées en credo justifiant une existence désabusée et sans but. Je ne crois que ce que je vois » . Matérialisme assumé au nom d’une science censée conforter cette déclaration péremptoire. Mais la science se méfie des évidences. Que voient nos yeux d’après elle ? Une très fine tranche d’ondes électromagnétiques encadrée par les infrarouges d’un côté et les ultraviolets de l’autre, invisibles à nos yeux mais pourtant bien présents. Juste une petite question de fréquence de vibration et l’on passe du visible à l’invisible. Et si ces fréquences de vibrations varient encore davantage, cela devient par exemple des ondes radio. De tout cet univers électromagnétique, mon œil n’en voit qu’une infime partie. Je ne crois que ce que je vois». Vraiment ? Et cette brûlure de peau due aux UV que mon œil n’a pas vue ? Et l’onde porteuse de France Info ou Radio Omega que mon œil n’a pas discernée non plus ? Sans compter que mon œil joue parfois de drôles de tours, voyant même ce qui n’existe pas ! Cette flaque d’eau au loin sur la route surchauffée de l’été… Inutile de faire du tourisme au Sahara, mon œil a été victime d’un mirage, trompé par la courbure des rayons lumineux sous les fortes chaleurs. Je ne crois que ce que je vois ». Avec un œil qui ne voit presque rien de l’immensité de la réalité, et qui peut même être trompé dans la toute petite partie qu’il discerne, me voilà bien mal armé ! En tout cas, la méfiance est de mise. Méfiance envers ceux qui voudraient me convaincre de la validité de leur credo réducteur. Il existe quantité de choses que je ne peux voir. Pourtant le peu de choses que perçoit notre œil est tellement beau dans sa palette de coloris ! Quand on réalise que ce n’est qu’une faible tranche de l’immensité de la création, on ne peut qu’être dans l’admiration de l’œuvre du Créateur. Même s’il n’a pas jugé bon de nous en dévoiler davantage. N’aurions-nous pas risqué l’éblouissement ? La vue n’est qu’un domaine matériel de l’œuvre de Dieu. Il en est d’autres qui échappent à nos sens limités la présence du mal, le pourquoi de mon existence, la place de Dieu dans l’histoire,… Ces réalités non palpables mais vitales pour notre vie, Dieu a choisi de nous les révéler dans sa Parole. Le moyen de découvrir qu’il y a bien plus que ce que voient nos yeux Ce que l’on peut voir ne dure qu’un temps, les réalités invisibles demeurent éternellement » 2 Corinthiens Pierre Lugbull
Polya que je rencontrai aux États-Unis en 1960, restait probablement le seul témoin de cette affaire. J’étais curieux de savoir si mes souvenirs étaient fidèles et je priai de me le confirmer, ce qu’il fit. Je suis à présent le dernier dépositaire de cette histoire que je 21 jours que je suis sur mon chemin. Depuis plusieurs jours, l’émotion m’envahit au moment où je dis aurevoir à mes hôtes d’un soir pour reprendre mon chemin. Plus qu’un bivouac que je quitte, je m’éloigne, d’un havre de paix dans lequel je me suis réfugiée pour la nuit, offrant espace, confort, eau et sécurité pour mes chevaux et pour moi-même. Plus que des gens qui m’ont accueillis, c’est d’une famille dont je me sépare… Je suis partie avec cette intention de faire confiance à la providence qui conspire à la réussite de mon projet de vie et de compter sur les bons samaritains que je rencontrerai tout le long de mon chemin. C’est MA Vérité. C’est mon but. Ma perception du monde. Mes sens recherchent alors les témoins de ce qui est vrai pour moi… Et je suis exaucée. Je n’en reviens pas à quel point je le suis… Dès le premier jour, l’univers m’a fait ce beau cadeau de croire en lui. Heureux hasard ? De la chance ? De mon point de vue, je le décrirai comme une synchronicité entre ma pensée et sa manifestation puisque mon premier bivouac m’a été offert spontanément pour la nuit… Les personnes en situation de handicap m’ont appris cela. Quand ils rechignaient à porter quelque chose, il suffisait que je leur dise » est-ce que tu veux bien m’aider ? » pour que quelque chose en eux s’éveille et qu’ils le fassent. Jai compris que lorsque le mental n’était pas soumis à la fonction et au temps, nous avons en nous cette spontanéité d’entraide et de partage. Le coeur répond instinctivement. Et c’est ce que je vérifie chaque après-midi, quand je commence à chercher un lieu pour la nuit… Je me présente, dis que je suis en pèlerinage et que je recherche un endroit clos et de l’eau pour mes chevaux afin d’y passer la nuit. Je vois cette lumière s’allumer en eux. J’ai posé mon intention, j’ai osé demander. Cela ne m’appartient plus maintenant. Je laisse l’univers se mettre en œuvre. Je vois alors mes bons samaritains réfléchir, chercher une solution. Je leur laisse le temps, sans mettre de pression, pour qu’ils puissent répondre à nos besoins respectifs. Pour ma part, être exaucée, pour la leur, se sentir utile. L’alchimie s’opère et une solution se présente… Cette spontanéité est une manifestation du cœur. Je le sens jusque dans mes tripes, tellement c’est beau, c’est doux, c’est fort. La magie d’une rencontre fortuite, où pendant un moment, nous partageons nos vies, nos envies, nos rêves… je les remercie et je leurs rends grâce pour leur attention, leur discrétion, leur bienveillance. Je ne fais que passer, nous pouvons nous laisser aller à être nous. A être soi. Hormis les larmes d’émotions qui se font plus intenses de jour en jour, je repars aussi avec quelques cerises, un pot de confiture, un morceau de pain… Un morceau d’eux que j’emmène avec moi… Aujourd’hui, je dédie cette journée dominicale à tous mes bons samaritains. Merveilleuse journée à vous. XyMm.
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