Illustrationd’A. BARRETT, fort heureuse, puisqu’en mourant j’aurai la La Belle et la Bête, éditions Gründ, 2007. joie de sauver mon père et de lui prouver ma tendresse. fort attachée à la vie, et j’aime mieux être 275 – Non, ma sœur, lui
Une version du conte la Belle et la Bête à imprimer gratuitement Voici le conte la Belle et la Bête à imprimer en pdf pour la lecture avec votre enfant. Les enfants adorent les contes et la lecture du soir, voici donc un nouveau conte à imprimer et à lire avec votre enfant. Le conte de fées la Belle et la Bête est illustré de dessins en couleur et de dessins à colorier. Imprimez le conte et redécouvrez la belle histoire de la Belle et la Bête écrite par les frères Grimm Retrouvez encore plus d'idées de Belle et la Bête Belle, la plus belle fille du marchand Il y avait une fois dans un village, un marchand extrêmement riche qui avait six enfants, trois garçons et trois filles. Le marchand fit tout pour que ses enfants reçoivent la meilleure éducation possible. Ses filles étaient très belles ; mais la plus belle de toute était la cadette. Dès sa plus tendre enfant on prit l’habitude d’appeler la petite Belle Enfant. Ce nom lui resta ce qui causa beaucoup de jalousie à ses soeurs. Belle était non seulement la plus belle mais elle était aussi la meilleure des trois filles. Les deux aînées avaient beaucoup d’orgueil, parce qu’elles étaient riches ; elles faisaient les dames, et ne voulaient pas recevoir les visites des autres filles de marchands. Les sœurs de Belle n’acceptaient que des gens de qualité pour leur compagnie. Elles allaient tous les jours au bal, à la comédie, à la promenade, et se moquaient de leur cadette, qui employait la plus grande partie de son temps à lire de bons livres. Comme on savait que ces filles étaient fort riches, plusieurs gros marchands les demandèrent en mariage ; mais les deux aînées répondirent qu’elles n’épouseraient qu’un duc, ou tout au moins, un comte. La Belle remercia ceux qui voulaient l’épouser, mais elle leur dit qu’elle était trop jeune, et qu’elle souhaitait tenir compagnie à son père, pendant quelques années encore. A imprimer le conte La Belle et la Bête Le père de Belle perd sa fortune Suite à un coup du sort, le marchand perdit son bien, et il ne lui resta qu’une petite maison de campagne, bien loin de la ville. Il dit en pleurant à ses enfants qu’il fallait aller demeurer dans cette maison, et qu’en travaillant comme des paysans, ils y pourraient vivre. Ses deux filles aînées répondirent qu’elles ne voulaient pas quitter la ville, et qu’elles avaient plusieurs amants qui seraient trop heureux de les épouser, quoiqu’elles n’eussent plus de fortune. Les bonnes demoiselles se trompaient ; leurs amants ne voulurent plus les regarder quand elles furent pauvres. Comme personne ne les aimait, à cause de leur fierté, on disait Elles ne méritent pas qu’on les plaigne ; nous sommes bien aises de voir leur orgueil abaissé ; qu’elles aillent faire les dames, en gardant les moutons. » Mais, en même temps, tout le monde disait Pour la Belle, nous sommes bien fâchés de son malheur ; c’est une si bonne fille ! elle parlait aux pauvres gens avec tant de bonté, elle était si douce, si honnête ! » Il y eut même plusieurs gentilshommes qui voulurent l’épouser, quoiqu’elle n’eût pas un sou ; mais elle leur dit, qu’elle ne pouvait se résoudre à abandonner son pauvre père dans son malheur, et qu’elle le suivrait à la campagne pour le consoler et l’aider à travailler. La pauvre Belle avait été bien affligée de perdre sa fortune ; mais elle s’était dit à elle-même Quand je pleurerai, mes larmes ne me rendront pas mon bien ; il faut tâcher d’être heureuse sans fortune. » Quand ils furent arrivés à leur maison de campagne, le marchand et ses trois fils s’occupèrent à labourer la terre. La Belle se levait à quatre heures du matin, et se dépêchait de nettoyer la maison et d’apprêter à dîner pour la famille. Elle eut d’abord beaucoup de peine, car elle n’était pas accoutumée à travailler comme une servante ; mais, au bout de deux mois, elle devint plus forte, et la fatigue lui donna une santé parfaite. Quand elle avait fait son ouvrage, elle lisait, elle jouait du clavecin, ou bien elle chantait en filant. Ses deux soeurs, au contraire, s’ennuyaient à la mort ; elles se levaient à dix heures du matin, se promenaient toute la journée, et s’amusaient à regretter leurs beaux habits et les compagnies. – Voyez notre cadette, disaient-elles, entre elles ; elle a l’âme si basse et si stupide, qu’elle est contente de sa malheureuse situation. Le bon marchand ne pensait pas comme ses filles ; il savait que la Belle était brillante ; il admirait la vertu de cette jeune fille, surtout sa patience ; car ses soeurs, non contentes de lui laisser faire tout l’ouvrage de la maison, l’insultaient à tout moment. Il y avait un an que cette famille vivait dans cette solitude, lorsque le marchand reçut une lettre par laquelle on lui mandait qu’un vaisseau sur lequel il avait des marchandises venait d’arriver heureusement. Cette nouvelle faillit faire tourner la tête à ses deux aînées, qui pensaient qu’à la fin elles pourraient quitter cette campagne où elles s’ennuyaient tant. Quand elles virent leur père prêt à partir, elles le prièrent de leur apporter des robes, des palatines, des coiffures, et toutes sortes de bagatelles. La Belle ne lui demandait rien ; car elle pensait en elle-même que tout l’argent des marchandises ne suffirait pas pour acheter ce que ses soeurs souhaitaient. – Tu ne me pries pas de t’acheter quelque chose, lui dit son père. – Puisque vous avez la bonté de penser à moi, lui dit-elle, je vous prie de m’apporter une rose, car il n’en vient point ici. Ce n’est pas que la Belle se souciât d’une rose, mais elle ne voulait pas condamner par son exemple la conduite de ses soeurs, qui auraient dit que c’était pour se distinguer, qu’elle ne demandait rien. Le bonhomme partit ; mais, quand il fut arrivé, on lui fit un procès pour ses marchandises, et, après avoir eu beaucoup de peine, il revint aussi pauvre qu’il était auparavant. A imprimer le conte La Belle et la Bête Le père de Belle au château de la Bête Il n’avait plus que trente milles pour arriver à sa maison, et il se réjouissait déjà du plaisir de voir ses enfants ; mais comme il fallait passer un grand bois, avant de trouver sa maison, il se perdit. Il neigeait horriblement ; le vent était si grand, qu’il le jeta deux fois en bas de son cheval. La nuit étant venue, il pensa qu’il mourrait de faim et de froid, ou qu’il serait mangé par des loups, qu’il entendait hurler autour de lui. Tout d’un coup, en regardant au bout d’une longue allée d’arbres, il vit une grande lumière, mais qui paraissait bien éloignée. Il marcha de ce côté-là, et vit que cette lumière sortait d’un grand palais, qui était tout illuminé. Le marchand remercia Dieu du secours qu’il lui envoyait, et se hâta d’arriver à ce château. Il fut bien surpris de ne trouver personne dans les cours. Le marchand attacha son cheval dans l’écurie, et marcha vers la maison, où il ne trouva personne. Il entra dans une grande salle et il y trouva un bon feu et une table chargée de viande, où il n’y avait qu’un couvert. Comme la pluie et la neige l’avaient mouillé jusqu’aux os, il s’approcha du feu pour se sécher, et disait en lui-même Le maître de la maison, ou ses domestiques, me pardonneront la liberté que j’ai prise, et sans doute ils viendront bientôt. » Il attendit pendant un temps considérable ; mais onze heures ayant sonné, sans qu’il vît personne, il ne put résister à la faim, et prit un poulet qu’il mangea en deux bouchées et en tremblant. Il but aussi quelques coups de vin, et, devenu plus hardi, il sortit de la salle et traversa plusieurs grands appartements magnifiquement meublés. À la fin, il trouva une chambre où il y avait un bon lit ; et, comme il était minuit passé et qu’il était las, il prit le parti de fermer la porte, et de se coucher. A imprimer le conte La Belle et la Bête Le père de Belle passe un marché avec la Bête Il était dix heures du matin quand il s’éveilla le lendemain, et il fut bien surpris de trouver un habit fort propre à la place du sien, qui était tout gâté. Assurément, dit-il en lui-même, ce palais appartient à quelque bonne fée qui a eu pitié de ma situation. » Il regarda par la fenêtre et ne vit plus de neige, mais des berceaux de fleurs qui enchantaient la vue. Il rentra dans la grande salle, où il avait soupé la veille, et vit une petite table où il y avait du chocolat. – Je vous remercie, madame la fée, dit-il tout haut, d’avoir eu la bonté de penser à mon déjeuner. Le bonhomme, après avoir pris son chocolat, sortit pour aller chercher son cheval ; et comme il passait sous un berceau de roses, il se souvint que la Belle lui en avait demandé, et cueillit une branche, où il y en avait plusieurs. En même temps, il entendit un grand bruit, et vit venir à lui une bête si horrible, qu’il fut tout prêt de s’évanouir. – Vous êtes bien ingrat, lui dit la Bête d’une voix terrible ; je vous ai sauvé la vie en vous recevant dans mon château, et puis vous me volez mes roses que j’aime plus que toutes choses au monde. Il faut mourir pour réparer cette faute ; je ne vous donne qu’un quart d’heure pour demander pardon à Dieu. Le marchand se jeta à genoux, et dit à la Bête, en joignant les mains – Monseigneur, pardonnez-moi, je ne croyais pas vous offenser en cueillant une rose pour une de mes filles qui m’en avait demandé. – Je ne m’appelle point Monseigneur, répondit le monstre, mais la Bête. Je n’aime pas les compliments, moi ; je veux qu’on dise ce que l’on pense ; ainsi, ne croyez pas me toucher par vos flatteries. Mais vous m’avez dit que vous aviez des filles ; je veux vous pardonner, à condition qu’une de vos filles vienne volontairement pour mourir à votre place. Partez, et si vos filles refusent de mourir pour vous, jurez que vous reviendrez dans trois mois. Le bonhomme n’avait pas le dessein de sacrifier une de ses filles à ce vilain monstre ; mais il pensa Au moins j’aurai le plaisir de les embrasser encore une fois. » Il jura donc de revenir, et la Bête lui dit qu’il pouvait partir quand il voudrait. Mais, ajouta-t-elle, je ne veux pas que tu t’en ailles les mains vides. Retourne dans la chambre où tu as couché, tu y trouveras un grand coffre vide. Tu peux y mettre tout ce qu’il te plaira, je le ferai porter chez toi. En même temps la Bête se retira, et le bonhomme dit en lui-même S’il faut que je meure, j’aurai la consolation de laisser du pain à mes pauvres enfants. » Il retourna dans la chambre où il avait couché, et il remplit le grand coffre de pièces d’or. Ayant repris son cheval peu d’heures le bonhomme arriva dans sa petite maison. Ses enfants se rassemblèrent autour de lui ; mais, au lieu d’être sensible à leurs caresses, le marchand se mit à pleurer en les regardant. Il tenait à la main la branche de roses qu’il apportait à la Belle il la lui donna, et lui dit – La Belle, prenez ces roses, elles coûteront bien cher à votre malheureux père. A imprimer le conte La Belle et la Bête Belle accepte le marché de la Bête À ce récit, ses deux aînées jetèrent de grands cris et dirent des injures à la Belle, qui ne pleurait point. – Voyez ce que produit l’orgueil de cette petite créature, disaient-elles. Mademoiselle voulait se distinguer en demandant une rose. Elle va causer la mort de notre père et elle ne pleure même pas. – Cela serait fort inutile, reprit la Belle. Pourquoi pleurerais-je la mort de mon père ? Il ne périra point. Puisque le monstre veut bien accepter une de ses filles, je veux me livrer à la place de mon père. – Non, ma soeur, lui dirent ses trois frères, vous ne mourrez pas ; nous irons trouver ce monstre et nous périrons sous ses coups si nous ne pouvons le tuer. – Ne l’espérez pas, mes enfants, leur dit le marchand ; la puissance de la Bête est si grande que vous n’auriez aucune chance. Je suis charmé du bon coeur de Belle, mais je ne veux pas l’exposer à la mort. Je suis vieux, il ne me reste que peu de temps à vivre ; ainsi, je ne perdrai que quelques années de vie, que je ne regrette qu’à cause de vous, mes chers enfants. – Je vous assure, mon père, lui dit la Belle que vous n’irez pas à ce palais sans moi ; vous ne pouvez m’empêcher de vous suivre. Quoique je sois jeune et que j’aime la vie j’aime mieux être dévorée par ce monstre que de mourir du chagrin que me donnerait votre perte. Ses soeurs étaient si jalouses qu’elles étaient ravies de voir partir Belle vers le beau palais et vers la mort. Le marchand était si occupé de la douleur de perdre sa fille, qu’il ne pensait pas au coffre qu’il avait rempli d’or. Il résolut de ne point dire à ses enfants qu’il était devenu si riche, parce qu’il savait que ses filles auraient voulu retourner à la ville alors qu’il souhaitait mourir dans cette campagne. Cependant il confia ce secret à la Belle qui lui apprit que quelques gentilshommes étaient venus leur rendre visite pendant son absence et qu’il y en avait deux qui aimaient ses soeurs. Belle pria son père de les marier car dans sa bonté elle aimait ses sœurs et leur pardonnait tout. Ces deux méchantes filles se frottèrent les yeux avec un oignon pour pleurer lorsque la Belle partit avec son père ; mais ses frères et leur père pleuraient tout de bon. Seule Belle ne pleurait pas pour ne augmenter leur chagrin. A imprimer le conte La Belle et la Bête Belle arrive chez la Bête Le cheval prit la route du palais, et sur le soir, ils l’aperçurent illuminé comme la première fois. Le marchand entra avec sa fille dans la grande salle, où ils trouvèrent une table, magnifiquement servie avec deux couverts. Le marchand n’avait pas le coeur de manger ; mais Belle, s’efforçant de paraître tranquille, se mit à table, et le servit ; puis elle disait en elle-même La Bête veut m’engraisser avant de me manger, puisqu’elle me fait faire si bonne chère. » Quand ils eurent soupé, ils entendirent un grand bruit, et le marchand dit adieu à sa pauvre fille en pleurant, car il pensait que c’était la Bête. En voyant la Bête, la Belle ne put s’empêcher de frémir mais elle se rassura de son mieux. La bête lui ayant demandé si c’était de bon coeur qu’elle était venue, elle lui dit en tremblant que oui. – Vous êtes bien bonne, dit la Bête, et je vous suis bien obligée. Bonhomme, partez demain matin, et ne vous avisez jamais de revenir ici. Bonsoir la Belle. – Bonsoir la Bête, répondit-elle. Et tout de suite le monstre se retira. – Ah, ma fille ! dit le marchand en embrassant la Belle, je suis à demi mort de frayeur. Croyez-moi, laissez-moi ici. – Non, mon père, lui dit la Belle avec fermeté ; vous partirez demain matin en me laissant ici. Belle et son père se couchèrent en pensant ne pas dormir de toute la nuit ; mais à peine furent-ils dans leurs lits, que leurs yeux se fermèrent. Pendant son sommeil, la Belle vit une dame qui lui dit Je suis contente de votre bon coeur, la Belle ; la bonne action que vous faites, en donnant votre vie pour sauver celle de votre père, ne demeurera point sans récompense. » La Belle, en s’éveillant, raconta ce songe à son père ; et quoiqu’il le consolât un peu, cela ne l’empêcha pas de beaucoup pleurer quand il fallut se séparer de sa chère fille. A imprimer le conte La Belle et la Bête Belle découvre le château de la Bête Lorsqu’il fut parti, la Belle s’assit dans la grande salle, et se mit à pleurer aussi ; mais, comme elle avait beaucoup de courage, elle résolut de ne point se chagriner pendant le peu de temps qu’il lui restait à vivre. Belle croyait fermement que la Bête la mangerait le soir même. Elle résolut de se promener en attendant, et de visiter ce beau château. Elle ne pouvait s’empêcher d’en admirer la beauté. Belle fut bien surprise de trouver une porte sur laquelle il y avait écrit Appartement de la Belle. Elle ouvrit cette porte avec précipitation, et elle fut éblouie de la magnificence qui y régnait ; mais ce qui frappa le plus sa vue fut une grande bibliothèque, un clavecin et plusieurs livres de musique. On ne veut pas que je m’ennuie », dit-elle, tout bas. Elle pensa ensuite Si je n’avais qu’un jour à demeurer ici, on ne m’aurait pas fait une telle profusion d'activités. ». Cette pensée ranima son courage. Elle ouvrit la bibliothèque, et vit un livre, où il y avait écrit en lettres d’or Souhaitez, commandez, vous êtes ici la reine et la maîtresse. Hélas ! dit-elle en soupirant, je ne souhaite rien que de revoir mon pauvre père et de savoir ce qu’il fait à présent. » Elle avait dit cela en elle-même. Quelle fut sa surprise, en jetant les yeux sur un grand miroir, d’y voir sa maison où son père arrivait avec un visage extrêmement triste ; ses soeurs venaient au-devant de lui ; et, malgré les grimaces qu’elles faisaient pour paraître affligées, la joie qu’elles avaient de la perte de leur soeur, paraissait sur leur visage. Un moment après, tout cela disparut, et la Belle ne put s’empêcher de penser que la Bête était bien complaisante et qu’elle n’avait rien à craindre d’elle. A imprimer le conte La Belle et la Bête Belle découvre la bonté de la Bête À midi, Belle trouva la table mise, et pendant son dîner, elle entendit un excellent concert, quoiqu’elle ne vît personne. Le soir, comme elle allait se mettre à table, elle entendit le bruit que faisait la Bête, et ne put s’empêcher de frémir. – La Belle, lui dit ce monstre, voulez-vous bien que je vous vois souper ? – Vous êtes le maître, répondit la Belle, en tremblant. – Non, répondit la Bête ; vous n’avez qu’à me dire de m’en aller si je vous ennuie ; je sortirai tout de suite. Dites-moi n’est-ce pas que vous me trouvez bien laid ? – Cela est vrai, dit la Belle, car je ne sais pas mentir ; mais je crois que vous êtes fort bon. – Vous avez raison, dit le monstre ; mais, outre que je suis laid, je n’ai point d’esprit je sais bien que je ne suis qu’une bête. – On n’est pas bête quand on croit n’avoir point d’esprit un sot n’a jamais su cela, reprit la Belle. – Mangez donc, la Belle, lui dit le monstre, et tâchez de ne vous point ennuyer car tout ceci est à vous, vous êtes chez vous. J’aurais du chagrin si vous n’étiez pas contente. – Vous avez bien de la bonté, dit la Belle. Je vous avoue que je suis bien contente de votre bon coeur quand j’y pense, vous ne me paraissez plus si laid. – Oh ! dame, oui, répondit la Bête, j’ai le coeur bon, mais je suis un monstre. – Il y a bien des hommes qui sont plus monstres que vous, dit la Belle ; et je vous aime mieux avec votre figure que ceux qui, avec la figure d’homme, cachent un coeur faux, corrompu, ingrat. – Si j’avais de l’esprit, reprit la Bête, je vous ferais un grand compliment pour vous remercier ; mais je suis un stupide, et tout ce que je puis vous dire, c’est que je vous suis bien obligé. A imprimer le conte La Belle et la Bête La Bête demande Belle en mariage La Belle soupa de bon appétit. Elle n’avait presque plus peur du monstre ; mais elle manqua mourir de frayeur, lorsqu’il lui dit – La Belle, voulez-vous être ma femme ? Elle fut quelque temps sans répondre elle avait peur d’exciter la colère du monstre en le refusant, elle lui dit pourtant en tremblant – Non, la Bête. Dans le moment ce pauvre monstre voulut soupirer, et il fit un sifflement si épouvantable, que tout le palais en retentit ; mais la Belle fut bientôt rassurée, car la Bête lui ayant dit tristement Adieu donc, la Belle », sortit de la chambre en se retournant de temps en temps pour la regarder encore. La Belle, se voyant seule, sentit une grande compassion pour cette pauvre Bête Hélas, disait-elle, c’est bien dommage qu’elle soit si laide, elle est si bonne ! » La Belle passa trois mois dans ce palais avec assez de tranquillité. Tous les soirs, la Bête lui rendait visite, l’entretenait pendant le souper avec assez de bon sens, mais jamais avec ce qu’on appelle esprit dans le monde. Chaque jour la Belle découvrait de nouvelles bontés dans ce monstre. Belle s’habitua à sa laideur, et, loin de craindre le moment de sa visite, elle regardait souvent à sa montre pour voir s’il était bientôt neuf heures ; car la Bête ne manquait jamais de venir à cette heure-là. Il n’y avait qu’une chose qui faisait de la peine à la Belle, c’est que le monstre, avant de se coucher, lui demandait toujours si elle voulait être sa femme, et paraissait pénétré de douleur lorsqu’elle lui disait que non. Elle lui dit un jour – Vous me chagrinez, la Bête ; je voudrais pouvoir vous épouser, mais je suis trop sincère pour vous faire croire que cela arrivera jamais ; je serai toujours votre amie, tâchez de vous contenter de cela. – Il le faut bien, reprit la Bête ; je me rends justice, je sais que je suis bien horrible ; mais je vous aime beaucoup. Cependant je suis trop heureux de ce que vous voulez bien rester ici ; promettez-moi que vous ne me quitterez jamais. La Belle rougit à ces paroles ; elle avait vu, dans son miroir, que son père était malade du chagrin de l’avoir perdue, et elle souhaitait le revoir. – Je pourrais bien vous promettre, dit-elle à la Bête, de ne vous jamais quitter tout à fait, mais j’ai tant d’envie de revoir mon père, que je mourrai de douleur si vous me refusez ce plaisir. – J’aime mieux mourir moi-même, dit le monstre, que de vous donner du chagrin ; je vous enverrai chez votre père, vous y resterez, et votre pauvre Bête en mourra de douleur. – Non, lui dit la Belle en pleurant ; je vous aime trop pour vouloir causer votre mort ; je vous promets de revenir dans huit jours. Vous m’avez fait voir que mes soeurs sont mariées et que mes frères sont partis pour l’armée ; mon père est tout seul, souffrez que je reste avec lui une semaine. – Vous y serez demain au matin, dit la Bête ; mais souvenez-vous de votre promesse. Vous n’aurez qu’à mettre votre bague sur une table en vous couchant quand vous voudrez revenir. Adieu, la Belle. A imprimer le conte La Belle et la Bête Belle rend visite à son père La Bête soupira selon sa coutume en disant ces mots, et la Belle se coucha toute triste de l’avoir affligée. Quand elle se réveilla le matin, elle se trouva dans la maison de son père, et ayant sonné une clochette qui était à côté de son lit, elle vit venir la servante, qui fit un grand cri en la voyant. Le bonhomme accourut à ce cri et manqua mourir de joie en revoyant sa chère fille, et ils se tinrent embrassés plus d’un quart d’heure. La Belle, après les premiers transports, pensa qu’elle n’avait point d’habits pour se lever ; mais la servante lui dit qu’elle venait de trouver dans la chambre voisine un grand coffre plein de robes toutes d’or, garnies de diamants. La Belle remercia la bonne Bête de ses attentions ; elle prit la moins riche de ces robes, et dit à la servante de serrer les autres, dont elle voulait faire présent à ses soeurs ; mais à peine eut-elle prononcé ces paroles, que le coffre disparut. Son père lui dit que la Bête voulait qu’elle gardât tout cela pour elle ; et aussitôt les robes et le coffre revinrent à la même place. A imprimer le conte La Belle et la Bête La jalousie des soeurs de Belle La Belle s’habilla et, pendant ce temps, on fit avertir ses soeurs, qui accoururent avec leurs maris. Elles étaient toutes deux fort malheureuses. L’aînée avait épousé un jeune gentilhomme beau comme l’Amour ; mais il était si amoureux de sa propre figure, qu’il n’était occupé que de cela depuis le matin jusqu’au soir, et méprisait la beauté de sa femme. La seconde avait épousé un homme qui avait beaucoup d’esprit ; mais il ne s’en servait que pour faire enrager tout le monde, à commencer par sa femme. Les soeurs de la Belle manquèrent mourir de douleur quand elles la virent habillée comme une princesse, et plus belle que le jour. Elle eut beau les caresser, rien ne put étouffer leur jalousie, qui augmenta beaucoup quand elle leur eut conté combien elle était heureuse. Ces deux jalouses descendirent dans le jardin, pour y pleurer tout à leur aise ; et elles se disaient Pourquoi cette petite créature est-elle plus heureuse que nous ? Ne sommes-nous pas plus aimables qu’elle ? » – Ma soeur, dit l’aînée, il me vient une pensée tâchons de l’arrêter ici plus de huit jours. Sa sotte Bête se mettra en colère de ce qu’elle lui aura manqué de parole, et peut-être qu’elle la dévorera. – Vous avez raison, ma soeur, répondit l’autre. Pour cela il lui faut faire de grandes caresses. Et, ayant pris cette résolution, elles remontèrent, et firent tant d’amitié à leur soeur, que la Belle en pleura de joie. Quand les huit jours furent passés, les deux soeurs s’arrachèrent les cheveux, et firent tant les affligées de son départ, qu’elle promit de rester encore huit jours. A imprimer le conte La Belle et la Bête Belle peut-elle aimer la Bête ? Cependant la Belle se reprochait le chagrin qu’elle allait donner à sa pauvre Bête, qu’elle aimait de tout son coeur ; et elle s’ennuyait de ne la plus voir. La dixième nuit qu’elle passa chez son père, elle rêva qu’elle était dans le jardin du palais, et qu’elle voyait la Bête couchée sur l’herbe, et prête de mourir, qui lui reprochait son ingratitude. La Belle se réveilla en sursaut, et versa des larmes. Ne suis-je pas bien méchante, disait-elle, de donner du chagrin à une Bête qui a pour moi tant de complaisance ? Est-ce sa faute si elle est laide, et si elle a peu d’esprit ? Elle est bonne, cela vaut mieux que tout le reste. Pourquoi n’ai-je pas voulu l’épouser ? Je serais plus heureuse avec elle que mes soeurs avec leurs maris. Ce n’est ni la beauté ni l’esprit d’un mari qui rendent une femme contente c’est la bonté du caractère, la vertu, la complaisance ; et la Bête a toutes ces bonnes qualités. Je n’ai point d’amour pour elle, mais j’ai de l’estime, de l’amitié, et de la reconnaissance. Allons, il ne faut pas la rendre malheureuse ; je me reprocherais toute ma vie mon ingratitude. » À ces mots, la Belle se lève, met sa bague sur la table, et revient se coucher. À peine fut-elle dans son lit, qu’elle s’endormit ; et quand elle se réveilla le matin, elle vit avec joie qu’elle était dans le palais de la Bête. Elle s’habilla magnifiquement pour lui plaire, et s’ennuya à mourir toute la journée, en attendant neuf heures du soir ; mais l’horloge eut beau sonner, la Bête ne parut point. La Belle alors craignit d’avoir causé sa mort. Elle courut tout le palais en jetant de grands cris ; elle était au désespoir. Après avoir cherché partout, elle se souvint de son rêve et courut dans le jardin vers le canal, où elle l’avait vue en dormant. Elle trouva la pauvre Bête étendue, sans connaissance, et elle crut qu’elle était morte. Elle se jeta sur son corps sans avoir horreur de sa figure, et sentant que son coeur battait encore, elle prit de l’eau dans le canal et lui en jeta sur la tête. La Bête ouvrit les yeux et dit à la Belle – Vous avez oublié votre promesse ; le chagrin de vous avoir perdue m’a fait résoudre à me laisser mourir de faim ; mais je meurs content, puisque j’ai le plaisir de vous revoir encore une fois. – Non, ma chère Bête, vous ne mourrez point, lui dit la Belle, vous vivrez pour devenir mon époux dès ce moment je vous donne ma main, et je jure que je ne serai qu’à vous. Hélas ! je croyais n’avoir que de l’amitié pour vous ; mais la douleur que je sens me fait voir que je ne pourrais vivre sans vous voir. À peine la Belle eut-elle prononcé ces paroles, qu’elle vit le château brillant de lumière ; les feux d’artifices, la musique, tout lui annonçait une fête ; mais toutes ces beautés n’arrêtèrent point sa vue elle se retourna vers sa chère Bête, dont le danger la faisait frémir. Quelle fut sa surprise ! la Bête avait disparu, et elle ne vit plus à ses pieds qu’un prince plus beau que l’Amour, qui la remerciait d’avoir fini son enchantement. Quoique ce prince méritât toute son attention, elle ne put s’empêcher de lui demander où était la Bête. – Vous la voyez à vos pieds, lui dit le prince. Une méchante fée m’avait condamné à rester sous cette figure jusqu’à ce qu’une belle fille consentît à m’épouser, et elle m’avait défendu de faire paraître mon esprit. Ainsi, il n’y avait que vous dans le monde assez bonne pour vous laisser toucher à la bonté de mon caractère. La Belle, agréablement surprise, donna la main à ce beau prince pour se relever. Ils allèrent ensemble au château, et la Belle manqua mourir de joie, en trouvant dans la grande salle son père et toute sa famille. La belle dame qui lui était apparue en songe avait transporté toute sa famille au château. Cette dame était une grande fée. – La Belle, lui dit elle, venez recevoir la récompense de votre bon choix vous avez préféré la vertu à la beauté et à l’esprit, vous méritez de trouver toutes ces qualités réunies en une même personne. Vous allez devenir une grande reine j’espère que le trône ne détruira pas vos vertus. Pour vous, mesdemoiselles, dit la fée aux deux soeurs de la Belle, je connais votre coeur et toute la malice qu’il renferme. Devenez deux statues mais conservez toute votre raison sous la pierre. Vous demeurerez à la porte du palais de votre sœur pour être témoins de son bonheur. Le charme se rompra lorsque vous reconnaîtrez vos fautes, mais j’ai bien peur que vous ne restiez toujours statues. On se corrige de l’orgueil, de la colère, de la gourmandise et de la paresse mais la conversion d’un coeur méchant et envieux relève du miracle. La fée donna un coup de baguette qui transporta tous ceux qui étaient dans cette salle dans le royaume du prince. Ses sujets le virent avec joie et il épousa la Belle, qui vécut avec lui fort longtemps et dans un bonheur parfait, parce qu’il était fondé sur la vertu A imprimer le conte La Belle et la Bête
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Disciplines Langage oral, Lecture et compréhension de l'écrit, Culture littéraire et artistique et Ecriture Niveaux 6ème. Auteur M. CARPIER Objectif - Écrire un conte à plusieurs mains. - Lire un conte merveilleux intégralement. - Réfléchir et débattre sur des sujets de morale. - S'interroger sur la polysémie du mot "monstre". - Maîtriser "schéma narratif" et "schéma actanciel". - Connaître les caractéristiques du conte merveilleux. - Étudier des images fixes et mobiles inspirées du conte. Relation avec les programmes Cycle 3 - Programme 2016 Prendre part à une discussion, un débat ou un dialogue prendre la parole devant les autres, écouter autrui, formuler et apprendre à justifier un point de participer et prendre sa place dans un en relation un texte connu récit, fable, poésie, texte religieux ou mythologique et plusieurs de ses illustrations ou transpositions visuelles, musicales, scéniques, chorégraphiques ou filmiques, issues de diverses époques, en soulignant le propre du langage de une œuvre en identifiant ses principales caractéristiques techniques et formelles à l'aide d'un lexique simple et de façon constructive avec d'autres élèves dans un groupe pour confronter des réactions ou des points de le brouillon » ou les écrits de en œuvre de façon guidée, puis autonome une démarche de production de textes convoquer un univers de référence, un matériau linguistique, trouver et organiser des idées, élaborer des phrases, les enchainer avec cohérence, élaborer des paragraphes ou d'autres formes d'organisation comprendre et interpréter un texte littéraire adapté à son âge et réagir à sa les caractéristiques et spécificités des genres littéraires conte, fable, poésie, roman, nouvelle, théâtre et des formes associant texte et image album, bande dessinée.Mettre en œuvre une démarche de compréhension identifier et hiérarchiser les informations importantes, mettre en relation ces informations, repérer et mettre en relation les liens logiques et chronologiques, interpréter à partir de la mise en relation d'indices, explicites ou implicites inférences. - Séquence de 6e dédiée au conte merveilleux. - Travaux d'écriture collaborative inventer un conte. - Thématique "Le monstre aux limites de l'humain". - Analyse d'images fixes affiches de films et gravures. - Analyse d'images mobiles le film de Cocteau / Gans. - Étude du registre merveilleux et de ses caractéristiques. - Étude intégrale du conte de Mme Leprince de Beaumont. Déroulement des séances Séance 1 Qu'est-ce qu'un monstre ? - Culture littéraire et artistique, 110 minSéance 2 L'incipit du conte. - Lecture et compréhension de l'écrit, 90 minSéance 3 Les personnages du conte. - Lecture et compréhension de l'écrit, 55 minSéance 4 La relation entre la Belle et la Bête. - Lecture et compréhension de l'écrit, 55 minSéance 5 Les éléments magiques dans La Belle & la Bête - Lecture et compréhension de l'écrit, 55 minSéance 6 La fin et la morale du conte. - Ecriture, 110 minSéance 7 Un conte adapté au cinéma - Culture littéraire et artistique, 55 min 1 Qu'est-ce qu'un monstre ? Dernière mise à jour le 16 juin 2018 Discipline / domaine Culture littéraire et artistique Objectif - S'interroger sur le sens du mot "monstre". - Compléter une définition à trous. - Connaître l'étymologie du mot "monstre". - Travailler en groupe / collaborer. - Analyser des images fixes. Durée 110 minutes 3 phases Matériel - Cahier / classeur - Trousse remplie Remarques L'activité 3 de cette séance est destinée à préparer un petit oral durant lequel chaque groupe devra se partager le temps de parole afin de présenter son analyse de l'affiche / image qu'ils ont tiré au sort. Durant cette activité 3, chaque élève aura un rôle particulier à jouer en fonction de ses qualités. 1. Activité 1 Questions ouvertes sur le mot "monstre". 40 min. recherche Réponds aux questions suivantes Qu'est-ce qu'un monstre », selon toi ?Quels monstres » célèbres de la littérature ou du cinéma connais-tu ?Selon toi, un monstre » est-il forcément hideux, laid et repoussant ?Mise en commun en cours dialogué et débat sur le monstre Il existe deux types de monstres. D'un côté, les monstres qui ont une apparence laide, hideuse et repoussante, et qui effraient les autres parce qu'ils sont différents. Et de l'autre côté, il y a les gens tellement cruels et méchants qu'on ne les considère plus comme des êtres monstres sont devenus célèbres grâce à la littérature, c'est le cas de la créature du Dr. Frankenstein, de la Bête, de l'Ogre dans Le Petit Poucet, mais aussi du grand méchant loup dans Le Petit Chaperon Rouge. Au cinéma, on peut penser par exemple aux héros du film d'animation Monstres et Compagnie ou au héros du Bossu de monstre peut tout à fait être hideux et repoussant de l'extérieur, mais être très beau à l'intérieur. En revanche, certains personnages littéraires cachent un coeur monstrueux sous leur apparence humaine et normale, c'est le cas des deux soeurs dans le conte Cendrillon, ou bien des parents du Petit Poucet, qui abandonnent leurs enfants dans la forêt... 2. Activité 2 Définition et étymologie du mot "monstre" texte à trous. 15 min. recherche Lis attentivement ce texte à trous et essaye de remettre les mots de la liste suivante au bon endroit répugnant - l’apparence – montrer - cruelle - anormale – créature.→ Le terme monstre » masc. / sing. vient du verbe latin monstrare » qui signifie montrer ». Ainsi, le monstre » est celui qu’on montre du doigt ».→ Généralement, le mot monstre » désigne une créature ou une personne anormale, dont l'apparence impressionne ou fait peur aux autres.→ Cependant, le terme monstre » peut également être utilisé pour parler d’une personne cruelle, méchante et haineuse. Autrement dit, une personne monstrueuse » n’a pas forcément un physique répugnant. 3. Activité 3 Travaux de groupes à partir d'affiches de La Belle & la Bête + préparation à l'oral 55 min. recherche Par groupe de 3 ou 4, observez attentivement l’affiche que vous avez tirée au sort et notez dans votre cahier tout ce que vous pouvez dire sur Les personnages leur apparence, l’expression de leur visage, leur posture….Le décor l’environnement, le lieu, l’endroit où se tiennent les personnages….L’organisation de l’affiche 1er plan, 2nd plan, arrière-plan….Les couleurs couleurs froides ou chaudes, joyeuses ou tristes….→ Quelle histoire peut-on imaginer à partir de cette affiche ? Faites des hypothèses. 2 L'incipit du conte. Dernière mise à jour le 16 juin 2018 Discipline / domaine Lecture et compréhension de l'écrit Objectif - Savoir ce qu'est un incipit et quel est son rôle. - Mobiliser sa culture personnelle. - Connaître les caractéristiques du conte. - Lire un incipit et l'étudier. Durée 90 minutes 3 phases Matériel - Cahier / classeur. - Trousse remplie. 1. Activité 1 Définition du "conte merveilleux" en temps que genre littéraire texte à trous. 15 min. recherche Lis attentivement ce texte à trous et essaye de remettre les mots de la liste suivante au bon endroit imaginaire - morale – surnaturels - fées – narratif – en cours dialogué → Le conte merveilleux », également appelé conte de fées », est un récit narratif qui raconte une histoire court, et imaginaire.→ Dans l’univers du conte, les personnages ne sont jamais étonnés par les événements surnaturels qui se déroulent, car cela fait partie de leur monde.→ Le conte merveilleux a deux principaux objectifs faire voyager le lecteur ou la lectrice et délivrer une morale à la fin de l’histoire. 2. Activité 2 Cartes mentales sur les types de lieux et de personnages caractéristiques des contes merveilleux. 30 min. évaluation Complète au maximum la carte mentale des différents Types de lieux » qui reviennent tout le temps dans les contes. Ensuite, complète au maximum la carte mentale des différents Types de personnages » de de lieux bienveillants château, royaume, palais, forêt enchantée, chaumière, lieux naturels en plein jour...Types de lieux malveillants donjon, forteresse, grotte, prison, cachot, forêt, lieux sombres, vieille maison, lieux abandonnés...Types de personnages principaux prince, princesse, roi, reine, chevalier, guerrierère, enfant, écuyer, servante...Types de personnages adjuvants fée, marraine, mage, sage, parents, amis, animal...Types de personnages opposants monstre, dragon, sorcierères, ogre, animal sauvage... 3. Activité 3 Lecture de l'incipit de La Belle & la Bête + questions. 45 min. évaluation Lis le début du conte lignes 1 à 15 et répons aux questions suivantes Où se déroule l’histoire ? À quelle époque, selon toi ?Propose une définition pour les quatre mots soulignés dans le 1er début du conte est-il merveilleux selon toi ? Explique étape du schéma narratif débute à la ligne 16 ? et mise en commun en cours dialogué L'histoire se déroule sans doute en ville, puisque le premier personnage évoqué est un marchand, mais on ne sait pas exactement où. De plus, on ignore à quelle époque elle se déroule. Cependant, on peut deviner que le récit se passe au Moyen-Âge, puisqu'il est question d'un marchand."Homme d'esprit" = homme intelligent, cultivé, "cadette" = fille la plus jeune, "aînées" = filles les plus âgées, "orgueil" = fierté excessive, sentiment de supériorité par rapport aux autres, on ne peut pas dire que le début du conte soit merveilleux, puisqu'il ne se passe rien d'extraordinaire ou de surnaturel, c'est simplement l'histoire d'un marchand qui fait de son mieux pour s'occuper de ses l'élément perturbateur qui débute à la ligne 16, puisqu'on apprend que le marchand a perdu tous ses biens et ses marchandises qui étaient transportés dans un bateau. En plus, l'expression "Tout d'un coup" nous annonce que quelque chose de grave ou d'inattendu va "L'incipit" correspond au début d'un conte, d'une nouvelle ou d'un roman. L'incipit doit présenter les différents personnages du récit, le cadre spatio-temporel ainsi que l'intrigue = l'histoire. Il a également pour mission de donner aux lecteurstrices l'envie de lire la suite. Dans le conte de Mme Leprince de Beaumont, l'incipit n'est pas merveilleux, mais il commence par l'expression "il y avait une fois", ce qui montre bien qu'il s'agit d'un incipit de conte de fées. 3 Les personnages du conte. Dernière mise à jour le 16 juin 2018 Discipline / domaine Lecture et compréhension de l'écrit Objectif - Lire et comprendre un récit. - Analyser l'évolution des personnages. - Deviner la chronologie des événements. - Relever des informations dans un texte. - Compléter un tableau analytique. - Citer des passages du texte. - S'entraîner à comparer. Durée 55 minutes 2 phases Matériel - Cahier / classeur - Trousse remplie. 1. Activité 1 Lecture à voix haute collective de la suite du conte jusqu'à la page 2, ligne 8. 10 min. entraînement Si tu fais partie des lecteurs ou lectrices volontaires, lis à voix haute en mettant le ton, en respectant les temps de pause et en articulant. Sinon, lis silencieusement et écoute attentivement pendant que tes camarades lisent la suite du conte à voix haute. 2. Activité 2 Tableau analytique des différents personnages du conte avant la ruine du marchand / après la ruine du marchand. 45 min. recherche Complète le tableau ci-dessous en renseignant ce que tu sais des différents personnages du LA RUINE DU MARCHAND Le marchand est père de six enfants trois garçons partis à la guerre, et trois filles. Au début du conte, il possède beaucoup d'argent et n'a aucune difficulté à subvenir aux besoins de sa famille. Il offre à ses enfants une bonne éducation car il est lui-même très leur père est riche, les deux soeurs aînées sont orgueilleuses et vaniteuses, elles attachent trop d'importance à l'apparence et à ce que pensent les autres. Elles sont jalouses de leur petite soeur et se comportent mal avec Belle, qui est la fille cadette du marchand, est admirée de tous pour sa beauté, sa gentillesse et son bon coeur. Elle n'est pas avide d'argent ou de pouvoir, et ne se laisse pas flatter par les nombreux prétendants qui souhaitent l' LA RUINE DU MARCHAND Le marchand n'a pas peur de pleurer devant ses enfants et de leur dire la vérité. Le père est malheureux, mais il reste travailleur car il veut continuer à prendre soin de ses soeurs aînées se rendent compte que leurs prétendants ne voulaient les épouser que pour leur argent, elles deviennent donc malheureuses lorsqu'elles apprennent la ruine de leur père. En ville, tout le monde est ravi qu'elles soient devenues pauvres, car personne ne les aime parce qu'elles sont trop méchantes et est triste pour son père, mais elle souhaite faire tout son possible pour l'aider à travailler. Elle se montre brave et ne se laisse pas décourager. Elle essaye également de se contenter de ce qu'elle a, et d'être heureuse avec. 4 La relation entre la Belle et la Bête. Dernière mise à jour le 16 juin 2018 Discipline / domaine Lecture et compréhension de l'écrit Objectif - Lire et comprendre l'essentiel d'un texte. - Apprendre à analyser les personnages. - Etudier les relations entre les personnages. - Remplir un tableau analytique. - Citer des passages du texte pour se justifier. - S'entraîner à l'exercice de synthèse. Durée 55 minutes 2 phases Matériel - Cahier / classeur - Trousse remplie. 1. Activité 1 Analyse de l'évolution des sentiments de la Belle pour la Bête. 30 min. recherche Complète le tableau ci-dessous. Relève dans le texte ce que la Belle pense de la QUE BELLE PENSE DU PHYSIQUE DE LA BÊTE Elle tremble et frémit en voyant pour la première fois la Bête, car elle trouve son apparence "horrible".Même quand elle commence à avoir confiance en la Bête, elle a peur des bruits que fait cette ne sait pas mentir, et avoue donc à la Bête qu'elle la trouve à peu, elle finit par préférer la figure de la Bête à celle des hommes de son âge, qui n'ont pas le coeur la Belle s'habitue à la laideur physique de la Bête, qui ne lui fait plus aussi peur qu' QUE BELLE PENSE DE LA PERSONNALITE DE LA BÊTE Au début, la Belle est convaincue que la Bête veut la la Belle ne reste pas indifférente aux efforts que la Bête a fait pour rendre son séjour devient de plus en plus sensible à la gentillesse de la Bête, dont le miroir lui permet de voir son si la Belle trouve que la Bête est laide, elle lui dit que son coeur est "bon".Elle ressent également de la pitié à l'égard de la Bête, qui lui demande chaque soir si elle veut devenir sa la bonté de coeur de la Bête la rend beaucoup moins laide aux yeux de la Belle. 2. Activité 2 Analyse de l'évolution du portrait de la Bête. 25 min. recherche Complète le tableau ci-dessous au fur et à mesure de ta lecture. Justifie tes réponses en citant quelques mots ou phrases issues du texte. Ce tableau te permettra de rédiger une petite conclusion sur le personnage de la PHYSIQUE DE LA BÊTE La Bête possède une voix Bête elle-même se trouve laide et a une figure horrible qui effraie pousse parfois des cris et sifflements effroyables qui résonnent dans tout le la fin du conte, la Bête se métamorphose en l'homme qu'elle est vraiment, c'est-à-dire un prince MORAL DE LA BÊTE La Bête manque de pitié car elle désire tuer le marchand simplement parce qu'il a pris une rose dans son ne se laisse pas attendrir par des flatteries, il apprécie les gens honnêtes, qui disent ce qu'ils est également têtue, il est difficile de la persuader à changer d' tout, la Bête est généreuse et fait parfois preuve d'énormément de bonté de est décrite comme un monstre ayant une grande force / devine qu'elle est cultivée, puisqu'elle possède un clavecin et une bibliothèque, elle connaît donc la littérature et la serait prête à se laisser mourir par amour pour la Belle, dont la Bête est amoureuse. 5 Les éléments magiques dans La Belle & la Bête Dernière mise à jour le 16 juin 2018 Discipline / domaine Lecture et compréhension de l'écrit Objectif - Repérer les éléments merveilleux dans un conte. - Lire et comprendre un texte. - Compléter un tableau analytique. - Citer des passages d'un texte. Durée 55 minutes 2 phases Matériel - Cahier / classeur - Trousse remplie 1. Activité 1 Lecture silencieuse du conte et repérage des différents éléments magiques / merveilleux. 30 min. recherche Retrouve les effets associés aux éléments magiques du conte. Justifie tes réponses avec les mots du en commun en cours dialogué La bague Elle permet à celui ou celle qui la détient de se réveiller à un autre endroit, de se "téléporter" en quelque miroir Il permet de voir ce qu'on souhaite le plus au dame / fée Elle a le pouvoir d'apparaître dans les rêves des gens la nuit, afin de leur faire passer un message. Elle est aussi capable de métamorphoser les gens et de jeter ou lever sur eux des malédictions et des pouvoirs de la Bête La Bête peut contrôler certains objets, comme le coffre rempli de richesses par paroles de la Bête Ses sifflements peuvent retentir dans tout le château tant ils sont forts et tant ils résonnent. 2. Activité 2 Analyse du personnage de la dame / fée. 25 min. recherche La dame est également un élément magique. Retrouve-la dans le conte et complète le tableau en essayant d’être précise.Mise en commun en cours dialogué Moments où la dame apparaît Elle apparaît à la Belle lors de sa première nuit au château, puis elle apparaît à la fin du où elle apparaît Elle apparaît dans l'appartement de la Belle, dans le château de la rôle Elle joue le rôle d'un guide auprès de la Belle, c'est un personnage adjuvant. En revanche, c'est un personnage opposant pour la Bête puisque la fée l'a maudite et pour les soeurs aînées de la Belle puisqu'elle les punie en les transformant en statues. 6 La fin et la morale du conte. Dernière mise à jour le 16 juin 2018 Discipline / domaine Ecriture Objectif - Comprendre la fin du conte. - Distinguer les morales du conte. - Répondre à la problématique de la séquence. - Défendre son avis / opinion à l'oral. - Participer à un débat. - Travailler au brouillon pour chercher des idées. - S'interroger sur la justice / l'injustice. - S'interroger sur le bien / le mal. Durée 110 minutes 3 phases Matériel - Cahier / classeur. - Feuilles de brouillon. - Trousse remplie. Remarques Pour l'activité 3, les élèves auront à disposition une liste de verbes utiles pour écrire une scène de métamorphose. 1. Activité 1 Questions sur la fin du conte. 25 min. recherche Lis la fin du conte de la page 7, ligne 40, jusqu’à la fin de la page 8 et réponds aux questions suivantes en faisant des phrases quelle étape du schéma narratif se situe ce passage ?Quels gestes d’amour et quelles paroles de la Belle rompent le sortilège ?Les lecteurs assistent-ils à la métamorphose ?Avec tes propres mots, reformule la morale de ce le prince avait-t-il été transformé en Bête ?Correction et mise en commun Ce passage se situe à la dernière étape du schéma narratif, c'est-à-dire la situation finale. Cependant, l'élément de résolution a lieu au même moment, puisque la fée redonne à la Bête sa véritable apparence de Prince grâce à l'amour de la gestes et paroles d'amour de la Belle permettent de rompre le sortilège. Pour commencer, elle a peur pour lui et se jette à terre afin d'être à ses côtés. Puis, elle lui avoue ses sentiments et lui promet de l'épouser. Enfin, elle lui tient la main pour prouver que son amour pour lui est vrai après qu'il se soit les lecteurs n'assistent pas à la métamorphose car il est écrit "Elle se retourna [...] La Bête avait disparu [...]".La morale de ce conte pourrait être résumée ainsi "Il ne faut pas accorder de l'importance à l'apparence des autres, mais à leur bonté de coeur" ou encore "Il ne faut pas se fier aux apparences".On ne sait pas exactement pourquoi le prince avait été transformé en Bête par la fée. En revanche, on sait qu'elle l'avait transformé dans le but qu'une jeune femme tombe amoureuse de lui et l'épouse uniquement grâce à la bonté de son coeur. 2. Activité 2 Préparation écrite au brouillon + débat 30 min. entraînement Selon toi, les sœurs aînées de la Belle méritent-elles vraiment l’horrible punition donnée par la dame fée à la fin du récit ? Écris ta réponse au brouillon et prépare-toi à débattre avec tes Préparation des arguments de chaque élèves à l'écrit, des idées, tri entre les différents arguments à l'oral en classe entière, utilisation d'un bâton de parole. 3. Activité 3 Atelier d'écriture. 55 min. évaluation L’atelier d’écriture commence, et il sera évalué ! Voici le sujet Toi aussi, écris une métamorphose. Choisis un personnage de conte merveilleux bon ou mauvais, et imagine qui le métamorphose et pourquoi. Ton texte devra raconter la confrontation entre les deux personnages celui qui est métamorphosé et celui qui l’a métamorphosé. Décris en détail la métamorphose et n’hésite pas à utiliser le vocabulaire du merveilleux et de la transformation. » 7 Un conte adapté au cinéma Dernière mise à jour le 16 juin 2018 Discipline / domaine Culture littéraire et artistique Objectif - Comparer le conte écrit et le film. - Découvrir une adaptation cinématographique. - Etudier un ancien film en noir et blanc. - Etudier un grand classique du cinéma français. Durée 55 minutes 3 phases Matériel - Cahier / classeur. - Trousse remplie. 1. Activité 1 Fiche d'identité du film. 10 min. recherche Complète la fiche d’identité du en classe entière Titre du film La Belle & la Jean Jean Marais, Josette Fantastique. 2. Activité 2 Tableau de comparaison entre le film et le conte original. 20 min. recherche Sois attentifve pendant le visionnage du film et complète le en classe entière "Il était une fois..."La Belle n'a qu'un seul frère, et un autre personnage est présent miroir est utilisé plusieurs fois par la Bête confie à la Belle un gant afin qu'elle puisse rentrer à la Belle et le Prince s'envolent ensemble. 3. Activité 3 Questions supplémentaires sur le film. 25 min. recherche Répons aux questions suivantes 1. Qui est Avenant ? Ce personnage apparaît-il dans le conte ?2. Dans ce film, qu’est-ce qui est fidèle au conte original ?3. Dans ce film, à quoi ressemble la Bête, physiquement ?Mise en commun en cours dialogué 1. Avenant est un ami, il fait partie des prétendants de la Belle et il est amoureux d'elle. Non, ce personnage n'apparaît pas dans le conte, seuls les trois frères de la Belle sont évoqués dans le texte de Mme Leprince de Dans ce film, les dialogues entre la Belle et la Bête sont très fidèles à ceux écrits par Mme Leprince de Beaumont. De même, l'évolution de leur relation et les moments importants de l'histoire sont similaires au conte Dans ce film, la Bête ressemble surtout à un lion, croisé avec un chat moustaches, mais sa carrure imposante et sa grande taille peuvent également faire penser à un ours. Il porte des vêtements très luxueux et d'époque, et est très élégant. Fermer Nous utilisons un cookie de suivi de navigation pour améliorer l'utilisation d'Edumoov. Conformément au RGPD, tout est anonymisé mais vous pouvez refuser ce cookie.
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Discipline Lecture et compréhension de l'écrit Niveaux SEGPA, 6ème. Auteur S. LAFFITTE Objectif Etudier la figure du monstre en littérature. Lire un conte et étudier son adaptation au cinéma. Relation avec les programmes Cette séquence n'est pas associée aux programmes. Déroulement des séances Séance 1 Entrée dans le monde merveilleux de la Belle et la Bête - Lecture et compréhension de l'écrit, 50 minSéance 2 Il y avait une fois ... - Lecture et compréhension de l'écrit, 55 minSéance 3 Un monstre terrifiant - Lecture et compréhension de l'écrit, 50 minSéance 4 Une Bête sans esprit - Lecture et compréhension de l'écrit, 50 minSéance 5 La fin de l'enchantement - Lecture et compréhension de l'écrit, 55 min 1 Entrée dans le monde merveilleux de la Belle et la Bête Dernière mise à jour le 30 septembre 2016 Discipline / domaine Lecture et compréhension de l'écrit Objectif Retrouver les caractéristiques d'un monde merveilleux Comparer différentes interprétations plastiques d'un portrait rédigé Définir "un monstre merveilleux" Durée 50 minutes 1 phase 1. Les différents visages de la Bête 50 min. découverte Analyse de l'affiche du film de Christophe Gans la Belle et la en évidence de la beauté stéréotypée de la de la Bête physique, tenue vestimentaire et attitude. Découvrez les visages de la Bête1. Dans les deux illustrations du haut images 1 et 2, les figures de l’ours et du lion offrent des images de la Bête qui insistent sur la puissance et la force de l’animal, et donc sur le danger potentiel ; mais la laideur n’est pas associée au personnage. En revanche les animaux hybrides des illustrations de la partie inférieure images 3 et 4 – cheval à crocs d’hippopotame et griffes, et rat géant mâtiné de morse sont laids et Les deux premières illustrations montrent la Bête en situation de respect, tandis que les deux suivantes insistent davantage sur la compassion de la Belle image 3 et sa peur image 4.b. C’est la 4e image qui est la plus effrayante et suscite la peur comme le révèle la réaction de la Belle, avec son visage détourné et crispé. Les autres images relèvent davantage de la représentation anthropomorphique d’animaux, assimilés par leur attitude pour les deux premières à des Conformément aux codes de représentation du conte, les images s’inscrivent peu dans un univers daté, sinon celui du merveilleux, qui construit un Moyen Âge fantaisiste. Ce temps des châteaux est évoqué de manière plus marquée dans les images 1 et 4 avec la coiffure de la Belle notamment, sorte de hennin, et les robes proches de celles que porteraient des reines ou des princesses. L’image 2 renvoie davantage aux costumes et à l’esthétique des xviie et xviiie siècles. Enfin la Belle de la figure 3 renvoie à l’image d’une jeune fille du xixe Les couleurs sombres et l’absence de vêtement ainsi que les formes animales hybrides sont plus convaincantes pour représenter la figure du Travail personnel Proposer son interprétation plastique des deux personnages la Belle et la BêteElaboration d'un cahier des charges que la production devra respecter.Possibilité pour les élèves d'avoir un cadre et des idées pour créer. 2 Il y avait une fois ... Dernière mise à jour le 04 octobre 2016 Discipline / domaine Lecture et compréhension de l'écrit Objectif • Étudier le début d’un conte • Se représenter les personnages . Lire un texte littéraire de façon expressive Durée 55 minutes 1 phase Matériel Logiciel Audacity Texte sur papier surligner les passages à oraliser Version du conte lue par Jacques Bonnafé Informations théoriques L’incipit du conte constitue un seuil incontournable à la compréhension de la fiction. Il présente les invariants du récit et engage à une lecture qui va se centrer sur les conséquences de la ruine soudaine du père de la Belle. Les extraits qui suivront vont dérouler la trame narrative en suivant le personnage principal dans ses relations avec la Bête pour montrer l’évolution de ses sentiments et conclure ainsi sur le triomphe de la bonté sur la beauté et l’esprit. On pourra conduire les élèves à comprendre la portée éducative du récit en questionnant les élèves sur la signification d’un conte de fées publié dans un ouvrage qui contient aussi des leçons et des conseils moraux 1. Il y avait une fois 55 min. découverte Présentation de l'extrait titre, oeuvre dont il est extrait, auteur, situation dans l'oeuvreLecture silencieuseElaboration d'un résumé à partir des éléments compris par les élèves. Mise en évidence des versions différant, des contre-sens .Questionnaire Je découvre le texteDans ces trois questions il s’agit de permettre aux élèves de relever les invariants du début d’un récit les personnages et le lieu où ils vivent, l’événement qui vient bousculer un ordre stable et les conséquences qui s’ Les personnages sont les membres d’une même famille le père, un riche marchand », trois garçons et trois filles ». La cadette est si belle qu’on ne l’appelait, quand elle était petite que la Belle enfant » l. 6-7. On pourra faire remarquer aux élèves qu’il n’est nulle part fait mention de la mère, certainement disparue au début de l’ La ruine soudaine du marchand, tout d’un coup, le marchand perdit son bien » l. 24-25, constitue la rupture qui va changer la vie des qui lance la dynamique narrative va également contraindre les personnages à quitter la ville » pour se retrouver à la campagne ».Je comprends le texteL’incipit du conte se poursuit avec le portrait des personnages qui souligne les oppositions déjà relevées entre la richesse et la pauvreté, la ville et la campagne, la noblesse et le monde Contrairement à ses sœurs qui éprouvent de la jalousie » l. 7 devant sa beauté, la Belle est à la fois belle est bonne meilleure qu’elles ». l. 9 Tandis que ses sœurs éprouvent de l’orgueil à être riches, passent leur temps en mondanités, elles faisaient les dames » l. 10, elles allaient tous les jours au bal » l. 12, la Belle lit de bons livres » l. 14. Elles rêvent d’épouser des ducs et des comtes l. 18, quand la Belle ne souhaite pas encore se marier pour tenir de compagnie à son père ». Devant l’adversité elle se résigne à travailler avec courage elle ne pouvait se résoudre à abandonner son pauvre père dans le malheur […] le suivrait à la campagne pour le consoler et l’aider à travailler. » l. 51-53 Ses sœurs refusent de partir à la campagne. Les personnages masculins sont moins décrits le père est riche et c’est un homme d’esprit » l. 3, ce qui explique le souci qu’il a de donner une bonne éducation à ses enfants. Ses fils ne sont pas du tout évoqués dans cet extrait, ce qui signifie qu’ils ne jouent qu’un rôle mineur dans l’histoire. 5 .Belle sera certainement le personnage principal du récit car le titre porte son nom, elle possède beaucoup de vertus longuement Personne », on », tout le monde » constituent les sujets des verbes aimer et dire du passage qui évoquent les commentaires des gens sur les jeunes filles. Les pronoms indéfinis et la locution indéfinie montrent bien que c’est un discours général qui est rapporté sans que soient identifiés précisément les Il y a peu de marques de la présence du conteur dans ce passage, sinon aux lignes 18 à 19 car je vous ai dit que c’était le nom de la plus jeune », la Belle, dis-je ».Le commentaire du conteur est souligné par les parenthèses qui marquent son intrusion dans le récit. Il s’agit de rappeler au lecteur que ce récit est un conte qui a vocation à être dit à l’oral et que, dans ces conditions, le conteur doit rappeler les informations à son auditoire de crainte qu’il ne les oublie au fur et à mesure de l’histoire. On peut penser que l’auteur de La Belle et la Bête ne veut pas que le lecteur oublie le genre de récit qu’il est en train de une lecture orale 8. Pour faire prendre conscience de l'intérêt de la lecture oralisée, il est utile d'écouter les enregistrements proposés par les élèves. On pourra donner aux élèves une copie de cette partie du texte, qu’ils pourront surligner selon les difficultés de la lecture à anticiper, selon les variations de tons qu’ils veulent exprimer. Ménager un temps de travail collectif pour entendre les lectures et en faire une analyse et une critique afin d’expliciter les contraintes liées à cet exercice. La version orale de ce texte dit par un acteur permettra ensuite de confronter les choix opérés, les préférences des uns et des autres quant aux mises en voix écoutées. Trace écriteDans les contes de fées, la formule type "Il était une fois" ou "Il y avait une fois" fait pénétrer le lecteur dans un univers se déroule dans un passé lointain et dans des lieux imprécis. Les personnages eux-mêmes sont peu décrits un surnom ou une caractéristique suffisent souvent à les désigner. 3 Un monstre terrifiant Dernière mise à jour le 05 octobre 2016 Discipline / domaine Lecture et compréhension de l'écrit Objectif - Lire, comprendre et interpréter un texte littéraire adapté à son âge et réagir à sa lecture. - Découvrir un lieu caractéristique du conte de fées le château - Relever des indices du merveilleux Durée 50 minutes 1 phase Informations théoriques Ces deux extraits conduisent le lecteur dans un lieu emblé- matique du conte, le château abandonné comme il l’est aussi dans La Belle au bois dormant. Le second extrait met en scène la rencontre entre le monstre et le père de la Belle. Il s’agit pour l’élève de se représenter la figue d’un monstre très peu décrit et dont le caractère effrayant ne se comprend qu’à ses paroles et aux réactions qu’il provoque. 1. Rencontre avec la Bête 50 min. mise en commun / institutionnalisation Rappel des caractéristiques d'un récit merveilleux - personnage au portrait marqué grande beauté, grande laideur, vieillesse excessive, jeunesse éternelle ... et au caractère affirmé méchanceté extrême, gentillesse à toute épreuve, générosité ... - lieux typiques forêt, château fastueux ou abandonné- pouvoir magique, créature élèves donnent des exemples en utilisant les contes déjà évoqués et leurs propres cultures lecture personnelle, parcours littéraire en primaire, visionnage d'adaptation cinématographique, iconographique BD.Présentation du texte oeuvre de référence, auteur, situation dans l'oeuvre Résumé - relais de la 1ère partie .Lecture silencieuseElaboration d'un résumé du texte lu à partir des éléments compris et appréhendés par les Je découvre le texte 1. Le palais que découvre le père de la Belle est splendide, grand et y est préparé pour le confort des habitants ou des visiteurs l’écurie est ouverte et on y trouve du foin et de l’avoine en abondance. La table est mise et il y a un bon feu » l. 10.2. Toutefois l’endroit semble vide il fut bien surpris de ne trouver personne dans les cours » l. 4-5 et si la table est mise, elle ne l’est qu’avec un couvert » l. 10.3. Le marchand est accusé d’avoir cueilli des roses sur une branche où il y en avait plusieurs » l. 17-18. Pour le monstre il s’agit du geste d’un ingrat » l. 20.4. Pour racheter sa faute le marchand devra persuader une de ses filles de venir volontairement pour mourir » à sa comprends le texte 5. La conjugaison des deux verbes, partir et jurer, au présent du mode impératif est un indice de l’autorité du monstre qui ne supporte pas qu’on ne lui obéisse La Bête dit détester les compliments » l. 29 et les flatteries » l. 30. Il ajoute je veux que l’on dise ce que l’on pense » l. 29-30. Il aime donc la Dans un premier temps, le père se jette à genoux et implore le pardon de la Bête. Quand la Bête lui propose d'échanger sa place avec l'une de ses filles, le père accepte juste pour pouvoir avoir le temps d'embrasser ses enfants et pour leur dire adieu. C'est lui qui reviendra auprès de la Bête pour y À la fin de l’échange le monstre offre à son visiteur toutes les richesses qu’il pourra emmener. Cette générosité est étonnante et entre en conflit avec la cruauté de son Cette activité doit permettre de structurer le portrait du monstre selon deux axes son apparence et son attitude. Il est monstre » car on le désigne ainsi répondit le monstre » l. 28. Physiquement, c’est une bête si horrible » l. 19 que le père pense s’évanouir en le voyant. Mais il n’y a pas de description physique ; seule une voix terrible » l. 20 l’annonce. Sa cruauté se dit aussi dans la peine qu’il inflige pour le vol d’une rose, la mort. Cette cruauté est renforcée par la proposition qu’une fille remplace son iconographiqueL'animal choisi pour la représentation n'est pas facilement identifiable. Le caractère mi-humain, mi-bestial de la Bête, la position des personnages et la violence qui se dégage de la scène, la terreur qui se lit sur le visage du père sont restitués. La question conduira donc à définir ce que signifie être fidèle à un récit ».Je débats pour interpréter le texte10. Mise en évidence de la notion de faute, de proportionnalité de la punition au regard de la faute, de la capacité laissée à l’accusé de se défendre et du déplacement de la punition sur un autre membre de la famille. La disproportion de la punition au regard de la faute peut conduire à s’interroger sur l’abus de pouvoir ou le pouvoir de la force..Possibilité d'établir un parallèle avec un autre récit ou avec des cas concrets récit personnel, situation historique ...Trace écrite Dans le conte de fées, le château est un lieu symbolique. Des princes ou des princesses y habitent, mais il peut être aussi le repaire de monstres ou de créatures le château est à l'image de la Bête, à la fois attirant les lumières, le feu,le repas servi et inquiétant il est désert.Travail personnel Tu es nommé avocat d'office pour le père de Belle. Ecris un texte plaidoierie pour expliquer l'acte qu'a commis ton client et demander à la Bête d'être plus clément moins sévère. 4 Une Bête sans esprit Dernière mise à jour le 05 octobre 2016 Discipline / domaine Lecture et compréhension de l'écrit Objectif • S’interroger sur la figure du monstre. • Étudier un dialogue de conte. Mettre en jeu un texte lecture expressive Durée 50 minutes 1 phase Remarques Ce dialogue entre la Belle et la Bête contribue à faire du monstre une figure moins univoque on verra qu’elle possède des qualités qui vont susciter la compassion de la Belle. 1. Apparence physique et moralité 50 min. découverte Présentation du texte auteur, situation dans le récit intégralLecture du paratexte ; anticipation sur le récitLecture silencieuseElaboration collective du sens du texte étudié , comparaison avec les propositions d'anticipation. Lecture oralisée par couple QuestionnaireJe découvre le texte1. C’est le bruit qui annonce la Bête et provoque la peur. Elle entendit le bruit que faisait la Bête. » l. 2Le frémissement qu’éprouve la Belle est bien le signe de sa crainte. Quelques lignes plus loin l. 5-6, le texte mentionne qu’elle parle en tremblant ».2. On ne possède pas d’indication sur le ton de la Bête. Toutefois on peut déduire qu’il est aimable, en relevant les nombreuses formules de politesse et les demandes qu’il adresse à la Belle voulez-vous bien » l. 4, Vous n’avez qu’à me dire de m’en aller si je vous ennuie » l. 9-10.À la fin de l’extrait on note que la Bête quitte la Belle en lui disant tristement » adieu. l. 51-523. La Belle est courageuse, car malgré sa peur elle répond à la Bête et ose lui dire la vérité qu’il est bien laid » l. 11.Au nom de la franchise, elle refuse de l’épouser alors qu’elle manque mourir de frayeur » l. 41.Je comprends le texte4. Le texte fait apparaître ici les qualités de la Bête et c’est la Belle qui les reconnaît. La Bête a montré sa cruauté, on a relevé des signes de sa laideur ; ici elle se montre polie et bonne vous avez bien de la bonté », dit la Belle l. 24. La Bête ne cède pas à la colère devant le refus de la Belle de l’épouser. Elle est lucide et connaît sa laideur. Elle ne se trouve pas d’ La Belle souligne une contradiction dans l’aveu que fait la Bête de n’avoir pas d’esprit. Il faut de l’intelligence, celle qu’une bête n’a pas, pour vouloir avoir de l’esprit. La Belle reconnaît à la Bête une qualité L’utilisation du conditionnel présent marque bien que la Bête ne se reconnaît pas assez d’intelligence pour lui adresser des propos agréables et courtois, pour la remercier de sa La Belle oppose le physique aux qualités morales. On fera définir les défauts qui correspondent à un cœur faux, corrompu, ingrat, ou dits autrement, le mensonge, la méchanceté et l’ écrite Dans ce conte, la Bête, bien que repoussante, se montre sensible et généreuse. Consciente de sa laideur, elle agit avec qualités nuancent la figure du monstre sous l'apparence de l'animal apparaît un être humain, qui touche le coeur de la Belle. 5 La fin de l'enchantement Dernière mise à jour le 08 octobre 2016 Discipline / domaine Lecture et compréhension de l'écrit Objectif Comprendre l’évolution d’un personnage. Interpréter le dénouement. Durée 55 minutes 1 phase Informations théoriques Le dénouement engage à une interprétation du récit et du genre du conte. Toutefois il met aussi longuement en scène la métamorphose des sentiments de la Belle pour la Bête avec une dimension psychologique peu fréquente dans le conte. C’est un élément qui aidera les élèves à entrer dans une lecture plus historique de l’œuvre, dans une période où l’expression des sentiments devient un enjeu du récit, quel qu’il soit. 1. Dénouement heureux 55 min. mise en commun / institutionnalisation Présentation du texte rappel du nom de l'auteur et du titre de l'oeuvre, situation de l'extrait dans l'oeuvre Lecture silencieuseConstruction collective de sens évolution des personnagesQuestionnaire Je découvre le texte1. Découpage du texte en 4 parties. Rappel du schéma narratif étapes, dénouement et situation finale. Exemples de titres L’attente de la Belle » l. 1 à 6 La Belle accepte de se marier avec la Bête » l. 7 à 19 La métamorphose de la Bête » l. 20 à 42 Les retrouvailles avec la famille et la résolution du récit » l. 42 à la finJe comprends le texte2. La Belle s’habille magnifiquement » pour plaire » à la Bête et elle s’ennuie dans l’attente de la retrouver ; enfin elle s’alarme de son retard. Ces trois indices montrent bien que la Belle ne craint plus la Le verbe mourir est conjugué au futur de l’indicatif. Ce temps marque bien la certitude de la Belle que la Bête ne doit pas perdre la vie et donc qu’elle fera tout ce qui est en sa capacité pour sauver la La métamorphose de la Bête est provoquée par l’acceptation du mariage auquel la Belle consent je vous donne ma main ». La suite vaut aussi pour une déclaration d’amour Hélas ! Je croyais n’avoir que de l’amitié pour vous, mais la douleur que je sens me fait voir que je ne pourrais vivre sans vous voir. »5. La métamorphose de la Bête en prince plus beau que l’Amour » l. 25-26 constituera pour les élèves l’élément merveilleux le plus remarquable. On pourra cependant noter avec eux que ce n’est pas le premier phénomène il y a tout d’abord le château qui s’illumine et la Bête qui disparaît ; viennent ensuite l’apparition du prince et l’explication de sa métamorphose en monstre ; l’arrivée d’une fée et la famille transportées dans le château de la Belle ; enfin la transformation des deux sœurs de la Belle en étudiant l’expression de la joie de la Belle, on verra que ce qui la rend la plus heureuse, c’est de retrouver sa famille. À ce moment, elle manqua mourir de joie ». l. 43-446. L’intervention de la fée à la fin du texte permet de tenir un discours moral explicite qui fait que la vertu est récompensée tandis que la méchanceté est punie. Dans le même temps la fée va avertir la Belle de ne pas se laisser détourner de cette vertu par le pouvoir. La leçon morale du conte est ainsi écrite Généralement, le dénouement d'un conte de fées est heureux car il récompense le personnage vertueux , tandis que les méchants sont punis .Dans le conte de Mme Leprince de Beaumont, la Belle a su écouter son coeur c'est ce qui a mis fin au sortilège qui maintenait la bête dans un corps de monstre. Ses soeurs sont punies pour leur personnel Sujet 1 Imagine les noces de la Belle et la Bête. Tu es l'organisateur de ce mariage, propose un va se dérouler le mariage ? Qui seront les invités ? Quels seront les éléments de décoration ?Tu peux proposer un texte ou un schéma 2 Imagine une autre fin heureuse ou triste. Tu peux décider de ne pas sauver la Bête ou au contraire épargner les soeurs. C'est toi l'auteur ! Fermer Nous utilisons un cookie de suivi de navigation pour améliorer l'utilisation d'Edumoov. Conformément au RGPD, tout est anonymisé mais vous pouvez refuser ce cookie.
TitreLA BELLE ET LA BETE Descriptif physique de version de La Belle et la Bête, celle de Mme de Villeneuve au début du XVIIe siècle, mise en image par Etienne Delessert (Grasset - Monsieur chat Il était une fois) dont Mme Leprince de Beaumont s'est directement inspirée. Enfin, on pourra observer la relation texte - image dans les trois versions, et en particulier les
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Unassassin à la solde des Renseignements. La Bête est le personnage principal du film La Belle et la Bête. Le film se déroule alors que la malédiction n’est pas encore brisé, la veille de Noël. Dans le jardin, Belle voit la Bête pour la première fois, elle s’évanouit ( à 32 minutes).
regarder 0140 The Sandman Will Keep You Awake - The Loop La première version française de La Belle et la Bête a été publiée en 1740 par Madame de Villeneuve. Ce conte a été repris et réécrit en 1757 par Madame Le prince de Beaumont. Cette deuxième version a rencontré un grand succès et elle reste la plus connue. Résumé Un riche marchand, père de six enfants trois filles et trois garçons , perd ses richesses et part vivre à la campagne avec ses enfants. Un jour, en rentrant de la ville, il se perd. Il aperçoit un château et s'y rend pour y passer la nuit. Il ne rencontre personne... Le lendemain matin, il voit une rose et se rappelle que la Belle, sa fille cadette, en voulait une. Il la cueille mais une Bête horrible apparaît et le condamne à mort. Cependant, il peut être remplacé par une de ses filles. La Belle décide, de son plein gré, de prendre la place de son père et elle va au château. Elle rencontre l'affreuse Bête et en est Bête tombe sous le charme de la Belle et lui offre tout ce qu'elle désire, sauf la liberté et, chaque jour, lui demande de l'épouser mais la jeune fille refuse toujours. Un soir, elle voit dans un miroir magique son père malade. La Bête l'autorise à lui rendre visite et lui donne une bague "enchantée" pour lui permettre de voyager. Elle reste dix jours près du vieux marchand au lieu des huit prévus à cause de ses sœurs qui l'empêchent de repartir et cette absence cause un grand chagrin à la Bête, qui se prépare à mourir quand la Belle revient enfin au château. Elle accepte la demande en mariage et l'horrible Bête redevient enfin le beau prince qu'il était. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants tandis que le père de la Belle fut guéri. Biographie de l'auteure Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, née Rouen, est une écrivaine française, auteure de nombreux contes devenus des classiques de la littérature d'enfance et de jeunesse. Elle se marie à Lunéville mais son mariage est rapidement annulé. En 1748, Jeanne-Marie Leprince de Beaumont publie à Nancy son premier roman, Le Triomphe de la vérité, qu’elle remet au beau-père de Louis XV, roi de Pologne et duc viager de Lorraine et de Bar, Stanislas Leszczyński, lors d'un séjour à la cour de Lunéville. Contrainte de gagner sa vie, elle passe en Angleterre et s'établit comme gouvernante. Sous le titre de Magasin, elle fait publier des traités d'éducation à l'usage des enfants, des adolescents et des dames. De son second mariage à Londres avec Thomas Pichon, elle aura six enfants. A son retour en France, elle s'adonne au soin de son jardin et de ses terres, ainsi qu'à la composition d'ultimes traités d'histoire, de grammaire et de théologie. C’est dans Le Magasin des enfants, publié en 1757, que figure un conte, abrégé de la première version écrite par une autre romancière, Gabrielle-Suzanne de Villeneuve, qui lui apportera la renommée La Belle et la Bête. La Belle et la Bête 2017 - Bande-annonce officielle VF I Disney
labelle et la bête livre 6ème. June 4, 2022 demone orientale 5 lettres
ContexteLe XVIIIe siècle a connu une vogue des contes moraux visant à instruire et éduquer les enfants, souvent publiés en magazines. Le temps du merveilleux n’a pas pour autant disparu, comme en témoigne l’histoire de La Belle et la Bête ». Le première version de ce conte date de 1740 et a été écrite par Mme de Villeneuve. Mais c’est la version reprise et réécrite en 1757 par Mme Leprince de Beaumont qui a connu le plus grand succès et qui est encore lue aujourd’hui. Bien qu’on retrouve dans cette trame narrative l’archétype des contes pour enfants, la profondeur de ce monde imaginaire a également fasciné les adultes. Jean Cocteau en a ainsi tiré un film en 1946. Cette histoire, qui a presque la portée d’un mythe, a été depuis reprise de nombreuses fois au Leprince de Beaumont La Belle et la Bête »PersonnagesLe père Un riche marchand devenu pauvre. Il a six enfants, trois filles et trois garçons, qu’il aime Belle La fille cadette est belle, bonne et Bête Une créature très laide mais deux sœurs aînées Méchantes et sans cœur, elles ne sont jamais merveilleux Ce conte reprend la tradition du conte de fée empreint de merveilleux. Sans indication spatio-temporelle, le récit pourrait se passer en tout temps et en tout lieu. Les événements surviennent sans être détaillés ni expliqués comme la perte de la fortune du père. La narration insiste en effet à la fois sur la dimension magique de cette histoire et sur son aspect moral. Le palais est décrit comme un endroit ensorcelé et plein de beauté. Tous les désirs de la Belle sont exaucés, des coffres enchantés contiennent ce dont elle a besoin, la nourriture apparaît à table lorsqu’elle a faim… La Bête elle-même est une créature féérique puisque, par son apparence et par ses pouvoirs, elle est au-delà de l’ morale Mais le merveilleux est l’occasion de proposer une morale portant sur le caractère des êtres humains. L’orgueil, la méchanceté et l’envie y sont dénoncés à travers le personnage des deux sœurs aînées. Se trouve au contraire valorisé l’acceptation de la différence Belle est celle qui voit la vraie nature des êtres, indépendamment de leur apparence, et qui peut véritablement les aimer pour riche marchand vit heureux avec ses enfants, trois garçons et trois filles, jusqu’à ce qu’il se retrouve ruiné. Ses filles aînées, orgueilleuses, n’avaient pas voulu se marier faute de trouver d’époux assez glorieux à leurs yeux. Une fois pauvres, personne ne veut plus les épouser. Quant à la cadette, Belle, qui était aussi belle que vertueuse, elle préfère rester auprès de son père. La famille part vivre à la campagne et travailler la terre. Un jour, le père a l’occasion de refaire fortune et il part en voyage pour acheter des marchandises, mais il ne rencontre pas le succès attendu. Sur le trajet du retour, il est surpris par la neige et le froid et il trouve refuge dans un palais. Il n’y rencontre aucun habitant, mais il trouve de l’avoine pour son cheval, de la nourriture, du vin et un bon lit pour lui. Avant de repartir, il cueille une rose pour Belle qui lui avait demandé de lui en rapporter une. Alors, une Bête horrible apparaît et lui reproche son ingratitude. La Bête veut le punir par la mort, mais apprenant qu’il a des filles, il propose qu’une de ses filles prenne volontairement sa place. Avant de le laisser repartir, il l’autorise à emporter autant d’or qu’il voudra. La Bête surprend le marchand en train de voler une rose. Illustration du conte La Belle et la Bête » par Walter Crane, 1874 Le père, qui ne veut pas sacrifier ses filles, veut les embrasser une dernière fois et leur laisser de quoi vivre. Aussi repart-il avec un coffre plein de pièces d’or. De retour chez lui, il raconte son aventure et la Belle décide aussitôt de partir au palais prendre la place de son père auprès de la Bête. Comme elle s’obstine, le père est obligé d’accepter. Au palais, la Bête tombe sous le charme de la Belle car elle est bonne et généreuse. Il lui offre tout ce qui peut la rendre heureuse, et elle voit qu’il est bon malgré sa laideur. La Bête lui demande de l’épouser et la Belle refuse. Mais elle s’attache profondément à lui. La Belle apprend à connaître la Bête. Illustration du conte La Belle et la Bête » par Walter Crane, 1874 Chaque soir, dans un miroir, elle voit la maison de son père et prend des nouvelles de sa famille. Ses sœurs se sont mariées et ses frères sont partis à l’armée. Son père est resté seul, et elle voit un jour qu’il est malade. Elle demande à la Bête de la laisser aller lui rendre visite et jure qu’elle reviendra. Elle lui promet de ne rester partie qu’une semaine. La Bête lui donne une bague qui lui permet de voyager en un instant. Son père est très heureux de la revoir. Mais lorsque ses sœurs viennent la voir, elles sont étouffées par la jalousie. Elles décident alors de retenir Belle plus d’une semaine pour qu’elle perde les faveurs de la Bête. Belle accepte de rester plus longtemps pour faire plaisir à ses sœurs mais la Bête lui manque et elle souffre à l’idée de la rendre triste. Elle revient donc au dixième jour. Au palais, elle ne trouve pas la Bête. Elle la cherche partout. Enfin, elle la trouve inanimée, étendue à terre. La Belle le ramène à la vie et lui promet de l’épouser. La Belle trouve la Bête sans connaissance. Illustration de La Belle et la Bête » de Walter Crane, 1874 Aussitôt, la Bête se transforme en un prince magnifique. Une fée l’avait enfermé dans cette apparence horrible et condamné à y rester jusqu’à ce qu’une jeune fille accepte de l’épouser. La fée rend au prince sa couronne et accepte que Belle devienne reine. Elle condamne ses deux sœurs à devenir des statues aux portes du palais tout en conservant leur conscience, jusqu’à ce qu’elles reconnaissent leur Tout d’un coup, en regardant au bout d’une longue allée d’arbres, il vit une grande lumière, mais qui paraissait bien éloignée. Il marcha de ce côté-là et vit que cette lumière venait d’un grand palais, qui était tout illuminé. Le marchand remercia Dieu du secours qu’il lui envoyait et se hâta d’arriver à ce château ; mais il fut bien surpris de ne trouver personne dans les cours. » “Hélas ! disait-elle, c’est bien dommage qu’elle soit si laide, elle est si bonne !” Belle passa trois mois dans ce palais avec assez de tranquillité. Tous les soirs, la Bête lui rendait visite et parlait avec elle pendant le souper avec assez de bon sens, mais jamais avec ce qu’on appelle esprit dans le monde. Chaque jour, Belle découvrait de nouvelles bontés dans ce monstre l’habitude de le voir l’avait accoutumée à sa laideur et, loin de craindre le moment de sa visite, elle regardait souvent sa montre pour voir s’il était bientôt neuf heures, car la Bête ne manquait jamais de venir à cette heure-là. Il n’y avait qu’une chose qui faisait de la peine à la Belle, c’est que le monstre, avant de se coucher, lui demandait toujours si elle voulait être sa femme et paraissait pénétré de douleur lorsqu’elle lui disait que non. Elle lui dit un jour “Vous me chagrinez, la Bête ! Je voudrais pouvoir vous épouser, mais je suis trop sincère pour vous faire croire que cela arrivera jamais serai toujours votre amie ; tâchez de vous contenter de cela. - Il le faut bien, reprit la Bête. Je me rends justice ! je sais que je suis horrible, mais je vous aime beaucoup. Aussi, je suis trop heureux de ce que vous vouliez bien rester ici. Promettez-moi que vous ne me quitterez jamais !” » Vous avez oublié votre promesse ! Le chagrin de vous avoir perdue m’a fait résoudre à me laisser mourir de faim ; mais je meurs content puisque j’ai le plaisir de vous revoir encore une fois. - Non, ma chère Bête, vous ne mourrez point ! lui dit la Belle. Vous vivrez pour devenir mon époux. Dès ce moment, je vous donne ma main et je jure que je ne serai qu’à vous. Hélas ! je croyais n’avoir que de l’amitié pour vous, mais la douleur que je sens me fait voir que je ne pourrais vivre sans vous voir. » Vous allez devenir une grande reine j’espère que le trône ne détruira pas vos vertus. Pour vous, mesdemoiselles, dit la fée aux deux sœurs de Belle, je connais votre cœur et toute la malice qu’il renferme. Devenez deux statues, mais conservez toute votre raison sous la pierre qui vous enveloppera. Vous demeurerez à la porte du palais de votre sœur, et je ne vous impose point d’autre peine que d’être témoins de son bonheur. Vous ne pourrez revenir dans votre premier état qu’au moment où vous reconnaîtrez vos fautes. Mais j’ai bien peur que vous ne restiez toujours statues. On se corrige de l’orgueil, de la colère, de la gourmandise et de la paresse, mais c’est une espèce de miracle que la conversion d’un cœur méchant et envieux. Dans le moment, la fée donna un coup de baguette qui transporta tous ceux qui étaient dans cette salle dans le royaume du prince. Ses sujets le virent avec joie, et il épousa la Belle, qui vécut avec lui fort longtemps, et dans un bonheur parfait, parce qu’il était fondé sur la vertu. »
Lavéritable histoire de la Belle et la Bête / Prunelle, Classe de 6ème du Collège St-Exupéry à Hellemmes; Le loup et les 7 chaperons rouges / Zacharie, Classe de 6ème du Collège St-Exupéry à Hellemmes [contes détournés publiés par ordre de réception] Premier appel à écriture créative de Perluette ! Que sont devenus le chaperon rouge, le petit Poucet,Blanche Neige &
Dans le cadre du Festival Lettres d’Automne, deux classes de cinquième et trois classes de sixième participent à l’exposition collective d’arts plastiques La condition magique ou les pouvoirs de l’imaginaire » à l’Ancien Collège. Les productions des élèves seront visibles le temps du festival. Ce samedi 22 novembre, les élèves de 6ème ont reçu un des coups de cœur du festival. Présentation des productions des 6ème Mon objet magique » Les élèves ont d’abord répertorié, à travers les contes, des objets magiques qu’ils connaissaient les bottes de sept lieues, le miroir dans Blanche-Neige ou dans la Belle et la Bête, la lampe merveilleuse et le tapis volant…. Les livres d’Harry Potter regorgeaient également de ces objets, nous avons retenu le livre qui mord, d’Hagrid, et qu’il faut caresser pour l’ouvrir et le lire. L’épée-stylo de Percy Jackson pouvait rappeler les sabres lasers des Jedi. A partir d’un objet du quotidien, les élèves devaient imaginer un objet magique, avec une fonction différente de la fonction d’usage d’origine. La difficulté résidait dans le fait que les élèves devaient détourner et transformer l’objet de telle sorte que cette fonction soit visible et explicite autrement dit, à la simple vue de l’objet, on devait comprendre à quoi il servait. Pour cela, ils avaient à leur disposition de la peinture, un pistolet à colle et de multiples petits éléments divers, et toute leur imagination. Comme dans les contes, un interdit la baguette magique, car il était trop simple de coller une étoile au bout d’un crayon… Présentation des productions des 5èmes Toulouse au temps des… » Suite à la lecture d’un texte qui décrivait Toulouse au temps des Cathares, les élèves de cinquième ont réalisé une illustration mettant en scène le Capitole, édifice emblématique de la ville depuis plus de huit siècles. Chacun choisissait l’époque de son choix, de la préhistoire jusqu’à des temps à venir et à imaginer. La technique utilisée était le photomontage ou collage à partir de fragments de magazines, auquel les élèves pouvaient associer le dessin afin de compléter certains éléments manquants. Quelques uns ont souhaité construire leur ville avec le jeu vidéo Minecraft. Les productions exposées se déployaient des Egyptiens, jusqu’à des temps futurs au réchauffement climatique incertain, en passant par les Croisés, le Far west, ou encore le siècle des Lumières, ou celui de Louis XIV. 06/10/2017 ncyFF.
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