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Rouen25, place de la CathédraleCS 30666 76008 RouenTel +3302 32 08 32 40Foreign exchange office +3302 35 89 48 60Email accueil Elbeuf7 cours Gambetta76500 ElbeufTel + 3302 32 96 30 40Email lafabrique JumiègesRue Guillaume le Conquérant76480 JumiègesTel + 33 02 35 37 28 97Email jumieges DuclairMairiePlace du Général de Gaulle76 480 DuclairTel + 3302 35 05 91 50 ReadAvril 2022 - Rouen Centre - Magazine Rouen Bouge by rouen-bouge on Issuu and browse thousands of other publications on our platform. Start here!

1 J. Loth, La Cathédrale, op. cit., p. 211. 1Les mêmes fastes se retrouvent au cours des siècles suivants. Louis XIII a 16 ans lorsqu’il fait son entrée royale à la cathédrale, Louis XIV n’en a que 12 ! Le passage de Louis XVI sera marqué par un sinistre présage la Georges d’Amboise, sonnant à la volée, se fêla et se tut pour toujours. Au XVIIe siècle, on fête dans la cathédrale la canonisation de saint Ignace de Loyola et de saint François Xavier, puis de saint François de Sales. Bourdaloue y prêche le carême en 1677. Tous les artisans quittaient leurs boutiques pour aller l’entendre, les avocats, le palais, les médecins, leurs malades. Lorsque j’y prêchai l’année d’après, je remis toutes choses dans l’ordre, personne n’abandonnait plus son emploi », note plaisamment son successeur1. 2Plus près de nous, certains Rouennais peuvent encore évoquer les fêtes du Millénaire de la Normandie en 1911 ou celles qui, en 1931, célébrèrent le 5e centenaire de la mort de Jeanne d’Arc en l’honneur de laquelle fut créé, dans la cathédrale, un oratorio de Paul Paray. 3Mais si la vie de la métropole se déroule malgré les épreuves, pour l’édifice, l’ère des grands travaux est close. Voici que s’ouvre l’ère des malheurs. Guerres de religion 2 Pommeraye 1686, p. 106-123. 3 Dans le chœur se trouvaient cinq sépultures royales au milieu, le tombeau du cœur de Charles V ; ... 4La France va connaître les affreuses luttes fratricides des guerres de religion. En 1562, les Calvinistes s’emparent de la ville de Rouen. Ils envahissent la cathédrale et la mettent à sac2 le trésor est pillé, la contretable d’argent du maître-autel volée, les tombeaux du duc de Bedford et du cardinal d’Estouteville3 sont détruits, celui du cœur du roi Charles V, fort endommagé. Des mains fanatiques décapitent les statues de saints ou d’archevêques qui ornent la façade et s’acharnent furieusement contre le portail principal dédié à la Vierge. Désastre dont les marques ne s’effaceront pas… 18 - Élévation du côté sud de la nef. Ouragan 5Cent ans plus tard 1683, un ouragan des plus furieux », aux dires de Dom Pommeraye, dévaste la façade principale, renversant trois des quatre tourelles du couronnement qui, dans leur chute, crèvent les voûtes de la nef et des bas-côtés et ruinent le positif de l’orgue. Un don généreux de Louis XIV en permettra la restauration. Aménagements malheureux du XVIIIe siècle 4 L’ancien autel est décrit par Jean-Baptiste Le Brun des Marettes, Voyages liturgiques de France, Pa ... 5 Richard Cœur de Lion est retrouvé par Achille Deville, le 30 juillet 1838, Henri le Jeune par l’abb ... 6Le zèle intempestif des chanoines du XVIIIe siècle va causer d’autres dommages encore avant de doter le chœur d’un nouveau maître-autel4 au goût du jour, surmonté d’un palmier et d’anges adorateurs, le chapitre entreprend, en 1736, de surélever le sanctuaire et de le dégager des tombeaux qui l’encombrent ». Même le magnifique mausolée du roi Charles V ne sera pas respecté d’abord transféré dans la chapelle de la Vierge, il sera finalement supprimé. Quant aux gisants des ducs Richard Cœur de Lion et Henri le Jeune, ils sont tout simplement enfouis dans le sol du sanctuaire où les retrouveront, heureusement, les archéologues du siècle suivant5. 19 - Le jubé de Couture XVIIIe siècle vu du chœur. 7On arrache des piliers du chœur les fleurs de lys d’étain dont les avait ornés le cardinal Georges II d’Amboise et, pour masquer les multiples blessures de la pierre, on la recouvre d’un badigeon aussi épais que disgracieux dont on viendra difficilement à bout lors des travaux de restauration consécutifs à la guerre. 6 Pommeraye 1686, p. 23. S’il faut en croire J. Loth, op. cit., p. 214, une partie de ces grilles aur ... 8La superbe clôture de cuivre jaune qui entourait le chœur depuis 1526, l’une des plus belles qui soit en France6 », est remplacée par de nouvelles grilles de cuivre doré pour lesquelles le chapitre va jusqu’à faire fondre les anges adorateurs et les colonnes de cuivre dont Georges II d’Amboise avait entouré le maître-autel. 7 Disparaissent ainsi les tombeaux d’Eudes Rigaud, Guillaume de Flavacourt, Raoul Roussel et Robert d ... 9À son tour, la chapelle de la Vierge est débarrassée » des tombeaux d’archevêques7, sans qu’on ose, par bonheur, porter la main sur les chefs-d’œuvre de la Renaissance. 8 II en reste les belles grilles de fer forgé qui fermaient l’arcade centrale, déposées au musée des ... 9 Jouen, p. 117-122. 10 Le crucifix de Clodion devait être entouré de la Vierge et de saint Jean qui auraient disparu à la ... 11 Marie Pessiot, Les jubés de la cathédrale de Rouen », Clodion et la sculpture française de la fin ... 12 Cette statue remplace la précieuse vierge d’albâtre offerte en 1357 par le chanoine Letourneur, con ... 10Le jubé gothique qui fermait le chœur, est passé de mode. On le sacrifie sans hésiter8. L’architecte Couture érige9, en 1772, un nouveau jubé d’ordonnance classique six colonnes de marbre blanc soutiennent un entablement sommé par un très beau Christ de plomb doré, œuvre du grand sculpteur Clodion10 à qui l’on doit aussi six cassolettes également en plomb doré11. Sous le jubé, l’autel Sainte-Cécile à gauche, l’autel du Vœu à droite, portent respectivement la statue de sainte Cécile de Clodion et celle de la Vierge du Vœu12 de Lecomte fig. 19. 11Disons tout de suite que ce jubé n’aura qu’une brève existence. À son tour, le XIXe siècle le condamnera, mais, outre le nombre de gravures qui nous le font connaître, nous pouvons le restituer par les importants témoins qui nous en restent les plus beaux morceaux de sculpture, nous le verrons, ont retrouvé place dans la cathédrale, de même que deux des colonnes de marbre qui avaient été transférées au Musée des Beaux-Arts. 12Le dernier méfait du chapitre, en ce siècle éclairé, est le moins pardonnable car il n’a même pas pour excuse le respect de l’évolution de l’art et des formes. C’est tout simplement pour laisser passer un dais monumental qu’en 1787, on supprime le beau pilier sculpté qui séparait en deux le portail principal. Révolution 13 Voir J. Loth, op. cit., p. 218, 287 et suiv. pour tout ce qui concerne l’histoire de la cathédrale ... 14 Il en subsiste le battant déposé au Musée des Antiquités et quatre médailles fondues avec les parce ... 13Vient la Révolution. Au nom de l’égalité, on brûle le trône archiépiscopal, on arrache les dais des stalles du chœur, chef-d’œuvre des huchiers du XVe siècle. Le trésor est saisi. Tout le métal est récupéré, depuis les admirables grilles de cuivre du chœur – ces grilles qui avaient coûté si cher au chapitre et faisaient l’admiration générale13 – et la statue de saint Georges en plomb doré qui en couronnait le faîte jusqu’aux lamelles incrustées dans les pierres tombales. On brise les cloches même la Georges d’Amboise » est envoyée à la fonte14. 14Par bonheur, les sculpteurs Jadoulle et Le Carpentier obtiendront de déposer les statues et les bas-reliefs du jubé tandis que la chapelle de la Vierge, louée à usage de grenier et remplie de foin, voit sauver ainsi ses inestimables œuvres d’art. 20 - La cathédrale au cœur de la ville les maisons de la rue du Change au XIXe siècle. 21 - Incendie de la flèche en 1822. Dessin de Polyclès Langlois. 15Devenue le temple de la Raison, la cathédrale est aménagée en salle de concert avec estrade pour l’orchestre et vastes tribunes pour les auditeurs. Ces désordres prendront fin en 1796. Incendie de la flèche 15 Langlois, Notice sur l’incendie, op. cit., p. 84-89. 16Aux dégâts causés par les hommes, les éléments vont ajouter un nouveau sinistre le 15 septembre 1822, la flèche brûle à nouveau, frappée par la foudre. Toute la pyramide s’enflamme en un éclair, puis s’écroule sur la tour ouest du portail de la Calende, tandis que les gargouilles crachent à pleine gueule le plomb en fusion15 fig. 21. 17Une fois de plus, la question se pose comment reconstruire cette flèche sans laquelle la cathédrale apparaît sans élan, privée de son axe vertical ? 16 Pour la construction de la flèche, voir J. Loth, op. cit., p. 433-441 et Jouen, p. 128-134. Les piè ... 18L’architecte Alavoine fait entendre la voix de la raison le bois brûle, la pierre est trop lourde et trop chère. Pourquoi ne pas utiliser la fonte dont on connaît maintenant les ressources et les grandes possibilités ? Le projet d’une flèche en fonte, dans le style gothique en harmonie avec l’édifice, est adopté dès 182516. Les travaux commencent aussitôt mais, faute de crédits, ils vont traîner lamentablement. On comprend mieux, devant ce tronçon de montage métallique encore informe que les Rouennais auront cinquante ans sous les yeux, la colère des Romantiques et l’apostrophe injurieuse de Flaubert qui, dans Madame Bovary, stigmatise, la tentative extravagante de quelque chaudronnier fantaisiste » ! Les critiques tomberont d’elles-mêmes lorsqu’en 1884, la flèche enfin terminée, cantonnée des quatre clochetons de cuivre exécutés par le ferronnier Marrou, d’après les dessins de J. Barthélémy, prendra sa juste place dans le ciel de Rouen. Restauration et assainissement 17 Successivement par les architectes Alavoine, Barthélémy, Desmarets et surtout Sauvageot de 1894 à ... 19À l’actif des architectes du XIXe siècle, il faut porter également une vaste campagne de restaurations qui intéressera l’édifice tout entier17, ainsi que la suppression des petites maisons, boutiques, échoppes de changeurs qui, depuis le Moyen Âge, se pressaient de toutes parts contre les flancs de la cathédrale, allant parfois jusqu’à en obstruer les fenêtres. Édicules pittoresques, certes, mais dégradants dans tous les sens du terme. Ce dégagement de la cathédrale fut aussi une œuvre d’assainissement. 22 - La flèche de fonte en construction. Dessin de Polyclès Langlois en 1838. Destructions de la dernière guerre 20Nous arrivons à cette terrible guerre de 1939 qui verra le martyre de notre cathédrale. 18 Albert Chauvel, Les destructions, le sauvetage », MHF, p. 55-92. 21Dès le début des hostilités, le service des Monuments historiques prévoit des mesures de protection18 le trésor est soigneusement emballé, les vitraux déposés, répertoriés et placés dans des caisses spéciales pour être expédiés dans la salle basse du donjon de Niort. Les parties ouvragées les plus vulnérables ou les plus précieuses de l’édifice vont recevoir une protection toute particulière, composée de sacs de terre entassés dans une armature métallique qui s’avérera fort efficace fig. 23. 23 - Protection du portail de la Calende en 1939. 22Malgré tant de soins, la cathédrale allait bien souffrir… 19 avril 1944 23Les Rouennais qui l’ont vécue n’oublieront jamais cette nuit de bombardements où la cathédrale, frappée de 7 torpilles, fut atteinte dans ses œuvres vives. 24Une bombe, crevant les voûtes du sanctuaire, vient s’ouvrir sur les marches du maître-autel par bonheur, elle n’était pas chargée d’explosifs. On saura plus tard que ces bombes vides renfermaient des fusées éclairantes. Un autre projectile ouvre dans le parvis un entonnoir de 20 mètres de diamètre, brisant les vantaux du portail, perturbant la grande rose mais ne causant aucun dommage aux sculptures bien protégées. Dans la cour d’Albane, un chapelet de bombes laboure le jardin et anéantit la maison du carillonneur accolée à la tour Saint-Romain. 25Mais c’est au cœur de la cathédrale et à son flanc sud que s’ouvrent les plus larges plaies deux torpilles éventrent le bas-côté sud, le renversent ; les puissants arcs-boutants sont détruits. Une seule chapelle demeure debout, heureusement, celle de la travée centrale dont les deux arcs-boutants s’opposent, seuls, à la poussée des voûtes de la nef. Si cette chapelle s’était effondrée, la cathédrale tout entière aurait sans doute été ruinée… fig. 24 et 25. 26Une autre bombe frappe, de plein fouet, l’une des quatre piles de la croisée du transept, ces piles puissantes qui supportent les 8 000 tonnes de la tour-lanterne et de la flèche de fonte, et souffle, du même coup, la pile voisine vers le croisillon sud. Si violentes sont les explosions que le délicat réseau de la rose dans le bras nord du transept se trouve complètement pulvérisé. Toitures volatilisées, charpentes rompues, voûtes effondrées ou disjointes, piles brisées ou fissurées, c’est une vision d’apocalypse qu’en un instant offre la cathédrale. 19 G. Lanfry, Rouen, ville-martyre. Le triste bilan de ses destructions », BAMR, 1939 à 1945, p. 51- ... 27Tout l’édifice est déséquilibré. Le grand Christ de Clodion gît par terre, les membres tordus. La chaire, les stalles, les chaises sont hachées en menus morceaux. Et que dire du mobilier, lambris, retables, autels ? L’intérieur de la cathédrale n’est plus qu’un chaos indescriptible, recouvert d’un linceul de poussière noirâtre19. 24 - Le 19 avril 1944 le bas-côté sud détruit. 25 - Le 19 avril 1944 ruines du bas-côté sud. 28Le 1er juin 1944, Rouen brûle encore… Une flammèche portée par le vent, incendie les combles de la tour Saint-Romain. En un instant, la toiture n’est plus qu’une torche. L’étage du beffroi flambe à son tour, les cloches fondent en lourdes larmes, se détachent et viennent s’écraser sur les voûtes qui, chose incroyable, ne céderont pas sous ce brûlant fardeau. Les combles du bas-côté, de la nef sont en feu, la salle d’Albane devient la proie des flammes. Pendant ce temps, sur la place, les Rouennais accourus contemplent, impuissants et atterrés, leur cathédrale qui brûle… 29Il en va des cathédrales comme des êtres vivants on vit dans leur ombre proche avec un cœur et un regard habitués. Et ce n’est qu’au moment où ils vous manquent brusquement que l’on prend conscience de ce que leur présence a d’unique et d’irremplaçable. D’un seul coup, les Rouennais comprenaient à quel point la cathédrale leur était chère et beaucoup, sans vergogne, laissaient couler leurs larmes. 20 Ces hommes courageux étaient, guidés par Georges Lanfry et son fils Marc J. Absire, P. Barrois, M ... 30Ceux-là n’oublieront pas que, si la cathédrale fut sauvée ce jour-là, ce fut sans doute grâce aux efforts surhumains fournis par les pompiers, mais aussi grâce au courage d’une petite équipe d’hommes qui, au risque de se voir la retraite coupée, monta dans les combles pour éteindre les flammes à leur naissance même et les empêcher de gagner le reste de l’édifice20. 31Circonstance déterminante enfin le vent qui soufflait violemment, attisant l’incendie, tomba brusquement un peu avant minuit, hasard heureux pour les uns, Providence pour d’autres. Restauration de la cathédrale 32La cathédrale est sauvée, mais combien meurtrie ! Sous la direction d’Albert Chauvel, architecte en chef des Monuments historiques, des architectes Franchette et Grégoire, et de Georges Lanfry, maître d’œuvre, les travaux de déblaiement, de consolidation et de restauration vont commencer aussitôt. 33Il n’y a pas de temps à perdre, en effet une cathédrale est un chef-d’œuvre d’équilibre. Cet équilibre une fois bousculé, on pouvait craindre à tout instant de voir les murs de la nef se renverser comme un château de cartes, et la flèche s’abattre, entraînant la ruine de l’édifice tout entier. 21 Pour plus de commodité, piles et fenêtres avaient été numérotées lors de la dépose des vitraux. 34Si la tour Saint-Romain pouvait attendre sa réfection, deux points réclamaient des secours d’urgence le bas-côté sud et la pile sud-est de la croisée du transept, dite pile 5821 ». Malgré le manque de matériaux, les travaux vont être menés simultanément sur ces deux points principaux et, chaque fois, le travail s’effectuera en deux temps stabilisation, puis réfection. 26 - Intérieur de la tour Saint-Romain après l’incendie du 1er juin 1944. Bas-côté sud 35Le mur sud de la nef se déformait de part et d’autre de la chapelle demeurée en place. 27 - Restauration de la cathédrale ; reconstruction du bas-côté sud. 36Pour rendre solidaires le mur nord et le mur sud, on fit passer à travers la nef un solide chaînage de tirants d’acier. Il n’y eut plus ensuite qu’à reprendre les piles en sous-œuvre, travée par travée, avant de relancer les arcs-boutants et de reconstruire les voûtes fig. 27. Pile 58 37La pile 58 posait un problème plus délicat encore. 38En effet, les grandes piles des édifices du Moyen Âge ne sont pas constituées – comme c’était le cas dans les monuments grecs ou romains – de simples assises de pierre superposées. Seul, le parement est formé de pierres appareillées avec des queues plus ou moins longues. L’intérieur se compose d’un blocage fait de mortier et de déchets de pierre. Sous le choc, l’appareil de la pile 58 avait éclaté et son noyau intérieur s’émiettait. Elle ne pourrait résister longtemps à l’écrasement, d’autant que, sous la pression du vent, la flèche se déplace légèrement et reporte, tantôt sur une pile, tantôt sur une autre, une charge accrue. La pile 60, sa voisine du côté sud, désorganisée par l’explosion, n’était guère en meilleur état. 39Pour les soulager, on monta d’abord, sous les grands arcs, deux grands cintres constitués de matériaux de fortune arbres hâtivement abattus en forêt du Rouvray, profilés d’acier empruntés aux immeubles démolis, vis à tête carrée à défaut de boulons introuvables. 40Le tout fut maintenu par une batterie d’étais obliques reposant sur le bon sol. Dès lors, la stabilité de la tour-lanterne étant assurée, on put reconstruire la pile, assise par assise, de bas en haut fig. 28. Pile 60 41Quant à la pile 60, si sa base était restée en place sur le dallage, l’arc qui la reliait à la pile 58 s’était ouvert de 11 centimètres. Là encore, il fallut étayer solidement le grand arc puis on prit le parti de… déplacer de 11 cm la base pour retrouver l’aplomb de la pile ! Opération audacieuse, mais pleinement réussie. 42Il serait fastidieux de détailler le reste des travaux de restauration de la cathédrale. Notons seulement, à la gloire du service des Monuments Historiques et des ouvriers spécialisés, que chaque pierre sculptée, chaque fragment encore utilisable, après avoir été soigneusement numéroté, répertorié, a retrouvé sa place. Quant aux morceaux qu’il a fallu refaire, ils ont été exécutés dans une pierre semblable au calcaire d’origine, avec les techniques mêmes des tailleurs de pierre du Moyen Âge, travail admirable de patience et de précision. 28 - Restauration de la cathédrale ; étaiement de la pile 58. 43Notons aussi que, pas un seul jour pendant l’occupation, les travaux ne furent suspendus tandis que le culte continuait d’être célébré dans la chapelle du Saint-Sacrement croisillon nord, provisoirement murée pour la séparer du chantier. 44La cathédrale une fois restaurée, consolidée, bien des tâches s’offraient encore remplacer le mobilier détruit, prévoir le nouveau décor du chœur, renouveler les cloches, remettre en état les grandes orgues, en attendant la repose des vitraux. Il ne fallut pas moins de douze ans pour tout mener à bien. 45Au soir du 17 juin 1956, l’archevêque, le futur cardinal Martin consacrait le nouveau maître-autel. Bouleversés d’émotion, les Rouennais découvraient, doucement éclairé, le visage nouveau de Notre-Dame de Rouen. Jamais ils ne l’avaient vue plus belle ! 22 La cathédrale ressuscitée, Revue de Rouen, 8e année, no 9. 46Après cette fête intime, ce furent les grandes, les inoubliables journées de la cathédrale ressuscitée22 la cérémonie officielle d’ouverture, le 24 juin où, en présence du président de la République, René Coty, du nonce apostolique et des cardinaux Gerlier, Liénart et Feltin, fut rendu un hommage national à Jeanne d’Arc, puis le lendemain 25 juin, la première messe pontificale. Dans la cathédrale pleine à craquer, s’élève à nouveau le chant triomphal du Christus Vincit. La grande tradition est renouée le Christ est vainqueur, le Christ règne, le Christ gouverne. Que viennent les temps heureux ! Que vienne la paix du Christ ! » *** 47La cathédrale avait repris vie, mais il fallut encore une cinquantaine d’années d’efforts pour effacer les dernières séquelles de la guerre, pour nettoyer, restaurer et, au besoin, reconstituer les œuvres extérieures fragilisées par le temps. 23 Voir les études de Michel Jantzen ; et Yves Lescroart, Rouen La cathédrale Notre-Dame de Rouen, P ... 48Retracer l’histoire de ces travaux serait en tenir une chronique quasi annuelle. Parmi les chantiers les plus spectaculaires, il est néanmoins difficile de ne pas évoquer ceux qui, à partir de la fin des années 1980, ont redonné toute leur splendeur et leur monumentalité aux parties occidentales reconstruction du couronnement de la tour Saint-Romain, dépose, restauration et remise en place du cortège de statues ornant les étages de la façade, nettoyage et consolidation de la tour de Beurre. À l’initiative de la Conservation des Monuments Historiques, chacune de ces opérations s’est accompagnée d’un suivi scientifique, confié aux meilleurs experts, ingénieurs et historiens de l’art23. Dans le même temps, de nombreuses pièces de mobilier ont repris place dans l’édifice, tel le somptueux retable du XVIIe siècle provenant de la chapelle du grand Saint-Romain, ou encore les deux majestueuses colonnes du jubé du XVIIIe siècle. Les travaux ont quelquefois réservé d’heureuses surprises, comme la découverte des traces d’une grande peinture murale du Moyen Âge au fond de l’ancienne salle du chapitre, réaménagée et dotée d’une nouvelle vitrerie pour servir de chapelle d’hiver. Parfois aussi, un événement imprévu est venu bouleverser le programme des travaux. En décembre 1999, la tempête du siècle » provoque la chute du clocheton nord-est de la grande flèche d’Alavoine. Haute d’une trentaine de mètres, la structure métallique est violemment arrachée de son socle ; elle retombe, la pointe en bas, sur la toiture du chœur, ouvre un trou de plusieurs mètres carrés dans la voûte et laisse s’abattre une pluie de pierres et de gravats sur les stalles de bois sculpté. Il faudra de longues semaines, à l’aide d’un imposant échafaudage dressé dans le chœur – spectacle que l’on croyait ne plus revoir depuis l’achèvement du grand chantier d’après-guerre – pour réparer la voûte. 29 - L’offrande à la Vierge dans la cathédrale ressuscitée. Bas-relief de Lagriffoul.

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Agenda d’un lycéen, semaine du 19 avril [2] Il est un peu plus de minuit le 19 avril 1944. Les 160 000 personnes vivant dans l’agglomération dorment. En cette nuit de terreur et de désolation, pendant 50 minutes, plus de 6 000 bombes de tous calibres s’abattent sur Rouen et ses alentours. 121 n’ont pas éclaté. On relève 285 points de chute à Rouen, 4 626 à Sotteville-les-Rouen, 520 à Saint-Etienne-du-Rouvray, 8 à Peit-Quevilly, 12 à Grand-Quevilly, 15 à Bois-Guillaume, 13 à Amfreville-la-Mivoie, 100 à Bonsecours et 9 à Belbeuf. C’était la nuit. Et je me rappelle que j’ai pris ça pour un orage parce que ça faisait un bruit énorme et puis comme des éclairs. A un moment, je me suis levé, je venais d’avoir 16 ans, et je suis allé trouver mes parents, et non, ce n’était pas un orage mais des bombes… On a attendu, je ne pense pas qu’il y ait eu d’autres solutions ! Nous sommes descendus dans la salle et nous avons attendu jusqu’à ce que ce soit passé. Ensuite, il y a un silence mortel après un bombardement, on n’entend plus rien, c’est d’un calme épouvantable… Et quelques minutes après, on commence à entendre les sirènes des ambulances, mais sur le moment il y a eu tellement de bruit que ça fait un contraste extraordinaire, ce calme-là. Et puis, petit à petit, on a entendu des ambulances toute la nuit ! Jean, 16 ans. [2] Angle rue Saint-Denis et rue de la République [1] A Rouen sur la rive droite, plus de soixante rues et places sont touchées. La cathédrale et le Palais de Justice sont éventrés. Le Théâtre Français, place du Vieux Marché est détruit. Les bombes abattent le corps de logis et la tourelle de l’hôtel de Bourgtheroulde. La Cour des Comptes, rue des Carmes, s’enflamme. A l’Hôtel de Ville, l’escalier monumental est anéanti. Les toitures de Saint-Ouen sont bouleversées. Rive gauche, les bombes sont tombées sur la gare d’Orléans, le garage des autobus, sur la rue de Lessard, le dépôt de tramways, etc. En sortant, nous avons remarqué que la moitié de la maison s’était écroulée, là où il y avait une petite cour, l’escalier qui montait, la moitié de la maison était tombée. Nous avons alors gagné les fonts baptismaux de la cathédrale, sous la Tour Saint-Romain, et là nous avons vu la nef complètement éventrée, toutes les chaises étaient ravagées, on voyait le vide vers la Seine, tout était abattu, on a marché dans des gravats... Jacques, 6 ans. [2] Intérieur de la cathédrale [1] Le bilan est catastrophique. A Rouen, plus de 600 immeubles sont sinistrés, dont 512 entièrement détruits. De nombreuses villes de l’agglomération connaissent des destructions mais c’est à Sotteville-les-Rouen où les dégâts sont les plus considérables 2 204 maisons détruites et 1 575 terriblement endommagées. Dénombrer les morts avec certitude est chose impossible car il est des cadavres que l’on ne retrouvera jamais. Si l’on estime à 500 le nombre de blessés, dont 370 ont été hospitalisés, le nombre de morts et de disparus dépasse le chiffre de 900 dont 271 tués et 73 disparus pour Rouen, 516 tués et 14 disparus pour Sotteville. La ville et l’agglomération comptent désormais 20 000 sinistrés de plus. Le Palais de Justice [1] L’abri où nous allions habituellement, rue du Baillage, qui était réservé dans la journée aux écoles, mais où nous allions passer les nuits, était fermé. Et les barrières du jardin Solférino étaient fermées, comme toutes les nuits. Alors nous avons sauté les barrières du jardin en robe de chambre et manteau, en chemise de nuit surtout – moi, j’avais le manteau et la chemise de nuit, je n’avais pas eu le temps de mettre la robe de chambre… Le fils aîné des Emery m’a dit n’ayez pas peur Raymonde, c’est pas pour nous, c’est pas pour nous », et il essayait aussi de protéger sa femme. Nous nous sommes réfugiés à six autour de l’arbre, le plus gros arbre du jardin, qui existe toujours. Nous étions presque les uns couchés sur les autres, avec Mme Emery, Mme Salvert. A un moment, Jacques me dit Vite, vite, Raymonde, cachez votre tête dans votre manteau, celle-là elle est pour nous », alors ça dégringolait, c’était une pluie de bombes. Je lui ai obéi et, très vite, j’ai entendu Mme Salvert pousser un grand soupir comme quelqu’un qui a un gros chagrin… Je lui disais Mme Salvert, ne pleurez pas, ça va se passer, ça va se passer », mais elle était morte sur le coup, elle avait reçu un éclat juste dans le cœur. Et puis Mme Emery, Mme Henri Emery, a été elle aussi mortellement touchée. Moi, ce qui m’a fait le plus peur, c’est de voir brûler la Maison du Dessin je voyais les flammes arriver, c’est ce qui m’a le plus effrayée. Alors j’ai eu le réflexe de me lever pour fuir et je n’ai pas pu… Après on m’a emmenée à la Compassion sur une porte de bonnetière démontée, qu’on était aller chercher à la maison. Le lendemain, les enfants Emery sont retournés voir dans le jardin si nous n’avions pas oublié, perdu quelque chose, et c’est là qu’ils ont trouvé mon pied qui était resté dans ma chaussure… Raymonde, 22 ans. [2] Les nombreux cadavres retrouvés, ou ce qu’il en reste, seront rapidement mis en bière et transportés, pour la rive droite dans l’église Saint-Ouen, pour la rive gauche dans l’église Saint-Sever. Spectacles et manifestations sportives sont supprimés. Evacuation après les bombardements [1] Ceux qui sont morts, ils ne crient plus mais on essaye de les sortir des décombres. Mes premiers morts, je les ai vu comme ça, étalés comme ça sous des couvertures et c’est là que la défense passive faisait un travail formidable, c’étaient des gens admirables… … Ils déblayaient, parce que les rues n’étaient plus tracées, les bombes étaient tombées partout, les maisons étaient tombées dans les rues, il y avait des cadavres dans les maisons, il fallait déblayer tous ces gens, essayer de sortir ceux qui étaient vivants, qui criaient et qui demandaient à ce qu’on les sorte, qui étaient blessés… Ginette, 17 ans. [2] Au lendemain du bombardement la radio de Londres annonce que la gare de Sotteville avait été l’objectif des bombardiers, ce qui est d’un effet déplorable car l’objectif n’a pas été vraiment atteint. Après le bombardement du 19 avril, il y avait une ambiance un peu étonnante, on supportait ça, et les gens étaient consternés. Même les mieux disposés envers les anglo-américains ne comprenaient pas très bien, ils se cherchaient parfois, pour se rassurer, des raisons pour expliquer. On se disait qu’après tout, ils visaient peut-être ça et ça, il fallait essayer de se remettre le moral en place… Mais c’était dur à supporter que les Anglais et les Américains prennent si peu de cas de la population… Jacques, 12 ans. Les survivants n’ont jamais pu oublier Il y a a quelques années il y a eu une fête aérienne à Boos, et il est revenu un B17, c’est-à-dire une forteresse volante. J’étais en train de désherber mon jardin, il faisait très beau, c’était au mois de juin, je ne regardais pas en l’air, j’étais le nez dans les mauvaises herbes, et il y a eu un bruit d’avion et d’un seul coup, j’ai eu l’impression d’avoir un pain de glace dans le dos… Je suis rentrée chez moi, mon fils m’a dit Mais tu es toute blanche ! ». J’avais la chair de poule et j’ai dit à mon fils Je viens d’entendre une forteresse volante ». Lui, qui est un fana d’aviation, me répond Eh bien oui, il devait en venir une ». Mais je n’ai pas pensé, je n’ai pas analysé Tiens, j’entends un avion » - des avions, j’en entends toute la journée, j’habite Mesnil-Esnard, tout près de l’aérodrome de Boos, - mais alors celui-là m’a fait une impression que je n’oublierai jamais… Ginette, 8 ans. [2] [1] Rouen sous l’occupation Patrick Coiffier photos Bundesarchiv [2] Tous les témoignages sont extraits de Rouen, mémoires 44. L’âge des témoins est celui qu’ils avaient en 1944. L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.
Mais le pire est à venir : 19 avril 1944 : 7 bombes vont s’abattre sur la Cathédrale. S'ajoutera en plus un autre incendie le 1 er juin de cette même année. Par la volonté et le courage des Rouennais, par la foi sans doute La Cathédrale sera rendue aux habitants le 17 juin 1956 !
From Wikimedia Commons, the free media repository Jump to navigation Jump to search Place du 19-Avril-1944 Upload mediaInstance ofsquarePart ofQ109659980LocationRouen, arrondissement of Rouen, Seine-Maritime, Normandy, Metropolitan France, France49° 26′ 36″ N, 1° 05′ 38″ EAuthority control Q109018417OpenStreetMap relation ID 13465109Reasonator • Scholia • PetScan • statistics • WikiMap • Locator tool • KML file • WikiShootMe • OpenStreetMap • Search depicted Media in category "Place du 19-Avril-1944 Rouen" The following 8 files are in this category, out of 8 total. Place 19 Avril 1944 - Rouen FR76 - 2021-11-14 - 4,032 × 3,024; MB Place 19 Avril 1944 - Rouen FR76 - 2021-11-14 - 4,032 × 3,024; MB Place du 19 avril 1944 3,056 × 2,292; MB Place du 19 avril 1944 3,056 × 2,292; MB Place du 19 avril 1944 3,264 × 2,448; MB Plaque Place 19 Avril 1944 - Rouen FR76 - 2021-11-14 - 3,170 × 1,747; MB Plaque Place 19 Avril 1944 - Rouen FR76 - 2021-11-14 - 4,032 × 3,024; MB Rouen 2,448 × 3,264; MB Retrieved from " Categories Squares in RouenStreets in Rouen by nameMonuments and memorials in RouenNon-topical/index Uses of Wikidata InfoboxUses of Wikidata Infobox with mapsPages with maps Mediain category "Place du 19-Avril-1944 (Rouen)" The following 8 files are in this category, out of 8 total.
Normandie hebdo - - 0313 - vidéo Rouen avait déjà été touchée en 1940 par les allemands. Le 19 avril 1944, les avions alliés lachent sur les quias et les ponts 345 bombes faisant 900 morts. Du 30 mai au 5 juin, c'est la "semaine rouge", l'agglomération est transformée en brasier. La cathédrale est en flamme, la vieille ville subit des dégâts irréparables, Rouen déplore 1500 morts. Deux rouennais Louis et Jacques LEFEBVRE témoignent. Producteur / co-producteur France 3 Rouen Générique Journaliste Marc Saikali Descripteurs bombardement, débarquement, Libération-époque, Rouen, Seconde Guerre mondiale S'orienter dans la galaxie INA Vous êtes particulier, professionnel des médias, enseignant, journaliste... ? Découvrez les sites de l'INA conçus pour vous, suivez-nous sur les réseaux sociaux, inscrivez-vous à nos newsletters. Suivre l'INA éclaire actu Chaque jour, la rédaction vous propose une sélection de vidéos et des articles éditorialisés en résonance avec l'actualité sous toutes ses formes.
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Aujourd'hui Exposition scientifique et technique Date du mardi 19 juillet 2022 au mercredi 31 août 2022 Idée sortie n° 246156 Jusqu’au 31 août vivez un été hors du temps à l’Atrium. En compagnie des animateurs scientifiques voyagez de l'infiniment petit à l'infiniment grand et découvrez le monde qui vous entoure. Sorties Exposition artistique Date du mercredi 15 juin 2022 au dimanche 06 novembre 2022 Idée sortie n° 243138 Le département de la Seine-Maritime présentera à l’abbaye de Jumièges, du 15 juin au 6 novembre 2022, le projet A roof for silence, conçu par l’architecte libanaise Hala Wardé. Les 7 prochains jours Sorties Musée autre Date le samedi 20 août 2022 Idée sortie n° 246740 Dans le thème des années folles préparez vos objectifs et vos tenues les plus thématiques pour un temps de navigation à bord du dernier remorqueur de Seine classé monument historique. Un moment dans un décor atypique pour faire vos plus belles photos. Sorties Visite patrimoine Date le dimanche 21 août 2022 Idée sortie n° 240866 Revivez le siège de Château-Gaillard cette forteresse dit imprenable lors d'une visite contée d'1h30 menée en costume d'époque. Au-delà de 7 jours, 11 idées de sorties Sorties Concert autre Date le vendredi 26 août 2022 Idée sortie n° 243361 Notre-Dame de Bondeville vous invite à chanter et danser en revivant la magie des années 80 et 90 dans un spectacle incontournable. Sorties Festival musique Date le samedi 27 août 2022 Idée sortie n° 247288 festival de musique avec concerts gratuits et foire à tout Sorties Brocante Date le samedi 27 août 2022 Idée sortie n° 247289 foire à tout+ restauration sur place + concerts gratuits 300 exposants max. Sorties Visite patrimoine Date le dimanche 28 août 2022 Idée sortie n° 240867 Revivez le siège de Château-Gaillard cette forteresse dit imprenable lors d'une visite contée d'1h30 menée en costume d'époque. Sorties Salon Date le jeudi 08 septembre 2022 Idée sortie n° 231669 Les 24 Heures pour l’Emploi et la Formation – jeudi 8 septembre 2022 – Zénith de la Métropole de Rouen Normandie – 10h/19h – Entrée Gratuite. Sorties Journée du patrimoine Date le samedi 17 septembre 2022 Idée sortie n° 243025 Revivez le siège de Château-Gaillard cette forteresse dit imprenable lors d'une visite contée d'1h30 menée en costume d'époque. Sorties Visite patrimoine Date le samedi 24 septembre 2022 Idée sortie n° 245854 Revivez le siège de Château-Gaillard cette forteresse dit imprenable lors d'une visite contée d'1h30 menée en costume d'époque. Sorties Sports Date le dimanche 09 octobre 2022 Idée sortie n° 237353 Faire de cette journée, une sortie entre copains ou famille. Pour les initiés, soit le marathon ou le duo et pour les autres, participer à l'Ekiden qui est une course qui se court à 6 5km, 10km, 5km, 10km, 5km et pour le dernier. Sorties Visite patrimoine Date le vendredi 04 novembre 2022 Idée sortie n° 245855 Revivez le siège de Château-Gaillard cette forteresse dit imprenable lors d'une visite contée d'1h30 menée en costume d'époque. Sorties Spectacles Date le samedi 05 novembre 2022 Idée sortie n° 232062 Pour le plus grand bonheur de tous, les personnages du phénomène mondial Miraculous Ladybug et Chat Noir prennent vie dans un spectacle musical exceptionnel. Sorties Spectacles Date le dimanche 19 février 2023 Idée sortie n° 216306 Découvrez "Wonderland", la tournée événement pour toute la famille ! Plus de 10 artistes magiciens sur scène parmi les meilleurs au monde mentalisme, grande illusion, quick-change, laser, humour...
AncienEchiquier de Normandie, siège du Parlement de Normandie, le Palais de justice de Rouen, construit aux 15ème et 16ème siècles par les architectes Roger Ango et Roulland le Roux, a été classé aux monuments historiques en 1840. Gravement endommagé par les bombardements alliés des 19 avril et 16 août 1944, le Palais de Justice de
La ville fut fondée selon la légende en 300 après le déluge 2017 avant A l'époque gallo-romaine elle devient la capitale de la tribu des Véliocasses peuple celtique gaulois. Elle se nomme alors RATUMACOS et deviendra ROTOMAGUS puis ROUEN. Charles III roi de France remet cette région à Rollon le chef viking, en 843 et Rouen devient la capitale du Duché de Normandie. les vikings se nommaient aussi les Nortmanni. Philippe Auguste prend la ville le 16 avril 1203 et rattache la Normandie au royaume de France. Henri VI reprend la ville en 1449, soit 18 ans après la mort de Jeanne D'Arc et après 30 ans d'occupation anglaise.
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